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Pollution visuelle en ligne
dimanche 26 juin 2005
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LES BRÈVES
dimanche 7 novembre
mardi 5 octobre
mercredi 28 juillet
mardi 29 juin
vendredi 28 mai
mercredi 4 février
mardi 3 février
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À Mérignac, « La municipalité se bat depuis 2003 contre les afficheurs pour limiter la prolifération des pubs. Faute de coopération, elle sanctionne. » Histoire de ricaner, repérons les publicités présentes sur cette seule page Web de Libération :
Ce qui nous donne une superficie occupée, à l’écran, par la publicité, de 322 560 pixels. Le texte de l’article lui-même occupe, sur mon écran, un colonne verticale de 300 par 1300 pixels. Soit : 390 000 pixels. On sera donc rassuré : la pollution visuelle produite par la publicité est, sur le site de Libération, encore très légèrement inférieure à la place occupée par l’information « utile ». VOIR EN LIGNE : Libération tombe sur le panneau
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> Pollution visuelle en ligne
18 septembre 2006, par mailou
Pourquoi lisez-vous libération ? moi sa pollution ne me gène pas, je lis l’Huma. Plus elle sera lue, moins d’encarts publicitaire. à bon entendeur salut ! |
> aide
5 juillet 2006
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> Pollution visuelle en ligne
6 juillet 2005, par zebul666
c’est pas facile de ne pas voir les pubs le long de la route ( à moins de fermer les yeux en conduisant ????) mais c’est plus facile de nettoyer les pages web pour ne pas en avoir quand on surfe sur Internet. |
> Encore les ex mao !
28 juin 2005, par Guillermo
En effet, y’a vraiment plein de pub, c’est encore une contradiction flagrante des ex mao devenus les valets du capitalisme ! C’est révoltant, ils pourraient quand même respecter l’esprit de la gratuité de l’internet ! Seul détail : sur la version papier, il n’y a pas de pub à cette page (je parle de mémoire) ; si le site est bourré d’annonces (que personne ne regarde d’ailleurs), c’est bien parce qu’ils filent un journal qui coute (trop) cher gratuitement tous les jours, histoire que je puisse payer mon abonnement adsl plutot que d’aller chez le kiosquier (ou d’acheter des CD) ; c’est à mon sens une stratégie un peu suicidaire, mais la cohérence voudrait qu’on ne leur reproche pas, en plus, de tenter de gratter quelques euros quand ils nous font quand même un beau cadeau.
> Encore les ex mao !
29 juin 2005, par ARNO*
« Seul détail » : la brève n’évoque pas un contexte général anti-Libé ni une contradiction d’ex-Maos, mais fait le parallèle entre le contenu de l’article de Libération et sa présentation en ligne. Article qui évoque la « pollution visuelle » contre laquelle essaie de lutter la municipalité de Mérignac. C’est donc très anecdotique, mais ça m’a semblé plutôt rigolo à pointer : pour évoquer une municipalité qui tente de limiter l’omniprésence des panneaux publicitaires sur ses bords de rues, on réalise une page Web où la publicité occupe quasiment plus de place que le texte de l’article. Il n’est pas besoin d’être « radical » pour trouver ça marrant. Mais si tu veux te lancer dans un questionnement plus Chomskyen :-)), tu peux toujours te demander selon quel « angle » un article - traitant d’un conflit entre un pouvoir local et des annonceurs - pourra être traité à partir du moment où ce sont les annonceurs qui rémunèrent le journaliste (indirectement, certes certes). Ou encore, pourquoi le terme « pas assez radical » (qui semble te préoccuper tant dans ton propre article) ne correspond pas, tout simplement, au fait que le « cur de cible » d’un journal financé à 100% (pour la version internet) par la publicité, ne peut évidemment jamais se risquer à être « trop radical » : les annonceurs préfèrent-ils s’afficher auprès de lecteurs dont la part de cerveau est bien disponible, ou auprès de lecteurs vachement radicaux qui se méfient de la publicité ? Dès lors, le « cur de cible » du journal n’est plus constitué des lecteurs qui achètent le journal (potentiellement paléo-maos), mais le public visé par les annonceurs qui font vivre le public (application dans l’article de Libé : les annonceurs s’empressent de viser, à Mérignac, un public de gens qui prennent l’avion...).
