Suite à la publication du communiqué « TELEPHONIE MOBILE
Rebond de la croissance du parc des mobiles :
Plus de 3 millions de clients mobiles supplémentaires en France sur l’année 2003 » par l’Autorité de régulation des télécoms (ART), le directeur général de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), Pascal Rogard, écrit au président de l’ART Paul Champsaur dans une lettre du 26 janvier 2004 :
« Je pense que vous n’ignorez pas que les services multimédia dont vous parlez et en particulier le téléchargement de la musique et des films sont dans la quasi-totalité des cas illégaux et constituent une atteinte très grave aux droits de propriété intellectuelle des auteurs, producteurs et artistes-interprètes.
Les créateurs d’œuvres musicales, cinématographiques et audiovisuelles sont actuellement victimes d’un pillage systématique de leurs œuvres et le développement de l’internet à haut débit est largement favorisé par un transfert de valeur des industries du contenu vers les industriels des télécommunications.
Je souhaite qu’à l’avenir vous puissiez condamner fermement la piraterie et que vous attiriez l’attention des opérateurs sur la nécessité d’une collaboration active permettant d’associer le développement de la société
de l’information et le respect de droits de propriété intellectuelle auquel notre pays est profondément attaché. »
Mais que penser du système d’aides déjà payées par les contribuables ? Ah oui c’est dans l’intitulé, il ne s’agit ni de racket, ni de piraterie, mais d’une « aide ».