|
|
|
|
||||||||||||||||||
|
|
> L’enfance perdue de Philippe Val
24 janvier 2003,
message de Naz
pardon de répondre si tard mais je me demandais si vous aviez essayé avec des mots tels que cornichons, poele a frire, et quelle conclusions vous en tiriez... Avez vous essayé votre méthode de remplacer les mots d’un texte par d’autres avec ceux d’autres intellectuels ? vous avez raison sur un point, c’est de la psychanalyse à deux balles... en ligne : l’enfance perdue de philippe val
|
> L’enfance perdue de Philippe Val
4 février 2001,
message de mict
Tu aurais du continuer au contraire, c’est trés intêressant. Au lieu de remplacer internet par presse, il est aussi trés intêressant de ne rien mettre. On voit ainsi les schéma d’une critique vide. Un paradigme fourre-tout, une manière de critiquer multi-usage, une critique qui ne réfléchit plus sur son bien fondé ou sur son abilité à critiquer, une formule (vendeuse, forcément)ressassée à longueur d’édito. Internet, presse, tu peux aussi mettre commission européenne, économie ou art, une critique qui servirait à n’importe quel concept. Pour économiser des arbres on pourrait aussi vendre cette grille de critique vide une fois pour toute, et le lecteur y mettrait les mots du moment.
echo bouton_block_invisible("message1556");
?>
> L’enfance perdue de Philippe Val,
harelde,
4 février 2001
Le schéma d’une critique vide ne serait que la version commerciale de la critique du vide. Si la même critique est applicable à l’ensemble des champs de la spécialisation, c’est que ces spécialisations apparentes sont les manifestations d’une seule totalité. Le même discours est effectivement applicable au journalisme, au marketing, à l’art et à tous les domaines de la "communication" de masse. Avec un esprit paranoïaque, on en arriverait facilement à la conclusion que la fonction de ces spécialisations est justement la production régulière et continue de vide. La critique peut donc être transférée sur Internet tant que la "communication" est réduite aux rapports entre un émetteur et un récepteur passif. Le plus intéressant sur le web n’est donc pas tant ce qui s’y lit que ce qui s’y passe.
echo bouton_block_invisible("message1558");
?>
> L’enfance perdue de Philippe Val,
UnderJoe,
4 février 2001
On peut certes remplacer n’importe quel mot par n’importe quel autre, et ainsi changer tout le sens d’un discours, et bien sûr si on enlève les mots concernant le sujet du débat, on enlève tout sens au discours. Cela peut effectivement relever de la novlangue. Par ailleurs, il est clair que le remplacement que tu effectue est légitime, car tu remplaces en gros "Internet" par "la presse", ce qui est un des sens du débat je pense. Parenthèse : s’occuper de la psychologie d’un contradicteur est assez inutile, sauf si ça sert à dégager ses arguments rationnels de leur gangue de signifiants d’origine plus ou moins psychanalytiques. A mon avis, nous (Val, toi, moi et bcp de participants au Minirezo) sommes dans le même camp dans l’éternel combat dialectique entre l’ordre social et la justice sociale, finalement le seul qui vaille à long terme ; si une partie des moyens engagés contre Val l’étaient à meilleur escient, tout le monde y gagnerait. Ce debat entre Val et minirezo (pour simplifier) me rappelle l’histoire du rock : tous les dix ans ou 20 ans, les "anciens" parlent de la "nouvelle" musique comme étant une inécoutable musique de débile mental, et les auditeurs de cette musique jugent ces critiques comme celles de vieux cons qui n’ont rien compris, avec leur musique ringarde. Cela dit, certains arguments du genre "Val avait déjà pété un plomb, il était pour l’intervention au Kosovo" me semblent étranges, ils semblent considérer que cette opinion était illégitime...A mon avis, on peut être pour une intervention au Kosovo et contre la mondialisation néolibérale, et même contre la mondialisation néolibérale et pro-Milosevic tendance Arkan. Je ne vois pas pourquoi on serait obligé d’adopter *tous* les avis des gens qui se voient comme "radicaux" parce que systématiquement à contre pied de toute opinion dominante (qui pourtant est parfois valide aussi, et même parfois cette opinion dominante est celle des soi-disant radicaux, qui ne s’en rendent même pas compte...) Personnellement, j’étais pour une intervention au Kosovo, pas de cette manière, bien sûr, mais sans croire qu’une guerre pouvait être propre, comme certains semblent le penser. Mais cette guerre aurait pu etre facilement évitée si les budgets dépensés à cette occasion avaient été utilisés plus tôt et mieux après la fin du communisme, c-a-d dans une transition prioritaire vers la democratie et non une transition prioritaire vers l’économie néo-libérale. Hum deux sujets en un...
echo bouton_block_invisible("message1562");
?>
> L’enfance perdue de Philippe Val,
mict,
4 février 2001
Tu dis : "Si la même critique est applicable à l’ensemble des champs de la spécialisation, c’est que ces spécialisations apparentes sont les manifestations d’une seule totalité". |