> Encore les ex mao !
29 juin 2005, par guillermo
Bien sûr que ce n’est qu’anecdotique, et qu’il y a une relative contradiction ; détail tout de même, le système de publication automatisé ne fait pas la différence entre les différents articles publiés, ce qui limite un peu quand même la portée du paradoxe (une fois ils avaient mis en vis a vis, sur l’édition papier, une photo d’un type en mercos classe A en train de lever une prostituée roumaine, et une pub pour la meme bagnole ; accident évidemment mais "des lecteurs s’en étaient étonnés" : je me demande toujours lesquels). Ensuite un lecteur de gauche engagé supporte moins bien la pub, mais pour peu qu’il ait du blé, il est capable d’accorder de l’attention aux pubs statutaires : inutile de vendre de la lessive ou casino (comme l’autre jour) dans libé, mais de la bagnole, du parfum, du cher, sans probleme. Enfin même si les "coeurs de cible" étaient différents entre le papier et l’internet, c’est le même contenu, à la virgule pres, et la pub internet ne doit pas rapporter grand chose, et surtout pas de quoi balancer l’ancien "coeur de cible" pour un public qui ne raquera jamais pour lire libé. Dans un monde idéal, il y aurait assez de blé avec les ventes, comme pour Charlie hedbo, pour faire un journal sans pub, mais il couterait un peu cher non ?
> Encore les ex mao !
30 juin 2005, par ARNO*
J’insiste sur l’aspect Chomskyen de cette question : les débats sur les avantages et inconvénients de la grande presse se focalisent généralement sur l’impact superficiel de la publicité sur le contenu. Il est intéressant de considérer l’inverse, et c’est ce que tu trouveras dans de nombreux forums (dont celui de ton site, sauf erreur) sur ce sujet : quand on parle de « cœur de cible » d’un média, on ne parle pas de la cible de son contenu, et les pubs s’adapteraient à ce contenu (tu suggères qu’il n’est pas intéressant de faire de la publicité pour de la lessive ou Casino dans Libé, parce que ça ne correspondrait pas au lectorat) ; en fait, il est plus intéressant de considérer que c’est le journal qui s’adapte à la cible des annonceurs. Que TF1 le fasse ouvertement n’exclue pas que les autres le fassent honteusement : comme il y a un plus gros marché publicitaire pour les voitures, les produits culturels chics..., alors Libération fait comme tout le monde : il vise un public susceptible d’acheter ces produits (CSP, CSP+, etc., mais avec « des valeurs de gauche ») et, évidemment, son contenu est réalisé en conséquence de façon à ce que les annonceurs voient l’intérêt d’investir dans ce support. « Dans sa défense du libre-échangisme comme moyen de contrôler les dissidences d’opinion vers 1850, le ministre des Finances britannique, Sir George Lewis, notait qu’un marché libre favoriserait “les journaux bénéficiant des faveurs des faiseurs de réclame”. C’est un fait que le mécanisme de la publicité a affaibli la presse ouvrière, et Curran et Seaton lui attribuent la même place que l’augmentation du coût du capital comme facteur permettant au marché d’accomplir ce que ni les impôts ni le harcèlement continu n’avaient su faire. Ils remarquent que les marchands de réclame ont alors “acquis de facto un pouvoir d’attribution de permis sur des journaux qui cessaient d’être rentables sans leur soutien”. » L’aspect le plus évident : « Les médias de la classe ouvrière ont souffert de la discrimination politique des publicitaires qui privilégient les acheteurs potentiels. De nombreuses firmes refusent de subventionner leurs ennemis idéologiques ou ceux qu’elles voient comme des menaces pour leurs intérêts. » Mais la remarque plus originale est l’inversion de la relation entre l’audience du journal et l’audience du publicitaire (on considère à tort que l’audience du publicitaire est celle façonnée par le journal ; alors qu’à l’inverse il est plus crédible de penser que c’est la cible visée par l’annonceur qui détermine l’audience visée par le journal) : « Dès l’introduction de la réclame, les journaux populaires de gauche ont été désavantagés par les moyens limités de leurs lecteurs. Comme le disait un publicitaire en 1856 : “leurs lecteurs ne sont pas des acheteurs : autant jeter son argent par les fenêtres” ». La sélection naturelle condamne illico les journaux s’adressant à des lecteurs qui n’intéressent pas les annonceurs (l’ouvrage cité donne quelques exemples historiques). Citations tirées de La fabrique de l’opinion publique, Noam Chomsky et Edward S. Herman, 1988, disponible en France au Serpent à plumes, 2002.
