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dimanche 7 octobre 2001

Braquage technologique aux Assedic

par Marc Laimé
 

Sous prétexte de modernité, l’inscription des demandeurs d’emploi auprès de l’ANPE et de l’Assedic s’effectue désormais obligatoirement par le biais d’un appel téléphonique que le nouveau chômeur qui vient de perdre son emploi doit adresser à un "call center". Ceci à l’exclusion de toute autre démarche d’inscription. La mise en place de cette plate-forme d’appel téléphonique, externalisée, ainsi que la refonte du fonctionnement et des attributions respectives de l’ANPE et de l’Assedic, réorganisations liées à la création du PARE (Plan d’Aide au Retour à l’Emploi) depuis le 1er juillet 2001, conduisent à ce qu’un grand nombre de nouveaux demandeurs d’emploi perdent le bénéfice d’une partie des indemnités de chômage, auxquelles ils ont pourtant droit, et pour lesquelles ils ont cotisé ! Le préjudice subi par les demandeurs d’emploi se chiffre au bas mot en centaines de millions de Francs. Et pénalise de surcroît les salariés les plus fragiles ! Enquête.

A une époque désormais révolue tout salarié qui venait de perdre son emploi s’inscrivait tout d’abord à l’ANPE, qui avait pour mission d’aider les chômeurs dans leur recherche d’emploi. Et de faciliter leur reclassement, en mettant en oeuvre le cas échéant des actions de formation, ou toute autre action de soutien.

L’Assedic intervenait ensuite, en qualité d’organisme payeur, en "calant" le versement de ses prestations sur les données que lui transmettait l’ANPE. Et au premier chef la date d’inscription du nouveau chômeur, en qualité de "demandeur d’emploi".

La date de début d’indemnisation du demandeur d’emploi était calculée à partir de la date de la fin de son contrat de travail. A laquelle l’ANPE, puis les Assedic, ajoutaient les durées, légales, d’un délai de carence. Ainsi que celle du "préavis" de licenciement payé par l’employeur. Et de la durée des congés payés restant à prendre à la date de fin de contrat. Congés payés eux-aussi réglés dans ce cas de figure au salarié par son ancien employeur.

Certaines contestations pouvaient se faire jour. Mais tant l’ANPE que les Assedic prenaient bel et bien en compte la date de la fin du contrat de travail venu à expiration pour calculer la date de début d’indemnisation du nouveau chômeur.

Première innovation le 1er janvier 1998.

A cette date, toutes les agences Assedic avaient reçu mission d’offrir aux chômeurs un "guichet unique", où leur inscription comme demandeur d’emploi était rendue plus simple et plus rapide qu’auparavant, lorsque l’ANPE en était chargée.

Rendu public en aout 2000, le rapport annuel de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) préconisait toutefois "une coopération renforcée entre les organismes." Manière pudique de souligner que tout ne devait déjà pas fonctionner au mieux...

C’est désormais chose faite, et depuis quelques mois la modernité a frappé. On va voir comment.

On se souvient qu’un très long conflit a opposé le gouvernement et les partenaires sociaux autour de la définition d’un nouveau systême de prise en charge et d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Qui a fini par accoucher cet été du fameux PARE (Plan d’Aide au retour à l’Emploi). Dont les mérites supposés, ou les contraintes nouvelles qu’il fait peser sur les demandeurs d’emploi, continuent à alimenter une furieuse polémique.

Mais cette foire d’empoigne, largement médiatisée, a, volontairement ou non, dissimulé l’une des "novations" majeures du dispositif, effectif depuis le 1er juillet 2001.

L’inscription en qualité de demandeur d’emploi ne peut désormais s’effectuer que par le biais d’un appel téléphonique passé par le nouveau chômeur à un "numéro vert." Celui d’un "call-center" commun à l’ANPE et à l’Assedic. Géré par des personnels "externalisés", et engagés pour l’occasion.

Désormais c’est la date de cet appel téléphonique passé par le nouveau demandeur d’emploi qui définira la date de calcul du début de l’indemnisation. Les salariés les plus "protégés", ceux qui travaillaient dans une entreprise importante, dont la Direction des Ressources Humaines, les représentations syndicales, les services administratifs et comptables, mettent en oeuvre ou "accompagnent" une procédure de licenciement, peuvent, par hypothèse - et encore n’est-ce pas totalement assuré -, ne pas être pénalisés par ce nouveau dispositif technique. Notre fameux "call-center", qui est donc aujourd’hui le "point d’accès" unique pour procéder à une inscription en qualité de demandeur d’emploi.

Ainsi, un salarié titulaire d’un CDI ou un CDD sera-t-il informé à l’avance que son départ va intervenir à telle date de l’entreprise qui l’employait. Les documents attestant de cette fin de contrat lui seront remis en temps et en heure par l’entreprise... Le salarié concerné va donc pouvoir téléphoner dans les plus brefs délais au "call center" de l’ANPE et de l’Assedic. De manière à ce que l’enregistrement de sa demande d’inscription comme demandeur d’emploi coïncide au plus près avec la date de la fin effective de son contrat de travail.

Dans ce cas notre salarié (chanceux dans son malheur), recevra rapidement une "Notification d’admission", lui précisant la date à laquelle débutera son indemnisation. Date calculée à partir de celle de son appel téléphonique, à laquelle l’ANPE, et les Assedic, ajouteront comme nous l’avons vu les durées du "délai de carence" qu’elles appliquent, intitulé "différé d’indemnisation". A laquelle viennent s’ajouter les durées de son préavis, et éventuellement celle des congés payés lui restant dus.

Reste que cette situation "idéale" n’est aujourd’hui le lot que d’une minorité de salariés "protégés". Les ravages de la précarisation croissante du travail exposent aujourd’hui une masse grandissante de salariés à affronter des difficultés, nouvelles, quand ils procèdent à leur inscription comme demandeurs d’emploi à l’issue d’un contrat de travail.

Des problèmes nouveaux, et fiancièrement pénalisants, surgissent en effet désormais si la fin de contrat :

- intervient à l’issue d’une période d’emploi au bénéfice d’une entreprise, un peu brouillonne, qui va tarder à fournir au nouveau chômeur les documents nécessaires à son inscription auprès de l’ANPE et de l’Assedic : certificat de travail, "attestation Assedic", bulletins de salaire, etc... On peut augurer sans coup férir que ce type d’entreprise risque de se montrer un peu "floue" quand elle va signifier à son salarié qu’elle entend désormais se passer de ses services. Soit la date à laquelle il devra "prendre la porte"...,

- ou, pire encore, intervient dans le cadre d’une procédure de licenciement pour faute engagée par l’employeur contre le salarié. Dans ce cas de figure, qui peut s’accompagner d’une mise à pied conservatoire, le salarié licencié pour faute attendra le plus souvent un mois ou deux pour récupérer les précieux documents évoqués plus haut... Et devra même parfois engager des procédures pour se voir délivrer ces documents.

C’est ici que l’adoption de la nouvelle procédure d’inscription par voie d’appel téléphonique au "call center" mis en place par L’ANPE et les Assedic, pénalise très gravement les salariés concernés. Déjà fragilisés par une "fin de contrat" chaotique.

En effet, dans ces deux cas de figure, quand le salarié concerné doit-il téléphoner au "call-center" pour s’inscrire ?

Quand doit-il, et peut-il, considérer que son contrat de travail a effectivement pris fin ?

S’il n’appelle pas notre fameux "call-center" dès le lendemain du jour que l’ANPE et les Assedic considéreront - ULTERIEUREMENT, après étude des documents fournis par le salarié -, comme la date "officielle" de la fin de son contrat de travail, notre salarié mal informé, insouciant, ou plus surement éprouvé par sa nouvelle situation, sera dès lors impitoyablement pénalisé !

