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> Merci Lefayot !
15 janvier 2001,
message de Alex
Mamzelle caféïne,
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> Merci Lefayot !,
16 janvier 2001
Trés mode ces temps dans le coin de taper sur ceux qui ont le malheur de ne pas pleurer face à l’hécatombe. Normal, ce qui est étrange est que le monde ait pu croire que ces "start-up" étaient viables. Ce qui est étonnant c’est que les médias aient été complices en en rajoutant une couche de crédibilité. Ce qui est un peu effrayant c’est de savoir que les grosses entreprises multimédia vivant sur le dos des start-up risquent aussi de devoir licencier. Personne ne rigole. Et cet article est effectivement limite caricatural, mais il n’est pas con du tout, si on veut bien le lire. Le fait de prendre la défense du patron est donc mode. On ne rigole pas des jeunes entreprenautes qui ont joué, et qui perdent. Non, on ne peut pas rire. C’est indécent. raccourcis lapidaires.
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> Merci Lefayot !,
Lefayot,
16 janvier 2001
Très élégant vraiment ! Voilà une dame qui parle de vrais problèmes, pas de branlette pour nerds frustrés ("t’as vu monculsurlacommode.com s’est gaufré ! Niark niark !"). C’est à dire des conditions de travail, du fait qu’on n’a pas toujours un petit chef au cul dans la new-economy, ou qu’on ne se fait pas virer pour cause de grossesse, contrairement à la old-economy (tiens va faire un tour dans l’industrie, grand garçon qui sait tout, tu verras). Des préoccupations de gens qui bossent et qui préfèrent bosser dans des conditions décentes. Des trucs de gonzesses, quoi. D’ailleurs, elle à rien compris à la problematique, cette conne. Normal, c’est une fille. Parce que evidemment le problème, c’est pas la mega-fusion de Vivendi pour le controle des contenus, mais bien J6M qui finance des stratups pour prendre en douce le controle du monde. Sans compter que des gens mal intentionnés pourraient se demander si ce ne seraient pas plutot les banques ou les fonds de pension qui ont aligné la thune, via les fonds hi-tech. Mais bon, t’es un vrai rebelz, toi, alors on ne te la fait pas. Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’ils t’ont fait les startupeux ? Tu t’es fait bouler à un entretien d’embauche ? Ils sont arrogants ? A mon avis , c’est l’hopital qui se moque de la charité ... Et pour finir, Miss Cafeine est tout de même infiniment plus subtile : elle ne defend pas les startups en soi. Elle s’en moque aussi gentiment, elle a de l’humour, de la distance ... Capito ? Et elle s’interroge pour savoir ce que c’est une société solidaire et un organe de "presse" radical : un endroit où on défend les droits des gens ou on se moque des cons qui se plantent parce que ça mange pas de main ? Miss Cafeine a fait une experience : elle la raconte parce que ça la gave un petit peu la langue de bois "vilain startups qui sont tous des salauds et qui vont detruire la couche d’ozone et tuer tous les bébés phoques". Certes son expérience est limitée (elle a pas la prétention de faire une étude de socio), mais elle a au moins le mérite d’exister .... Et de nuancer.
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> Merci Lefayot !,
Alex,
17 janvier 2001
"Peut-on rire d’une start-up qui se viande avant son introduction en bourse ?" Recadrons ce pauvre débat (la dialectique petit prof est contagieuse). Qu’est-ce qu’une start-up ? Les options de sortie sont au nombre de deux : le rachat ou l’IPO. Afin d’être présentable dans le cadre d’une de ces opérations, la start-up utilise les capitaux initiaux (puis ceux de son deuxième voire troisième tour de table) à : 1) se faire connaître (publicités diverses, passage dans capital, article dans le journal du net) 2) embaucher du personnel afin de constituer un visage d’entreprise présentable 3) développer une activité quelconque (très quelconque en général) pour occuper le personnel et appâter les futurs repreneurs ou actionnaires Le chiffre d’affaire étant une composante absente de l’équation, les employés de start-up bénéficient généralement de conditions de travail agréables (cf supra chez caféïne). L’essentiel étant d’avoir l’air occupé. Quel est l’avenir d’une start-up ? 1) cas défavorable : plus de cash, tour de table foiré. 2) cas favorable : on se fait racheter ou on s’introduit C’est vrai tout ça n’est pas drôle... mais moi ça me fait rire. Alex
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> > Merci Lefayot !,
david,
27 juin 2001
Relire . Rélié ? Non... Il y a tellement plus de nuances et de justesses dans ce billet dont tu te moques. Tu ne penses-pas que c’est juste (même si c’est un peu court) ? Faudrait peut-être arrêter de vouloir *garder* tes certitudes. David |
Start-up vs World Company ???
