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Procès Napster : le copyright joue sa peau
mardi 3 octobre 2000
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LES BRÈVES
samedi 9 octobre
vendredi 18 juin
lundi 24 mai
vendredi 12 mars
samedi 21 février
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« C’est cette semaine à San Francisco que s’ouvre le procès en appel opposant le plus célèbre site gratuit d’échanges de fichiers musicaux à l’industrie du disque. Un procès dont les enjeux sont cruciaux. », un article d’Arnaud Gonzague. VOIR EN LIGNE : Transfert
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> Procès Napster : le copyright joue sa peau
15 janvier 2001, par Martin(BAB) Jean
Bonjour a vous tous, que vous soyez amateur de NAPSTER ou que vous soyez comme moi, un de ceux qui croit que NAPSTER, mène les petits groupes québécois à leur perte. Je crois que tous le monde devrait prendre conscience qu’à chaque fois que quelqu’un COPIE un CD au COMPLET sur NAPSTER, il DIMINUE de beaucoup la CHANCE, qui est pour les groupes de la relève, de pouvoir progresser tant au niveau matériel, que musical. Je comprend les gens de vouloir faire entendre un groupe à un de leurs amis, c’est même un excellent moyen de PUBLICITÉ, mais la politique ne serait-elle pas de premièrement, communiquer au groupe en question, le désir de vouloir COPIER une de leurs CHANSONS sur NAPSTER. Deuxièmement, planifier avec le groupe combien de chansons seront COPIÉES. Finalement, RESPECTER L’ENTENTE. Martin,au nom du |
> Procès Napster : le copyright joue sa peau
15 octobre 2000, par Jack Minier
Sacré problème que le contournement de copyright. En effet, Napster peut être considéré comme un partage entre amis de quelques moments de plaisir commun, tout comme on prète un CD (acheté très officiellement) à un ami pour qu’il l’écoute, pour lui faire connaître un nouvel artiste... En ce cas, nul délit. On peut bien le prèter à cinquante personnes à la suite si on a cinquante amis (qui vous le ramènent ! ;c). Mais on n’a pas le droit de de faire écouter en public sauf en payant des droits d’auteur à la SACEM. Mais il est un autre aspect du problème, complètement éludé (et pour cause) par les arguties des anti-Napster (essentiellement les majors de l’édition artistique), c’est l’énorme impact publicitaire qu’implique cette propagation incontrôlée, et à sans doute incontrôlable, des fichiers MP3. Et ceci, quel que soit le verdict issu du procès contre Napster, car il y aura toujours, demain ou après demain, un autre logiciel permettant d’échanger des fichiers, et ce n’est pas le logiciel Napster qui les grave. Le problème des droits d’auteurs (protégés par le copyright international) ne concerne pas que le domaine musical, et il n’y a pas que Napster. Les auteurs littéraires ou les auteurs de logiciels sont logés à la même enseigne que les artistes musicaux, et les copies illicites circulent de la même manière. Pourtant, ce sont surtout les Majors du showbiz qui s’attaquent à Napster. Pourquoi ?... A bien regarder les choses, QUI a vraiment à perdre dans cette affaire ? Sont-ce vraiment les artistes, les auteurs ?... Est-ce que vraiment ce sont leurs droits d’auteurs qui sont en danger ? Ne seraient-ce pas plutôt les marges bénéficiaires monstrueuses des maisons d’édition, maîtrisant de moins en moins la diffusion des oeuvres de leurs "écuries" ? Sur un CD vendu, un artiste touche 5F quand l’éditeur en touche 25F ! Le véritable problème ne se trouve-t-il pas dans cette disproportion et dans le prix d’un CD en magasin ? Les véritables auteurs et créateurs ne sont-ils pas otages du système ? Concernant l’édition littéraire, le conflit latent est moins centré sous les projecteurs de l’actualité, mais de nombreux éditeurs "papier" considèrent encore le Net comme l’ennemi. Ils ont tort ! Le Net est l’instrument de promotion complémentaire de leur activité d’édition classique. Pas son concurrent. Il est aussi un révélateur de talents, ces talents laissés de côté par le système établi dans leur corporation, et qui tend clairement à favoriser les têtes d’affiche médiatiques au mépris des petits auteurs de talent mais inconnus du grand public. Nous sommes dans un "monde marketing" où l’argent est roi. Faut-il le renier ? le combattre ? l’abolir ? Evidemment non. Il faut le reconsidérer, il faut simplement lui rendre le seul rôle acceptable qui est le sien. Celui de moyen d’échange, non de but final. Ce n’est pas Napster qu’il faut combattre. C’est l’exploitation outrancière des talents par des marchands de matière plastique. Jack Minier |