Nous avons vu que la date désormais retenue pour le calcul du début de son indemnisation est celle du jour auquel il se sera inscrit auprès de ce fameux "call center". Qu’il attende, dans un contexte d’incertitude bien compréhensible, trois, cinq, ou huit jours pour le faire, ce sont autant de jours qui ne seront pas indemnisés ensuite par les Assedic !

Des sources syndicales consentent à admettre qu’il y a bel et bien là un problème. Mais l’imputent aux complexités de mise en place du PARE. Et... "parient" sur de "prochains ajustements", qui devraient faire disparaître ce "bug" qui pénalise gravement pour l’instant les demandeurs d’emploi concernés...

Reste qu’on peut d’ores et déjà se hasarder à une évaluation "à minima" du préjudice, totalement inique, que subissent bel et bien des dizaines de milliers de nouveaux demandeurs d’emploi depuis l’été dernier.

Considérons le salaire moyen français en l’an 2000, tel qu’il ressort des statistiques officielles (INSEE et ministère de l’Emploi et de la Solidarité-Dares) : 8000,00 nets mensuels.

Ce niveau de salaire ouvre droit à des indemnités journalières d’environ 170,00 Francs.

Le "flux" des inscriptions en qualité de nouveau demandeur d’emploi, susceptible d’être indemnisé, peut-être évalué sur l’année, dans une hypothèse basse à 50 000 par mois.

Soit pour une année : 600 000 nouveaux inscrits perdant par hypothèse (extrêmement basse !) trois jours d’indemnisation, soit 510 Francs.

Le préjudice s’établirait dès lors, en ayant retenu les hypothèses les plus basses, puisque la perte de trois jours d’indemnisation est le seuil extrêmement minimal que nous puissions retenir, à 306 millions de Francs pour une année !

Soit, rappelons-le, 306 millions de Francs d’indemnités journalières, auxquels les nouveaux demandeurs d’emploi ont DROIT, puisqu’elles résultent des cotisations-chômage retenues sur leurs salaires quand ils travaillaient !

On appréciera dès lors à sa juste valeur le "cadeau" réputé être très prochainement offert aux demandeurs d’emplois "bénéficiaires" du PARE. Soit les 15 milliards de Francs qui vont être consacrés d’ici à la fin 2003 au "retour à l’emploi", et à la "formation"...

Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, nul doute que le grand bond en avant technologique récemment accompli par l’ANPE et l’Assedic, par le biais de la création d’un "call-center" dédié aux formalités d’inscription en qualité de demandeur d’emploi ne mérite d’être salué à sa juste valeur. Celle d’une infâme arnaque. D’un "braquage technologique", intervenu sous un gouvernement à la "fibre sociale" hautement proclamée...

Chapeau l’artiste ! On n’ose parier que, revenue aux affaires, la droite fera mieux.

Nous vivons décidément une époque formidable.

 
 
Marc Laimé
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Journaliste, coordinateur du dossier « La Folie de l’Internet » du Canard Enchaîné

13 septembre 2000
 
SPIP
Web indépendant


> Braquage technologique aux Assedic
16 janvier 2007, message de colombine-126
 

je fais partis des gens qui bénéficie du pare effectivement j’ai étè spolié d’un bon nombres de mes heures en 2004 j’avais 3460 heures de travail ils n’en n’ont prit que 910 heures donc 213jours d’indemnisation ou est passé le reste et la ils remettent cela au jour d’aujourd’hui je possede 3041.50 heures ou j’ai travaillé donc cotisé et bien j’ai une ouverture de 910 heures soit 213 jour d’indemnisation et la encore ou est passé le reste de mes heures ce que je trouve révoltant c’est que personne ne se sent responsable je trouve que vous auriez peux etre du mettre les eventuelles recours que les personnes comme moi cherche déséspérèment

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> Braquage technologique aux Assedic
29 septembre 2006, message de ddvd69
 

Je viens de lire votre article, très intéressant.
Il n’est pas évoqué par contre le recours éventuel que pourrait avoir un salarié si son employeur tarde à remettre la feuille jaune assedic à la fin du contrat. Dans le cas d’une amie, son employeur (l’Etat ce qui n’arrange rien)ne lui a rien fourni à la date officielle de fin de contrat (31 juillet 2006) car l’établissement fermait du 21 juillet au 21 août. Du coup, la date officielle de début de chômage a été fixée au 23 août. On enlève 7 jours de carence et hop ! Petit tour de passe-passe, mon amie commence est indemnisée à compter du 1er septembre et perd le bénéfice de sa dernière semaine de juillet et son mois d’août. L’Etat employeur est aussi spécialiste de ce genre d’arnaque et se fait le complice des assedic pour tricher sur les chiffres du chômage et sur les sommes qu’il doit à ses anciens contractuels qui en plus sont beaucoup moins protégés par le Tribunal administratif en cas de recours que par les prudhommes pour les employés du privé. J’ignore si la loi impose un délai pour la remise de la feuille assedic au salarié, ce qui permettrait un recours fondé sur le code du travail.

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> Braquage technologique aux Assedic
5 août 2006, message de Anne-Laure
 

bonjour
je viens de lire votre article et je suis assez surprise de vos propos .

tout d’abord il n’existe pas de "call center" commun Assédic/ANPE. Il existe bien un numero de telephone unique (par région) pour l’Assédic mais pas externalisé : Ce sont les agents des antennes qui répondent à ce numéro.Ils ne sont donc pas engagés pour l’occasion

En ce qui concerne l’inscription, la 1ere étape passe effectivemet par le téléphone, internet,ou la mairie ,mais il n’est pas nécessaire pour s’inscrire d’avoir les justificatifs nécessaire à l’etude des droits (l’attestation employeur notamment). les salaries ne sont donc aucunement pénalisés pour leur inscription si l’employeur tarde à remettre ces documents. En cas d’employeur "indélicat" l’Assédic met d’ailleurs en place une procédure avec des sanctions financieres (pour l’employeur bien sûr !!).

Vous affirmez également dans votre article que la date retenue pour le calcul du début de son indemnisation est celle de son appel. Ce n’est pas tout à fait vrai. Cette date détermine uniquement le départ d’un différé de 7 jours, pour le reste (congés payés, préavis...) le point de départ est la date de fin de contrat et ce quelle que soit la date d’inscription ou d’appel à ce fameux call center (il faudrait peut-être le créer, ça permettrait d’embaucher )

voila, vous l’aurez compris, je suis une salariée Assédic, et bien que consciente des dysfonctionnements (ils existent bien sûr, comme partout, malheureusement), je trouve lamentable de donner des informations erronées sur un sujet comme le chomage !
Quand on perd son emploi, c’est déjà dur, c’est pas la peine de mettre le doute et de faire stresser les gens en racontant n’importe quoi !!

et oui, je sais ce que c’est ! j’ai connu l’autre côté du bureau (comme la majorité de mes collègues) et les petits boulots (4 ans de Mc Do notamment) avant de travailler à l’Assédic.

je suis énervée de voir de tels articles !
je suis prête a répondre à vos questions si vous souhaitez ecrire quelquechose d’objectif, ou en tout cas véridique sur l’Assédic

Anne-Laure

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> Braquage technologique aux Assedic, Laurianne Sylvien, 14 septembre 2006

Je suis d’accord avec toi Anne-Laure. On se renseigne avant d’avancer des choses inexactes et dire des conneries. Les demandeurs d’emploi sont déjà stressés, inutile de leur en rajouter. Aux détracteurs des agents de l’Assédic, qu’ils viennent à nos côtés recevoir les D.E. un mois ou deux, çà leur permettra d’ouvrir les yeux.
Comme tu le dis, Anne-Laure, nous sommes nombreux à avoir connu les petits boulots et le siège de l’autre côté du bureau ; Nous ne sommes pas tous " nés " sur place.
Laurianne