15 janvier 2001,
message de Sisyphe, pousseur de rochers...
Heureux les employés de start-up qui travaillent entre amis... Dans un A lire cet article, ils seraient nombreux, les partisans du web Je suis entièrement d’accord (et je pense que peu me contrediront) sur Il faut le savoir, les start-up servent la mondialisation... C’est un moyen Les start-up ne sont pas en marge l’économie... et je me demande combien Pour une syndicaliste convaincue (n’y voir aucun sens péjoratif...) Je le repète encore, les start-up sont un phénomène de mode. Derrière le BIG BROTHER VOUS DIRAIT : VOUS ETES HEUREUX ICI... VOUS ETES UNIQUE... ON S’OCCUPE DE PS : A tous ces gens si heureux dans leurs jeunes start-up, j’ai envie de citer en ligne : "La start-up canada-dry"
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> Start-up vs World Company ???,
tiyou,
15 janvier 2001
>Les start-up ne sont pas en marge l’économie... >où sont les syndicats dans les start-up... >Réponse : nulle part... Ben oui, c’est dommage... <Et les premières tentatives effectuées outre <atlantique ne se sont pas si bien passées dans ces <jeunes entreprises ou tout le monde s’entendait si <bien... Pas de pointeuse, par exemple, voila une <porte grande ouverte aux abus... Et il y en a tant <d’autre... <Leur but n’est encore une fois pas la <philanthropie, mais faire de l’argent comme tout <entreprise commerciale mais surtout en faire vite <et le plus possible. La start-up est ephémère : ou <... Le seul a gagner le gros lot étant le <créateur... <BIG BROTHER VOUS DIRAIT : <Les start-up sont une façade...
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> syndicats... Caca,
Laurent Martinez,
15 janvier 2001
Bonjour ! (c ; Je n’ai pas l’habitude d’attacher à mes opinions une valeur aussi absolue que celles affirmées autant par les "pro-startups" que les "anti-startups". Voici, entre gris clair et gris foncé, une petite histoire, sur le sujet des syndicats, qui j’espère rappelera à tous que, au-delà des concepts abstraits, le pouvoir est dans les mains d’individus. > où sont les syndicats dans les start-up... Mon père travaillait à Nice-Matin. Peut-être connaissez vous ce modèle de la presse indépendante ? Il y a toujours eu des syndicats, tous les syndicats même. Mon père distribuait les journaux la nuit, un autre "rolling stone", Sisyphe, mais moins résigné... Son travail, c’était 7 jours sur 7, 365 jours par an et il devait lui-même se trouver et payer son remplaçant pour s’offrir 2, 3 semaines de vacances. Ca c’était avant qu’il se bouge le cul et c’était absolument illégal, même dans les années 60, 70. A force d’entrer et sortir 400 fois de sa voiture, il s’est ravagé les genoux. Et après 20 ans, il se retrouve donc petit chef des autres vendeurs. Au lieu de prendre le pouvoir, il a pris ses responsabilités. Il a créé un syndicat autonome à lui tout seul... parmi les tonnes d’autres pauvres petits employés victimes des méchants patrons. Son premier combat : se défendre en justice, attaqué par l’ensemble des autres "vrais" syndicats qui, pour une fois, avait réussi à s’entendre pour le juger non-représentatif ( en france, il faut, entre autre, avoir fait l’armée pour être représentatif, vous le saviez ça ? (c : ). Il gagne le procès, il gagne les élections. Je passe sur les 10 ans de combats qu’il a mené strictement tout seul... parmis les pauvres petits employés victimes des méchants patrons. Vous pourrez imaginer ce que ça représente, ça n’atteindra que 10% de la réalité probablement. Maintenant, toute l’entreprise de distribution est strictement en phase avec le droit du travail. C’est la moindre des choses, pourtant ça a pris 10 ans d’une lutte acharnée autant contre les méchants patrons, que contre les employés soumis que contre les syndicats opportunistes. Ok, c’est