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L’ordinateur qui se prenait pour un journaliste
mercredi 6 mars 2002
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LES BRÈVES
vendredi 17 novembre
mercredi 6 octobre
jeudi 20 mai
lundi 29 mars
vendredi 12 mars
vendredi 2 janvier
jeudi 16 octobre
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Ce n’est ni le Hal de 2001, l’Odyssée de l’espace ni le Deep Blue qui a fait trembler Kasparov. Mais le nouveau programme d’intelligence artificielle mis au point par les chercheurs de l’université Columbia, aux Etats-Unis, pourrait bien estomper un peu plus la frontière entre les aptitudes de l’homme et celles de la machine. Que les journalistes en soient conscients, la rédaction d’une dépêche n’a rien de surhumain, ou plutôt de spécifiquement humain, puisqu’un ordinateur peut désormais s’en acquitter. A partir de données glanées en ligne, le logiciel hiérarchise l’information. Selon la fréquence des mots-clés et leur place dans le texte, le programme est en mesure de construire son résumé. Les nouvelles sont alors réparties par ce cybercerveau dans différentes rubriques (international, finance, etc.). Que reste-t-il aux héritiers d’Albert Londres ? La sacro-sainte analyse. Columbia Newsblaster peut compiler, hiérarchiser, synthétiser, mais pas réfléchir, interpréter et encore moins effectuer des corrélations avec des événements antérieurs. Le nouveau programme est, en revanche, un outil au service des journalistes, en lui fournissant la synthèse de milliers de dépêches que ces derniers ne pourront pas lire intégralement. VOIR EN LIGNE : La page du l’université Columbia consacrée au Newsblaster
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Con science ?
8 mars 2002, par Anoma Loki
Ainsi, une seule ligne de commande en root suffira à étouffer une affaire. Quelle avancée décisive en ce monde de l’information. |
Faites nous confiance...
7 mars 2002, par Lns
Les robots ne passeront pas ! |
> L’ordinateur qui se prenait...
6 mars 2002, par Tribal
Des "robots-journalistes" pour remplacer Daniel Pearl (et quelques autres qui y ont laissé leur vie)
> > Les robots pensent pour toi !
6 mars 2002
On empêchera pas la passion d’animer les hommes. Et le regard, la compréhension humaine, la subjectivité d’un regard sur le monde, c’est aussi cela le journalisme. L’objectivité est une utopie positiviste, et le seul intétêt du journalisme (ce qui le distingue entre autres du discours analytique des sciences humaines) réside dans ce rapport des faits au témoin humain. Qu’on envoie les robots sur les lignes de fronts, que les humains les observent et puissent venir nous raconter le choc, la bataille, et tutti quanti. Et puis l’homme est plus habile au mensonge, et je préfère encore la magie d’une mystification, que l’erreur plate et bête d’un programme sans réflexion. Si le journalisme robotique s’apparente au traducteur automatique, même Marianne nous paraîtra bientôt un bon journal !
> > > Les robots mentent po
11 mars 2002
Tu as mis le doigt dessus : La différence dans le traitement, c’est la vérité... |