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> Braquage technologique aux Assedic, Sandrine,alex, 29 septembre 2006

Bonjour,Laurainne
Tu vois,je suis assistante maternelle,je travaille depuis septembre 2001,j’ai trois agrement dont trois enfant en garde je suis payée pas tout a fait trois euros de l’heure,je fait 12heure par jour,mais notre lois dit qu’on et payer pour 8h de travail.a ce jour j’ai toujour eu des enfant en garde,au mois de mai2006 une maman me dit qu’elle se sépare de son marie,et elle demenage,donc je n’ai plus l’enfant,je m’inscrit au assedic pas de probleme,il ma reste toujour 2 enfant,il me font le complement de l’enfant qui et parti ok.Maintenant je suis au chomage pour les deux autre,enfant,car une et scolariser,l’autre sa maman etant tombé au chomage ne peut pas me gardé.j’ai eu la réponse des assedic pour c’et deux contr.at.je n’ai pas droit au complement de chomage,car je n’ai pas travailler 6 mois,aprés mon inscription au assedic,alors trouve tu normal de travailler pendant 5 ans sans s’arreter,faire 12 heure par jour ,et meme quand on et malade continuer a trvailler pour pas embeter les parent parce que il ne peuvent pas placer leur enfant ailleur. Nos contrat ne demare jamais en meme tant.alors pour moi les assedic j’en suis dégouté, car toute c’et année que j’ai cotisé,c’et pas moi qui les touche,mais quelqu’un d’autr emprofite.La lois elle et mal faite.Sandrine

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> Braquage technologique aux Assedic, francine, 6 mars 2007

bonjour mademoiselle ou madame des assedic

pourriez vous m’expliquer comment se calcule le délai des indemnités compensatrices ?
de plus, si dans le salaire les 10% des cp sont compris, y a t il un différé ?
et savez vous sur quelle base sont calculés le montant net des indemnités, lorsqu’il s’agit d un salaire perçu dans le cadre d’un statut employé de maison (payé par chq emploi service) et basé sur une base forfaitaire ?

merci à l’avance de vos réponses.

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> Braquage technologique aux Assedic
12 mai 2006
 

beaucoup simpliste et gauchiste

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> Braquage technologique aux Assedic
20 janvier 2006, message de Kojac
 

Bonjour,je reconnais la véracité des propos puisque au chomage depuis mai 2005, rien n’a changé par rapport à votre description...J’ai entamé une procédure devant les prud’homme pour un licenciement abusif, je n’ai eu aucune indemnité de licenciement, on m’a refusé de me remettre les documents nécessaire à mon inscription,et par dessus le marché je suis sans cesse harcelé par l’assédic, à savoir que je suis trés mal reçu dans les antennes et que l’on me fait courir d’une antenne à l’autre sous divers prétextes...J’ai été résilié de l’inscription de demandeur d’e"mploi pour avoir déclaré ma situation mensuelle de demandeur d’emploi une journée trop tard c’est à dire le 6 juillet à la place du 5 juillet !, j’ai tenté de faire ma déclaration par internet quelques jours auparavant, mais l’accés au serveur n’était pas possible et celà à tarder jusqu’au 6 ou j’ai enfin pu entrer dans le service. Peu de temps avant j’avais été reçu par un conseiller pour faire le point sur ma situation, ce qui aurait pu compter pour l’actualisation de mon inscription, mais comme je suis harcelé depuis qu’ils savent qu’il y a une procédure au prud’homme en cours, il font le nécessaire pour m’exclure de toute indemnité. De plus, je n’ai été indemnisé que cinq mois aprés mon inscription, prenant en compte la base du calcul d’indemnisation à partir du 22 juillet 2005 c’est à dire un mois et demi aprés ma premiére inscription, et il me verse deux mois sur les cinq mois de chomage....Ensuite, ils prétendent que nous avons des aides pour le déplacement en cas de contrat à l’extérieur de la région, et quand j’ai trouvé un travail à 700 km de chez moi, il m’ont refusé l’aide sous prétexte que c’était la fin d’année, et qu’il n’y avait plus d’argent dans les caisses. Quand à l’aide pour une location secondaire, on m’a dit que je pouvais l’obtenir si j’ai un contrat égal ou supérieur à six mois, et dernièrement ils sont revenu sur leur déclaration en disant qu’il me fallait un an de contrat...Maintenant, on m’envoie d’une assedic à l’autre quand il s’agit de régularisation, de mis à jour, ou de faire le point de situation sur mes recherches d’emplois, et trouve toujours les prétextes d’erreur au niveau de l’adresse etc...!

 
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> Braquage technologique aux Assedic
7 août 2005, message de Space Pedro
 

Trés intéressant, et je suis par ailleur heureux d’avoir retrouvé un emploi en septembre 2004.

Vos infos sont plus qu’utiles, dans une société ou même en politique, l’insécurité mène sa campagne au prés des dirigeants, peu farouches.

Il est difficile de tenir sa langue pour parler de ce gouvernement.
Pierre de LYON

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> Braquage technologique aux Assedic, bonetcha, 20 octobre 2005

ouais...alors faisons de la musique.

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APRES LE BRAQUAGES, LES DETOURNEMENTS D’INDEMNITES
25 novembre 2003
 

Inscrit à l’ASSEDIC depuis fin novembre 2002, j’ai effectivement connu cette abération de call center.
On se demande quand même à quoi servent les personnes installées au guichet et payées par nos cotisations.
De plus, lorsqu’on connait le coût d’installation et de maintenance d’un central d’appels, on n’a plus a se demander pourquoi les financements pour la formation deviennent difficils à obtenir.
Tout cela pour en venir à mon expérience personnelle datant du lundi 24 novembre 2003 :
Depuis maintenant 1 an, je prépare un dossier de création d’entreprise m’imposant une formation. Aprés avoir présenté les devis à l’ANPE, ces derniers me répondent que ormis quelques modifications à apporter à ces documents, il n’y a aucune raison pour que cette formation ne soit pas financée.
Quelques mois plus tard, l’ASSEDIC m’apprend que mes indemnitées ne me seront plus versées à compter du 31 décembre 2003 (soit plus de 3 mois avant la date initialement prévue) ?????????????. Jusqu’ici, pas d’inquiètude puisque ma formation n’était pas remise en cause et mon projet pouvait voir le jour avant cette date butoir.
Mais ça se complique le vendredi 21 novembre 2003 où, pour faire valider définitivement mes devis, je me présente à l’ANPE, qui me répond qu’il était impossible qu’on ai pu me dire que cette formation pourrait être prise en charge par un quelconque financement puisque le coût est trop important.
Je me retourne donc vers l’ASSEDIC, pour connaître les raisons de l’anticipation de mes fins de droit aux indemnitées.Ce à quoi on me répond qu’il s’agit un accord passé en l’ASSEDIC et les partenaires sociaux parce que l’ASSEDIC n’a plus d’argent pour financer la PARE !!!
Ne remplissant pas toutes les conditions pour un droit à l’allocation spécifique de solidarité, je me retrouve donc, aujourd’hui, sans formation nécessaire à mon projet, sans possibilité immédiate de la financer moi-même et sans revenu à partir du 1er janvier 2004 (bonne année et bon réveillon).
Aujourd’hui, mardi 25 novembre 2003, j’apprend par la radio, que l’ASSEDIC lance sont projet de changement de cigle (logo).
Ayant travaillé dans ce domaine pour une grande chaine de magasins et vu le nombre d’agence ASSEDIC en France, il faut savoir que cette opération va coûter quelques milliards, puisqu’il s’agit dans ce cas de modifier tout élèment comportant le logo de l’ASSEDIC (papier entête, docs informatiques, enseignes des agences, décor intérieur, etc...
Alors, je pose la question !
Où sont nos indemnitées, où sont nos cotisations.
Pour info, d’aprés les chiffres que j’ai pu obtenir, environ 130000 personnes se seraient vu avancer leur fin de droits. Sur quels critères ?
D’aprés quels accords ?
En tout cas, nous savont d’où a été dégagé le budget pour de tels travaux.
Espèront simplement que le gouvernement aura l’idée de faire construire de nouveaux ponts pour abriter tout ce petit monde car les places vont finir par se faire rares, dehors, cet hiver.
(PS : Souvenez-vous de cette phrase de Coluche : "Ils sont les pauvres de savoir qu’ils habitent un pays riche !")

