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L’e-mail, un mouchard pour patrons britanniques
jeudi 5 octobre 2000




« En Grande-Bretagne, Big Brother n’est plus seulement un jeu télévisé. Il va bientôt faire irruption dans les entreprises. A partir du 24 octobre, les patrons pourront espionner les e-mails et les appels téléphoniques de leurs employés. La nouvelle réglementation, annoncée mardi par Patricia Hewitt, la ministre du Commerce électronique et des PME, leur permet d’effectuer en toute liberté des contrôles de "routine" sur n’importe quelles communications virtuelles ou non afin de vérifier qu’elles entrent bien dans le cadre du travail. », un article de Christophe Boltanski.

VOIR EN LIGNE : Libération






> L’e-mail, un mouchard pour patrons britanniques 11 octobre 2000, par mict

Je travaille depuis trois ans dans une société americaine basée a Londres, et nous utilisons l’email intensivement. La pratique qui consiste a regarder les emails de ses employés est déja quotidienne, bien qu’encore illégale.
Toutes les emails qui sont laissés sur le system durant la nuit sont enregistrés par le back up quotidien, et quand des employés quittent la société, un acc
à leur compte est passé à leur manager. La premiere chose que font ces managers quand ils ont accés à ces comptes, est de lire le contenu de tous les emials personnels stockés par leur ex-employés.
Quelques jours aprés le départ d’un employé commence alors les rumeurs sur sont comptes, rumeurs alimentées par la lecture de leur compte email. Evidemment personne ne proteste, mais essaye de faire en sorte de supprimer tous les emails qu’ils reçoivent avant le back-up du soir. Malheureusement certain emails arrivent durant la nuit, et si au matin je vois des emails personnels dans ma boite, je sais qu’ils seront lus le jour de mon denvironment départ.
Ainsi si les emails peuvent etre interceptés, je ne pense pas que cela sear fait pour réenforcer un pouvoir patronal bien vague dans nos entreprise de plus en plus a-hierarchisées, mais simplement par pure méchanceté et bassesse, les deux mamelles de notre vie de bureau.

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