un exemple, ok c’est mon père, il vous sera facile de réduire mon discours en mettant mon objectivité en doute. Mais rien n’empêchera cette histoire d’être la réalité, témoin qu’un mec tout seul quand il agit, il change le monde. Un jeune patron requin avant d’être le symbole d’un concept abstrait, startupien ou pas, c’est un individu qui ne se comporte pas avec respect. Il faut peu d’imagination finalement pour comprendre que le problème vient tout bêtement de là et que donc les solutions tiennent tout bêtement à faire pression ( et y’a de nombreux moyens ) pour changer ça. Il faut peu d’imagination finalement ( un enfant en serait capable ) pour comprendre que lorsqu’on dit "moi, je suis bien dans ma boite, c’est pire ailleurs et de toute façon je peux rien y faire" ou lorsqu’on dit "une boite c’est pour gagner du fric et de toute façon les stats prouvent que y’a pas d’humanité là-dedans", on va tout à fait dans le même sens : accepter et donc poser de plus en plus fort dans la réalité l’individualisme. Je constate tous les jours que la conscience collective représente une force plus puissante que la Loi. Il y a tant de Loi non suivies, tant de pressions collectives qui soumettent. Donc, si je ne me trompe pas, seules deux solutions découlent : contraindre la conscience collective par la force ( la Loi ne faisant pas son oeuvre ) pour l’obliger à "bien se comporter" ou, avec persistance, montrer l’exemple, influencer, communiquer agir pour changer la conscience collective et ceci en commençant par soi. La prochaine fois, je vous raconte les syndicats d’IBM, toujours en accord avec Monsieur IBM ! (c ; " Le capitalisme c’est l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Le syndicalisme, c’est le contraire. " Coluche |
> Merci Lefayot !
15 janvier 2001,
message de tiyou
Salut Caféine, Tu viens de traduire de façon beaucoup plus élégante que moi la réponse que j’ai fait la semaine dernière à l’article de Laurent Martinez. Ras le bol que les startups soient les boucs émissaires, ras le bol de subire les amalgames entre deux ou trois startup qui se sont moqués du mode, et ont plumé qulques centaines de petits épargnants, et l’énorme majorité des startup qui sont dirigées par des gens normaux, qui ont juste l’ambition d’être indépendant (comme le web) et d’aller aux bouts de leurs rêves. Salut.
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> Merci Lefayot !,
Une voix d’une autre génération,
15 janvier 2001
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> Merci Lefayot !,
15 janvier 2001
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> Merci Lefayot !,
16 janvier 2001
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> Merci Lefayot !,
chris,
17 janvier 2001
tout le monde ne peut pas être prof ...ou crs. en ligne : les marins oubliés de l’olga J
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> Merci Lefayot !,
17 janvier 2001
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> Merci Lefayot !,
17 janvier 2001
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> Merci Lefayot !,
tiyou,
18 janvier 2001
Je suppose que ce message m’était adressé alors je vais tenter de donner une réponse la plus claire possible. Chaque génération a les rêves qu’elle peut. J’ai 27 ans, et je peux vous assurer que toutes mes années de la classe primaire jusqu’aux années supérieures ont été placées sous l’épée de Damoclès du chômage. Alors vous pouvez trouver que les rêves dont je parlais sont un peu minables. Peut être. Pour conclure, mes rêves à moi se limitent à réussir ma vie le moins mal possible, et à essayer de rendre la vie des gens autour de moi la plus heureuse possible.
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> Merci Lefayot !,
18 janvier 2001
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