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> APRES LE BRAQUAGES, LES DETOURNEMENTS D’INDEMNITES, 25 novembre 2003

Petite précision pour la dernière phrase de cet article ; Coluche disaient :"Il sont contents les pauvres de savoir qu’ils habitent un pays riche."
Il disait également pour traduire le discours de nos hommes politiques :"Serrez-vous la ceinture encore 2 ans et après,........ vous serez habitués."
2 phrases qui donnent à réfléchir.

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> APRES LE BRAQUAGES, LES DETOURNEMENTS D’INDEMNITES, mylène , 16 décembre 2003

Je fais également partie des demandeurs d’emploi qui ont subi cette catastrophe de réduction de la durée des indemnités ASSEDIC. J’avais droit à 30 mois de chômage, j’avais entendu parler de cette histoire mais je m’étais dit que je recevrai un courrier.Un jour je décide d’aller à l’ANPE pour demander des renseignements, et là, stupeur, le conseiller me dit que mes droit s’arrêtent le 20/07/04 au lieu de fin février 2005 !! En droit administratif, la rétroactivité est-elle de rigueur ?? Je pense qu’il faut se renseigner auprès d’avocats prud’hommales car c’est attaquable, même le personnel de l’ANPE me pousse à aller au tribunal car ils n’ont aucun droit et ils l’ont pris ! Je sais que certaines personnes sont en procès et qu’il y aura jurisprudence, je serai donc intéressée pour connaître un site s’il existe de tous les gens arnaqués par les Assedic (il en existe 800 000 recensés à ce jour !)afin de lire les témoignages, voir si certains ont enclenchés des procédures et si oui, les éventuels résultats. A très bientôt, srrons-nous les coudes !

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> APRES LE BRAQUAGES, LES DETOURNEMENTS D’INDEMNITES, NATH, 17 décembre 2003

Bravo pour l’article ! Je suis également à l’ASSEDIC depuis décembre 2001 suite a un licenciement économique après 15 ans de loyaux services dans une entreprise ! Mon temps de chômage a également été réduit au 31 décembre 2003 ????? Alors que mes droits se terminent en juin 2004 !! D’autant plus que pdt ces deux ans de chômage j’ai été obligée de financer une formation que l’ANPE n’a pas prise en charge (J’ai du faire un prêt ! Tout a fait normal pour un chômeur !!!!!)Cette formation m’a permise d’apprendre un nouveau métier et pdt ma formation j’ai réussie à faire des remplacements dans mon nouveau domaine pour aquérir une petite expérience professionnelle ! L’ASSEDIC m’avait certifiée que toutes les heures travaillées pdt le temps de chômage prolongerait mes droits !
ET BIEN NON ILS ONT ETE SALEMENT RACCOURCIS !!La nouvelle enseigne de l’ASSEDIC va être belle a ce prix là !
En tout cas je pense que nous sommes entrain de nous faire arnaquer et en beauté.UNE CHOSE EST SURE PERSONNE D’ENTRE NOUS N’A DEMANDE DE DEVENIR CHOMEUR, ET JE NE VAIS PAS ME LAISSER FAIRE !

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> APRES LE BRAQUAGES, LES DETOURNEMENTS D’INDEMNITES, 24 janvier 2004

Vous aviez 30 mois et vous "aviez entendu parler de cette histoire" ?
Je constate que vous ne devez pas trop être dans le besoin parce que à votre place je me serai précipité à l’Assédic pour me renseigner (au lieu d’attendre à ne rien faire). Cette "histoire" a été annoncée dans toutes les infos en janvier 2003 !!!

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> APRES LE BRAQUAGES, LES DETOURNEMENTS D’INDEMNITES, 24 janvier 2004

Vous êtes très mal renseigné :
c’est l’ANPE qui a changé de Logo et non l’Assédic ; si l’Assédic cesse pour 180000 personnes de verser des allocations c’est parce que NOS représentants (salariés et patrons),les partenaires sociaux, l’ont décidé pour renflouer le trou de 4.5 milliards de l’assurance chômage.

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> APRES LE BRAQUAGES, LES DETOURNEMENTS D’INDEMNITES, Annabel, 1er février 2004

Il s’agit de 800000 personnes, non de 180000, d’aprés un employé de l’assédic qui ma annoncé la nouvelle par téléphone.J’ai dabord pensé que c’était une blague.Mais non, cela n’était pas une plaisanterie et l’on ma moi aussi suprimé prés de 6 mois de droit à l’allocation retour emploi ! le pire c’est que l’on ne sait pas sur quel critères on a choisis les victimes de cette meusure.

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> APRES LE BRAQUAGES, LES DETOURNEMENTS D’INDEMNITES, Cyrille, 15 février 2004

Je te confirme, il s’agit bien de 180000. Quelqu’en soit le nombre il est certain que la modification unilatérale d’un contrat signé par l’allocataire et l’assédic n’est peut-être pas légale : les tribunaux en decideront puisque plusieurs associations ont saisi la justice. Je m’étonne par contre que les personnes concernées aient découvert ça au dernier moment alors que le tapage médiatique dure depuis 1 an, cette décision ayant été prise par les partenaires sociaux (patrons et salariés) le 19/12/02.Si je n’avais que mes indemnités chomage pour vivre, je peux t’assurer que je surveillerai la moindre mesure visant à modifier mes droits . C’est facile de taper sur l’Assédic et d’engueuler ses employés quand ils n’y sont pour rien..(le gouvernement non plus d’ailleurs puisque cette décision est paritaire).

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> 8000 F net
9 juillet 2003, message de Olysh
 

Bonjour,
j’ai essayé de retrouver le chiffre de 8000F net pour le salaire moyen francais sur les différentes sources citées ; j’ai eu du mal parmis les centaines de documents de la DARES, de l’INSEE ou du ministere de l’emploi.
Est-il possible de me dire dans quel rapport de quelle structure ce chiffre figure ?
Merci et bonne continuation.

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> Braquage technologique aux Assedic
24 juin 2003, message de frédéric Allard-Latour
 

VOUS AVEZ TROUVE LE TERME EXACT
DANS LES EFFETS, je n’ose pas supposer dans les intentions

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> Braquage technologique aux Assedic
19 juin 2003, message de DURAND Sylvie
 

Bonjour,

Dommage que je n’ai pas lu votre article plus tôt !

Fin de contrat le 25 mai, je cotise depuis 18 ans ! et je n’étais pas au courrant ! Donc je ne me suis pas dépéché pour téléphoner à ce "Call center" donc je vais perdre plus d’une semaine d’indemnisation !
Et le pire : je suis malentendante donc je ne peux pas téléphoner !
NO COMMENT !
Bien à vous

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> Braquage technologique aux Assedic, anne o’nyme, 14 juillet 2003

je sais bien que certaines regions ont pour optique d’imposer l’inscription par telephone et l’actualisation par telephone ou internet, mais bon, y a des exceptions.

on n’oblige pas internet pour les aveugles, ni le telephone pour les sourds et malentendants.

faut arreter les medisances.

et en plus il ne s’agit pas d"’uncall center prive, mais d’une plateforme telephonique regionale permettant plus de prise d’appel qu’auparavant.