> Encore les ex mao !
30 juin 2005, par guillermo
En effet c’est intéressant, et ma réponse etait peut-être un peu superficielle (je n’avais pas lu chomsky faut dire) ; en plus je me sens con d’avoir défendu libé (qui mérite quand meme quelques égards) deux jours avant de lire un édito caricatural... Sur le fond j’essaye de trouver un équilibre entre des arguments anti pub auxquels je suis globalement sensible et une certaine nécessité économique. Pas facile.
> Encore les ex mao !
1er juillet 2005, par ARNO*
Tiens, sur ce sujet, ça devrait t’intéresser (c’est tout chaud) : un trac repris par Acrimed explique comment l’AFP souhaite fabriquer du contenu sous forme de « suppléments thématiques à fort potentiel publicitaire ».
> Encore les ex mao !
9 juillet 2005, par Guillermo
(je cite) " Un vrai changement culturel : le sacro-saint “breaking-news”, ironise l’auteur, devra faire de la place à l’information “mode de vie, air du temps”..." Pas mal... Dans l’esprit du cahier style de libé, de la future nouvelle formule du monde, et - référence des références, réservée aux abonnés - du fameux "série limité" des échos. C’est au passage le fonctionnement de l’ensemble des portails sur internet aujourd’hui, yahoo, lycos, ceux des fournisseurs d’acces, qui ont toujours préféré l’astrologie et les strings à l’actualité (celle ci d’ailleurs réduite aux bonnes grosses nouvelles bien fraiches). Bref... Merci pour le lien (même si les CGTistes et les gauchos devraient arrêter avec cette référence à Le Lay, ça devient soulant).
decor
17 novembre 2006, par decor
generators
16 novembre 2006, par generators
decor
15 novembre 2006, par decor
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> Eliminer la pub en ligne
27 juin 2005, par teiki
Trop de pub tue la pub. J’ai appliqué la methode decrite dans ce lien : http://assiste.forum.free.fr/viewtopic.php?t=7401 Voir le post d’antares45 du Ven 17 06 2005 à 19 18 02 Le resultat est spectaculaire ! Voir aussi http://adblock.free.fr/#adblock_precisions
gift
16 novembre 2006, par gift
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> Pollution visuelle en ligne
26 juin 2005, par plop
Vous avez oublié le(s) pop-up(under) si j’en crois l’indication de Mozilla. Cependant, Libération n’est rien d’autre qu’un écrin à publicité depuis longtemps, donc pas de quoi s’étonner (et pas de quoi s’étonner non plus de cet article puisque ce type de média englobe forcément sa contestation). Libération vous remercierait probablement de ce genre de brève et vous en commenderait bien une par semaine (Combien de clic sur cet article grace à vous à votre avis ? Combien de clic sur les banières publicitaire ? Combien de clic supplémentaire dans le site du média en question ?)
> Pollution visuelle en ligne
27 juin 2005, par dominique meens
Englobe jusqu’à Adorno, il me semble. Je crois l’avoir vu cité par un des journalisses. Adorno remarquait que la musique n’était plus que ce qui faisait acheter les appareils nécessaires à l’écouter. Kraus aurait pu dire cela de la presse. Qui l’avait remarqué avant lui, que la presse avait été inventée pour la pub ? Ah oui ! J’ai lu la citation d’Adorno dans un article consacré à de la musique sonnerie téléphonique... Reste que c’est ici un des rares articles critique de l’abbé rachion (ou labération) que j’ai lu ces derniers temps en partant de rézo.net
> Pollution visuelle en ligne
24 septembre 2005, par Big Brother
Oh oui, c’est sûr que ça en fait des clics chez libération. Grâce à cet article, ces journalistes ont du gagner un bon paquet de thunes...
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16 novembre 2006, par print
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> Pollution visuelle en ligne
26 juin 2005
sans oublier le popup... |