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Beyond the Digital devide
vendredi 19 septembre 2003




L’Oxford Internet Institute qui organise du 17 au 20 septembre une conférence Information, Communication, Society publie une étude sur les usages d’Internet en Grande Bretagne (graphiques en pdf). Selon cette étude portant sur un échantillon de 2,030 personnes âgées de 14 ans et plus, le critère déterminant pour l’utilisation d’Internet est l’âge et non l’appartenance à une classe sociale.







> Beyond the Digitial devide 21 septembre 2003, par ARNO*

A la lecture des graphiques, la différence sociale est tout de même un facteur prépondérant.

La seule information « nouvelle » est le fait que, oui, pour les « élèves », l’accès à l’internet est très fort : 100% pour les classes sociales aisées, 80% pour les plus pauvres. Là, effectivement, la « fracture numérique » basée sur la classe sociale est nettement moins importante qu’on pouvait le penser.

Cependant, il y a quelques tableaux sur la fréquence d’utilisation, le type d’utilisation, mais là le critère social a disparu. Donc il reste une différence possible et très importante : est-ce que les « pupils » pauvres utilisent l’internet de la même façon que les « pupils » riches ? Est-ce que les uns surfent comme des malades à la maison sur l’ordinateur perso dans la chambre pendant que les autres n’ont pour utilisation réelle que le cours d’informatique hebdomadaire à l’école ?

Et si l’on s’intéresse aux autres classes d’âge, les différences liées aux classes sociales redeviennent tout de même très importantes : 80% pour les classes les plus aisées, 46% pour les plus pauvres. Chez les retraités, on passe de 38% à 9%.

Donc, si je lis bien : la « fracture de l’âge » fait passer de 90% chez les « pupils » (en gros) à 70% chez les gens en âge de travailler. Par contre, côté « fracture sociale », chez les gens en âge de travailler, on passe de 80% pour les classes supérieures à 46% pour les plus pauvres.

Ce qui permet donc tout aussi bien de conclure que la fracture numérique est plus liée au statut social qu’à l’âge, non ?

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