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> Braquage technologique aux Assedic
31 mai 2003, message de EMMA
 

Bonjour
Je suis tout a fais d’accord avec ce que vous avancez.
Il est vrai que meme avant d’avoir ce call center en place l’anpe et l’assedic avaient deja des problème de liaison.
Je suis actullement en stage de formation depuis le 31 mars 2003 et ce n’est que au mois de juin que je peux mettre dans mon dossier que je suis en formation.
Je trouve anormale que les assedic ont un an pour payer des indémnitées kilométrique, mon stage ce termine le 13 juin et j’aurais bien eu besoin de cet argent pour ce mois.
Bref il y a vraiment tout un système a revoir.
Amicalement EMMANUELLE

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> Braquage technologique aux Assedic
20 avril 2003, message de R4F
 

Les assedics, c géant

Cotisation pendant 2 ans ( g 22 ans )
Fin de contrat le 11 / 01
Demande de dossier aux Assedics le 13 / 01
Envoie du dossier fin janvier

20 / 04 / 03 ... bah g toujours aucune indemnisation, mon dossier est toujours "EN COURS DE TRAITEMENT " =/

Mes 25.000 F d’economies sont partis en fumee avec mon nouveau logement.

Chuis bientot interdit bancaire et je peux pas payer mon loyer pour le mois prochain ...

En tout cas ct cool de cotiser pendant 2 ans pour ... bah rien a la sortie

Vive les Assedics ( Au moins a la CAF y sont competents EUH ! )

++

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> Braquage technologique aux Assedic, 1er mars 2004

de toute façon la france et dans la merde il y aura bientot une guerre civil contre l etat

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> Braquage technologique aux Assedic
9 avril 2003, message de zephyr
 

Bien entendu , vu comme vous dés le début de mon chomage je ne serai pas la aujourdhui, c’est à dire encore à me battre contre les assedics, je suis inquiét de ses procédures et je suis déçu que nous les chomeurs ayant contribué au versement pour le chomage, soyons maintenant considérer comme un matricule et rien d’autre.
merci pour cet extrait très représentatif et concret

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> Braquage technologique aux Assedic
23 septembre 2002, message de Claude
 

Excellent, votre article ! On ne peut mieux résumer la démarche de modernisation du service public de l’emploi en prenant l’exemple du call-center. Mais ce n’est que la partie emmergée de l’iceberg. Une illustration de l’évolution de l’Anpe et de l’Assedic. Je pourrai vous raconter des anecdotes qui seraient croustillantes si de nombreux "clients" de l’Anpe n’étaient lésés.

Claude Cherblanc
Conseiller principal de l’Anpe (20 ans de maison)
Secrétaire de la CGT Anpe Nord-Pas de Calais

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> Braquage technologique aux Assedic, anne o’nyme, 14 juillet 2003

Et que dire des dysfonctionnement des ANPE ???

quand une radiation pour 2 mois est prononcee, que l’ANPE leve la sanction, qu’elle demande par fax a l’assedic de bien vouloir proceder a l’IDE retroactive, sans en avoir prealablement modifie le motif de radiation .....

je trouve ca assez baleze, Mr CGT (surtout quand ca prend 1 semaine a faire comprendre aux differents interlocuteurs qu’il suffit de modifier le motif "52" en "49" ou "71" pour que je puisse passer la MA98 (modification des bornes).

mais bon, chaque service a ses inconvenients

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> Braquage technologique aux Assedic, claude, 25 août 2003

Dans ma brève réponse à l’article de Marc Laimé, il s’agissait d’approuver globalement son jugement sur l’évolution de l’Assedic. L’Anpe n’est bien sûr pas mieux lotie. Ses dysfonctionnements sont inadmissibles. Dans les deux organismes, les agents ne sont pas responsables des décisions de leurs directions respectives.

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> Braquage technologique aux Assedic, Mme clerc, 31 août 2003

