IRIS (Imaginons un Réseau Internet Solidaire) réagit promptement
et clairement aux mesures d’exception de lutte contre le « terrorisme »
votées sans débat et sans recul par le Sénat, sur proposition populiste
d’un gouvernement hypothétiquement « de gauche ».
«
Anticonstitutionnellement, c’est ainsi et en toute connaissance de cause que le Sénat a adopté le 17
octobre 2001 des mesures d’exception, gravement attentatoires à la démocratie et aux libertés élémentaires
garanties par la constitution. Ces amendements ont été adoptés malgré les efforts, notables en ces
circonstances, des sénateurs du groupe CRC (Communistes, Républicains, Citoyens).
Le gouvernement a décidé de poursuivre sa surenchère sécuritaire, si bien accueillie par la majorité comme
par l’opposition, faisant fi des réactions largement exprimées par les associations de défense des droits de
l’homme et des libertés, comme par des syndicats.
Malgré les spécificités de nature et d’objectifs de chacune de ces organisations citoyennes, leurs analyses
convergent fortement pour contester un ensemble de mesures allant bien au-delà du seul contrôle de
l’usage d’Internet.
L’association IRIS (Imaginons un réseau Internet solidaire) a ainsi pris l’initiative le 12 octobre 2001 de la
« pétition pour préserver la démocratie et les libertés » qui a déjà recueilli plus de 500 signatures
individuelles et celles des associations, syndicats ou collectifs suivants : Acrimed, @cusi, Les Alternatifs,
Alternatives citoyennes, AntiDémocrature, APL, ATTAC, Axes cyber Femmes, Conjugaisons, CREIS, Faut
Réagir, GlobeNet, Ingénierie de l’Evaluation, IRIS, L’Autre Net, LSIJolie, R@S, Rézo Citoyen, Samizdat, SM,
SMG, SNJ, SNUI, SUD-Communauté Urbaine de Dunkerque, SUD-Etudiant, SUD-PTT, SUD-Santé-Sociaux,
YEBA !. [...] »