Ma fille de 20 ans est arrivée en fin de contrat ( AIR FRANCE) le 30 juin 2003, elle avait commencé en Juin 2002.
Lors de son inscription ( déjà l’employeur n’avait pas dit aux CDD qu’ils devaient s’inscrire aux ASSEDIC, donc la première inscription n’a été faite qu’en décembre), ma fille a produit son contrat de travail et les papiers demandés ( qui indiquaient qu’elle travaillait).
Au cours du mois de décembre on lui a versé une petite somme, récupérée ensuite pour cause de (cumul travail) puisqu’elle travaillait, cela c’est normal.
Elle a commencé à pointer à ce fameux UNIDIALOG et en l’absence totale d’informations de la part de l’ASSEDIC, elle a sur la foi des dires de la personne qu’elle a appelé au service téléphonique, pointé qu’elle ne travaillait pas, parce qu’elle était en recherche de travail, en CDD à temps partiel ( 30h).Elle a reçu 2 ou 3 fois des indemnités sans explication, trouvant cela étonnant puisqu’elle travaillait, elle a mis cet argent de côté.
En tre temps, elle est retournée à l’ASSEDIC avec le papier jaune fourni par l’employeur, son nouveau contrat et ses feuilles de paie. Pendant les 3mn réglementaires accordées par l’ASSEDIc, personne ne lui a dit qu’il y avait un problème dans sa situation administrative, ni ne lui a donné la moindre explication. Les choses ont continué ainsi.
Le 30 juin 2003, son contrat est arrivé à expiration et elle a porté les papiers habituels à l’ASSEDIC et là l’employé lui a annoncé brusquement qu’il y avait un trop perçu et demandé si elle n’avait pas la somme sur elle (1567€ !!!!!!), sinon on lui proposait de rapporter un chèque ou de rembourser en 2 fois sous peine de saisie et qu’en toute état de cause elle ne percevrait aucune indemnité. Elle a fourni sansnous le dire un chèque du montant total du trop perçu. Puis elle nous a raconté qu’elle ne toucherait rien ( elle a cotisé 1 an). Je ( je suis sa mère) l’ai accompagné et l’on nous a accordé les 3mn réglementaires pour nous redire que pour cause de déclaration tardive ( erreur dûe à mauvaise info de la part de l’ASSEDIC) elle ne recevrait rien.
J’ai demandé à parler au responsable, nous avons dû insister et finalement au bout de 20mn quelqu’un est arrivé qui nous a dit que nous étions de mauvaise foi et nous demandé de partir.
J’ai donc sur les conseils du site de l’ASSEDIC contacté le médiateur de la république fin Juillet, il attend la réponse de son correspondant.
Le lendemain de cette visite, une dame nous appelé pour nous dire que notre bonne foi avait été reconnu et de demander un de la dette ( pourquoi puisqu’il n’y avait plus de dette !!!)
Ma fille n’ayant plus de ressources depuis fin juin, nous l’avons emmnené avec nous en vacances.
Nous avons prévenu l’adjoint du directeur de l’ASSEDIC de son absence pendant 3 semaines, il nous a dit de prévenir l’ANPE.
A l’ANPE, on nous a dit que c’était le rôle des ASSEDIC et on nous a fait là un papier attestant de notre passage et de l’inscription de l’absence.
Ce papier a été transmis à l’ASSEDIC immédiatement et j’ai vérifié que c’était bien enregistré. Malgré cela pendant les vacances ma fille a été radiée ( comme des milliers d’autres )pour absence non signalée ( j’ai l’attestation de l’ANPE).Elle a été réinscrite.
A notre retour fin Août,nous avons trouvé le dossier de demande d’allocation simplifiée ( réexpédié par nous 1 mois auparavant) retourné avec une demande de documents déjà présents dans le premier envoi et présents dans le dossier retourné à fournir. Dossier à rapporter.
J’ai donc pris 1/2 journée pour accompagner ma fille. La veille une personne du contentieux m’avait dit qu’une fois le dossier rapporté, une indemnité serait débloquée. Le même adjoint du directeur nous reçu après une longue attente pour se contenter de nous réexpliquer le fonctionnement de cette ASSEDIC, dont la politique est paraît-il de ne pas revenir en arrière et refusant de répondre à ma question ( jusqu’à ce jour, nous n’avions encore reçu aucune lettre notifiant la décision prise, tout était verbal) oui ou non ,ma fille recevra t-elle les indemnités pour lesquelles elle a cotisé pendant 1 an ???
Il a fallu plus de 3/4 d’heures pour obtenir un non, toujours verbal.
Nous sommes parties en prévenant que, en suivant les conseils du site de l’ASSEDIC, nous avions prévenu le médiateur et le député.
Le lendemain, nous sommes allées à l’ANPE,et l’on nous a dit qu’il y avait une mention de rejet, mais que eux ne voyaient pas pourquoi puisque tout semblait normal ( travail déclaré, entretiens effectués etc...) et que l’ASSEDIC avait dû faire une erreur et refusait de l’admettre. A l’ASSEDIC, on n’a jamais demandé à ma fille de fournir une copie de ses fiches de paie, présentées lors de ses visites). Il parait que ce n’était pas suffisant de les montrer, que fallait-il en faire alors ???.
Nous nous sommes rendues à l’ASSEDIC le 26 Aôut au matin et le jour même, son dossier était rejeté ( le directeur était paraît-il en vacances, tout comme en Juillet.
Qui statue dans ce cas, combien de temps cela prend-il ????
Le samedi soit le surlendemain, nous avons reçu une lettre menaçante ( émanant du contentieux) et disant que j’avais preuve d’agressivité à l’égard d’un agent de l’ASSEDI et que je me verrai interdire les locaux si cela recommençait et que je n’était pas l’allocataire ( Je suis professeur et élue municipale et en général polie)( sur le site de l’ASSEDIC il est indiqué qu’en cas de problème, l’allocataire peut se faire accompagné par la personne de son choix).
Toujours pas de notification écrite motivée du rejet ( demandée en Juillet). Elle est finalement arrivée le lendemain, indiquant que ma fille n’avait pas travaillé du tout et donc n’avait droit à aucune indemnisation.
J’ai appelé l’UNEDIC qui trouve tout cela très anormal et doit intervenir auprès de l’ASSEDIC, nous attendons aussi le retour de vacances de la personne contactée par le médiateur.
Par contre un indû oublié vient encore d’être réclamé ( alors même que ma fille ne dispose plus que de 100€ ( insuffisant pour acheter une carte orange pour chercher du travail. Pas non plus d’aide à la formation etc...
Cette fois-ci, nous demandons un étalement de la dette.
Nous réfléchissons sans arrêt à tout cela.
J’ai demandé quel intérêt aurait un fraudeur à présenter ses feuilles de paie et ses contrats de travail, s’il voulait frauder volontairement. Seul quelqu’un travaillant au noir a intétêt à le faire, mais pas un employé de la Compagnie AIR FRANCE !!!! dûment déclaré à son employeur.
Comment se fait-il, comme on nous l’a dit à l’ANPE (très gentils)que nul disfonctionnement ne leur ait été signalé avant le 27 Août ??? Et encore il n’est indiqué que REJET.
Que pouvons nous faire ??
Il n’est pas question de capituler..
Désolée de la longueur de ce message.
Merci d’avance de l’aide que vous pourrez nous apporter, si vous le pouvez.
Mme clerc
clercs@aol.com

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> Braquage technologique aux Assedic, Claude, 4 septembre 2003

Madame Clerc,

J’ai lu attentivement votre long message. J’avoue ne pas avoir très bien saisi la chronologie des évènements ni compris complètement leur enchaînement. Il me semble, cependant que toute l’information dont votre fille avait besoin ne lui a pas été donnée. Je vais essayer de vous aider avec un bon tuyau. Peut-être le savez-vous, mais l’Assedic dont dépend votre fille possède un conseil d’administration. Ce dernier est composé de représentants des syndicats (CGT, FO, etc...) et de représentants patronaux (Medef, CGPME). En règle générale, ces administrateurs sont très à l’écoute de ce qui se passe à l’Assedic dont ils ont la responsabilité. IL faut que vous en rencontriez un, issu de l’une des organisations pré-citées de votre choix. Vous lui expliquerez la situation de votre fille. Surtout, respectez bien la chronologie des évènements.

Claude

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> Braquage technologique aux Assedic
20 août 2002, message de RAS LE BOL DES PSEUDOS INFORMATEURS
 

Quand la désinformation frappe !

A en croire l’auteur de cet article,les agents de l’Assédic, dont je suis, sont des foutriquets irrespecteux des droits de leurs usagers.

Si,comme lui, on juge sur des informations erronnées, que penser de son article ?

Où est il allé chercher des "call-centers" privés qui n’existent que dans son imagination ?

Où a-t-il pêché cette règle selon laquelle l’indemnisation, avant la mise en place du nouveau système, démarrait obligatoirement au lendemain du dernier jour de travail ?

Depuis toujours c’est la date d’inscription, physique et aujourd’hui téléphonique qui sert de point de départ à l’application réglementaire de l’ouverture de droit.

En la matière le nouveau principe de fonctionnement n’a rien changé.

Qu’un travailleur privé de son emploi s’inscrive avec retard a strictement les mêmes conséquences aujourd’hui qu’hier.

De plus il n’est pas indispensable de disposer de l’ensemble des documents pour procéder à son inscription contrairement à ce que l’auteur laisse croire.

Je considère quant à moi comme un progrès la possibilité qui est maintenant offerte à nos usagers de procéder à une démarche administrative par téléphone sans avoir besoin de se déplacer, parfois de fort loin, ni de perdre leur temps dans les files d’attente.

Enfin, pour répondre à d’autres intervenants,je précise que nous cotisons comme eux au régime d’assurance chômage
et que, salariés du secteur privé, nous ne bénéficions d’aucun privilège en matière de sécurité de l’emploi.

Et si les agents de l’Assédic ne sont pas supérieurs aux autre salariés,ils ne leur sont pas non plus inférieurs en ce qui concerne la conscience professionnelle.

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> Braquage technologique aux Assedic, 21 juillet 2003

100% d’accord
la mutualisation du systeme par sa numérisation et son automatisation sont un plus. plus d’information, plus de pécision , les déplacement sont "réservé" a des entretiens. Pour ma part j’ai trouvé des gens compétents.(mais je tiens pas à rester au chomage pour autant)

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> Braquage technologique aux Assedic, HL, 1er septembre 2003

Bien dit, mais il me saurait gré de savoir comment doit on s’inscrire ???
j’en perds mon latin ....

a ce jour 01/09/03 que doit on faire ??

peux t’on aussi m’expliquer la réadmission en terme de droits ... et de remunération ...

merci par avance

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> Braquage technologique aux Assedic, 24 janvier 2006

à lire votre intervention , je m’aperçois que tout comme moi vous faites partie du personnel de l’ ASSEDIC en rappellant quelques vérités " techniques" .
Cependant, les call centers privés n’existent pas encore mais ce sont des plate formes telephoniques avec des agents ASSEDIC (souvent nouvellement embauchés et aux compétences limitées qui baclent le travail en bafouant souvant la réglementation).Enormément d’erreurs aux téléphone qui sont rarement rattrapées saud si le demandeur d’emploi rale !
La ou je ne suis pas du tout d’accord avec vous c’est quand vous parlez de progrés concernant le téléphone, j’ai l’impression d’entendre mes cadres !!
Maintenant on oblige les chomeurs à prendre rendez vous et à téléphoner au 0811-01-01-...(n° payant) et donc à gagner du fric sur le dos des demandeurs d’emploi, sans parler de la déshumanisation du service !

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> Braquage technologique aux Assedic
19 juillet 2002, message de portail philippe
 

travaillant aux assedic je tombe par hasard sur cet article et me voila quelque peu surpris
ne croyez pas que je defends ma chapelle je suis le premier a reconnaitre les dysfonctionnements qui existent au sein de ma boite
cependant il y a assez de vrais problemes sans besoin d’en inventer de faux qui ne se posent pas
je ne mets pas en cause en bonne foi l’auteur de l’article mais bien plus sa meconnaissance du systeme d’inscription qu’il entend denoncer
je ne me degonfle pas pour des explications impartiales possibilite de me joindre
philippeportail@msn.com
je vous salue

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> Braquage technologique aux Assedic
16 avril 2002, message de Wali
 

Je suis moi dans un des cas que vous citez dans votre article et je trouve cela tout simplement scandaleux. Tout ceci à la suite de 6 ans de bons et loyaux services dans une entreprise,j’ai appelé la hotline assedic 1 mois après mon licenciement n’ayant pas été informé, ça donne envi de retravailler pour payer ces crapules qui disent nous aider.
Moi je crois que le système est fait tout simplement pour les pires escrocs. Mais à quoi bon rêver d’un monde meilleur lorsque c’est le pouvoir qui manipule....

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> Braquage technologique aux Assedic, khany, 16 février 2006

entièrement d’accord. Au chomage depuis juillet, j’ai accepté des contrats à temps partiels, même si cela ne m’apportait rien au niveau financier, puisque mes salaires étaient déduits des allocations...pire, puisqu’il m’a fallu entamer des frais pour les déplacements.
Je croyais qu’être honnête payait, et qu’à plus ou moins long terme je cumulerais suffisament d’heures pour ne plus avoir besoin des assedics.
Helas, on me réclame aujourd’hui 1360 euros, simplement parce que l’un des contrats à temps partiel que j’ai accepté (5 heures par semaine) provient de mon ancien employeur (à partir duquel entre autre ont été calculées mes indemnités).
Autrement dit, non seulement je n’ai rien gagné à travailler, mais en plus j’ai tout perdu, puisque je perds mes allocations à venir (le contrat est signé), et je dois rembourser 6 mois d’allocations....
La prochaine fois je bosserai au noir

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> Braquage technologique au
17 février 2002, message de agent hautement qualifie de la fonction allocataire
 

je viens de lire votre article et je me
demande sur quelle base vous ecrivez cela.
je travail a l’assedic de saint etienne
depuis 5 ans et inscrits les demandeurs
d’emploi.
votre notion de "call center" je ne la
connais pas.
nous avons en effet en nomero vert pour informer et aussi inscrire les demandeurs d’emploi, les personnes
qui repondent aux appels sont tous des agents qualifiés et connaissent leur travail.

de plus la notion de date d’inscription est toujours en cas de
delai entre la date de fin de contrat de travail et l’inscription revisable
par l’anpe et 95% des demandes
d’inscription retroactive sont acceptees par celle-ci .

vous avez ecrit un article sans connaitre se qui se passe sur le terrain tous les jours.

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> Braquage technologique au, 16 avril 2002

et ça travail aux assedic bababababa

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> Braquage technologique au, ginette, 31 août 2003

Nous, nous avons un cal center appelé UNIDIALOG, c’est un automate et non pas des être humains que nous avons au téléphone.
Ginette

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> Braquage technologique au, 24 janvier 2004

Ce n’est pas un call center mais un serveur qui enregistre l’actualisation mensuelle. Mais si vous préferez les cartes papiers préhistoriques qui se perdaient, ou qui étaient tributaires des grèves postales ou des erreurs d’enregistrement, libre à vous.

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> Braquage technologique au, un chomeur qui en a marre de tou ça, 1er mars 2004

tu dit n inporte quoi toi te derriere ton bureau tous les matin mais arrete de travailer et va t inscrire au assedic et tu vera par toi meme (escuse de t’ avoir tutoyer) c les nerfs ok salut

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> Braquage technologique au, 22 mars 2004

Bonjour tout le monde
J’ai été embauché aux Assedics en CDD après 1 an de chômage.
J’ai donc "la chance" de connaîre les deux côtés du bureau.
Etant au service informatique & téléphonie, je ne suis pas le mieux placé pour parler de législation mais au niveau du call center, il s’agit effectivement d’un disque pour les inscriptions et ça coûte beaucoup moins cher d’entretient que le plus bas salaire légal.
Si vous demandez à avoir une personne physique, vous tomberez sur la seule personne qui a la porte de son bureau fermée et qui, pour la journée, ne s’occupe que du téléphone. Chaque antenne assedic de france a une personne dédiée par jour pour le téléphone.
Tout ça pour dire que les personnes qui vous recoivent physiquement sont les mêmes que celles qui vous répondent au téléphone.

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> Braquage technologique aux Assedic
11 janvier 2002, message de Thierry QUINZEBILLES
 

Bonjour.
Internet, c’est de l’informatique, et pour bien comprendre l’informatique, ilfaut"une certaine culture informatique"
Alors aux assedics (je ne met pas de majuscule quand je ne respecte pas !) on en est toujours à la culture boullier !! Je suis chomeur, ainsi que ma femme, nous avons actualisé notre situation sur le site assedic le 2/1/02 à 9h02 et 9h04. ce jour nous n’avons rien touché. le site internet , et téléphonique nous dit que notre actualisation a été prise en compte, pourtant aujourd’hui nous recevons une lettre de relance nous demandant de nous réactualiser par tél. ce ue nous faisons..... le robot répond que notre actualisation est déja faite !!!!
Non décidément il faut interdire internet aux cons et aux fonctionaires ou pseudos !!
Lundi je vais m’enchainer à la porte des assedics de riom pour foutre le bordel

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> Braquage technologique aux Assedic, Laurianne Sylvien, 15 septembre 2006

t as raison il faut interdire internet aux cons ! comprenne qui pourra

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Braquage des intérêts
8 octobre 2001, message de Walk
 

Les salariés potentiellement victimes de ce robot braquage n’ont plus qu’à systématiser l’envoi d’une lettre aux ASSEDIC dès qu’une menace pèse sur leur emploi. Ca va faire du trafic !

Il paradoxal que l’ASSEDIC contribue ainsi à développer les emplois précaires, très nombreux dans ce type d’emploi peu qualifié.

Un chômeur pointe aujourd’hui par simple appel téléphonique à un automate, ce call center pourrait donc vite être remplacé par une machine.

Je n’imagine pas qu’on puisse ainsi braquer une allocation de chômage. J’imagine que le date réelle de cessation d’activité doit être prise en compte à posteriori. Avec bien sûr les problèmes que celà implique.

En réalité le braquage me semble consister surtout en un différé de paiement, bien pratique malgré tout.

Un peu comme actuellement il se produit des radiations "par erreur informatique", qui doivent bien arranger les trésoreries publiques et les comptages statistiques.

Quand il s’agit de payer, tout délai est lucratif...

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> Braquage des intérêts, 8 octobre 2001

Hélas, mon bon monsieur. Que nenni ! C’est bel et bien la date d’appel au call-center qui est prise en compte. Il est aisé de le vérifier auprès de toute personne concernée...
Cordialement.

Répondre
> > Braquage de l’allocation (SIC !), Walk, 8 octobre 2001

Quel monde de mmmmm ...

Merci pour ce SIC.

A votre place (à tous), j’enverrais tout de suite un préavis de chômage.

On peut aussi se dégourdir les jambes en allant téléphoner ce préavis depuis l’ASSEDIC, histoire aussi de ne pas oublier ce que çà fait.

On peut se demander pourquoi il faut se déplacer pour ... téléphoner. Car il n’y a semble t’il pas de contrôle de l’identité lors de l’accès aux téléphones.

Répondre
> > Braquage des intérêts, Erous, 9 octobre 2001

Tout a fait vrei mais inexacte quand même...

En effet c’est la date d’appel qui fait foi pour le début des indemnités, mais pas pour la durée de la couverture.

L’arnaque est donc sur le repport du paiement (5, 10 jours ou plus) et surtout un gain quand le chomage s’arrête avant la fin des droits.

Gratter quelques jours par ci par là c’est toujours ca de pris... La duplicité administrative est sans borne

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> > > Braquage des intérêts, 13 octobre 2001

Donc oui... Ignorant alors toutes ces subtilités, licencié le 10 Juillet j’ai attendu longtemps de mon entreprise en redressement judiciaire la remise de la fameuse feuille jaune. Je l’ai reçue fin Août, ai téléphoné aussitôt etc... Bref, pour mon chômage du 10 Juillet au 10 Septembre (où j’ai recommencé à bosser, pour la même boîte !!), je toucherai 0f.

Si l’on peut compter, large, un mois pour lequel c’est convenu (15 jours de congés payés, 7 jours de "différé" mais pas d’indemnités de licenciement ni quoi que ce soit : c’était une rupture anticipée de CDD), bin y’a un mois qui disparaît.

Et c’est ...normal.

J’aurai pu bénéficier d’indemnités assedic du 6 septembre au 9 septembre (veille de ma reprise de travail), mais comme j’ai bossé du 10 au 30, soit 105 heures, je suis en quelque sorte trop riche... Merde j’ai "perdu" 300 balles alors.

Parce que le plus drôle, c’est que j’avais déjà des droits assedic, du temps où je gagnais à peine 5000 francs par mois, et que j’avais eu droit à des indemnités : 3000f, soit en gros 80% de mon salaire (hmm pas très fort en maths, m’agacez pas).

Mon dernier boulot, je gagnais 9000f par mois (et cotisais donc en conséquence), mais ceci n’empêche pas que mes droits sont ouverts pour... 3000f, itou. Soit le tiers de mon salaire (soit mon loyer, à 150f près). Mais on a eu le plaisir de m’annoncer qu’au lieu d’y avoir droit pour 6 mois seulement, je pourrais en bénéficier pour 15 mois.

Kewl.

Autrement dit, plutôt que d’avoir de quoi"vivre et rester propre, et digne", il leur semble plus logique de me filer une aumône ridicule qui ne peut me servir *à rien*. Et la durée là-dedans. Bin de toutes façons, que j’ai droits à 3 cacahuètes pendant 2 mois ou 56 mois, ça revient au même : je ne pourrai me permettre de passer ne serait-ce qu’une semaine à chercher quelque chose, il me faut un boulot quelconque dès le jour même où je perdrai le précédent....

Répondre
> > > > Braquage des intérêts, 20 novembre 2001

9000 francs de salaire et 3000 francs d’indemnité, il y a un probléme. si tu es cadre tu dois toucher 57 % de ton salaire "brut" moins la csg. Et en salarié le calcul est encore plus avantageux dans cette tranche de salaire. Alors à mon avis tu devrais faire immédiatement une réclamation au asedic, te conseillant d’adresser une lettre AR au directeur des assedics de paris, tout en informant ton agence local pour qu’il flipe un peu

fabrice

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> Braquage des intérêts, anonyme, 4 mai 2002

au lieu de perdre son pognon en lettres recommandees, autant aller recuperer les textes du reglement annexe a la convention du 01/01/97 (qui s’appliqu a ce cas precis)

article 35 §3 : en cas de readmission, il est procede a une comparaison entre le reliquat du droit precedent et le nouveau droit. le montant global le + eleve est accorde.

traduction :
15 mois a 3 000 f = 45 000 f (ancien droit)
4 mois a 5 600 + 3 mois a 4600 f = 36 200 f (nouveau droit)

les anciens droits sont donc repris

c’est aussi simple que ca.

 
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> Braquage des intérêts, 4 décembre 2002

Rin compris ...
Je croyais que les droit étaient calculés sur les 8 ou 12 derniers mois et que cela dépendait de la durée de cotisation précédant la perte d’emploi (10 ou 14 mois).
Quoiqu’il en soit si le gars à travaillé ces 8 mois à 9000 frs / mois ( pas de calculette pour l’euro)une allocation à 3000 balles tient de l’arnaque. Ce ne sont pas des comptes fumeux et peu probants qui diront le contraire(on doit faire un pro-rata sur le nombre de jours travaillé non ? puisque l’indemnité est journalière. Je ne vois pas ça dans la démonstration).

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> Braquage des intérêts, 14 juillet 2003

le montant de l’allocation est calcule ( a la date ou etait poste le message, je tiens a preciser) sur les 4, 6, 8 ou 12 derniers mois selon les filieres (4 mois / 8 mois, 6 mois /12, 8 mois sur 12 et 14 moi sur 24 mois

ensuite une fois que l’allocation brute est calculee, on la multiplie par la duree reglementaire (avec ou sans degressivite selon la reglementation en cours) et cela donne un capital global

ensuite on compare l’existence entre un droit courant et un eventuel reliquat de droit precedent et c’est le capital global qui est verse

en traduction, quelqu’un qui fait un C.E.S. a droit a environ 13 euros pendant 700 jours (convention 2003) si par la suite (sans avoir epuise de son capîtal ouvert) il fait un contrat de 6 mois au SMIC, il aura droit a 213 jours a 24,24 euros e

et pas besoin de calculatrice pour comprendre que 700 j a 13 euros donne un capital superieur a 213 jours a 24,24 euros

voila

ca peut paraitre un peu brouillon, mais il suffit de lire les textes reglementaires, c’est ecrit noir sur blanc

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> Braquage des intérêts, spego, 29 novembre 2005

Je suis au chomage depuis 11 ans ..En fait par choix je suis resté ce qu’il convient d’appeller "intérimaire professionnel" dans un secteur ou les missions ne manquent pas heureusement. Je m’arrete de travailler l’été pour garder mes enfants. Or en onze ans l’ANPE ne m’a jamais rien proposé, il est vrai que je n’ai rien demandé et ne s’étonne pas que je reste intérimaire depuis ce temps. Je reçois de temps en temps une demande de justificaton recherche d’emploi, je réponds en envoyant la photocopie de la carte de visite des agences ou je suis inscrit et explique qu’a mon age (50 ans) et à mon niveau d’étude (BEP comptable) il n’y a que les agences d’intérim qui veulent de moi cela à toujours été accepté sans discussion depuis 11 ans.

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> Braquage des intérêts, 30 novembre 2005

spego ce n’est vraiment pas bien ce que tu as fait depuis onze ans et en plus tu t’en vantes... Bel exemple !

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> Braquage des intérêts, le braqueur du 91, 5 décembre 2005

moi je dit quil avait felicitation

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> Braquage des intérêts, le braqueur du 91, 5 décembre 2005

bravo moi je dit bravot

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