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Beigbeder recycle à tour de bras
12 février 2007,
message de GC
Touché l’artiste ! Fred s’inspire de paysages lointains et recycle à tour de bras. Dans l’une de ses bluettes, il dit de la carrière d’un écrivain : À 30 ans, on dit que tu es « brillant ». (Frederic Beigbeder, L’Égoïste romantique, Folio No. 4429, 2005, p. 48) Passe encore que cette auto-célébration prétentieuse veuille souffler au lecteur ce qu’il voudrait qu’on pense de lui pour les vingt prochaines années. Mais il y a un hic : elle est calquée sur un passage des Entretiens de Confucius, II, 4 : A quinze ans je dirigeais ma volonté sur l’étude, (Proverbe chinois, de Roger Darrobers, Collection Points, Sa109, 1996, p.32) Rien de mal à s’appuyer sur les aînés pour édifier du nouveau. Mais il faut rendre à Confucius ce qui appartient à Confucius. Or l’élève germanopratin ne fait aucune allusion dans son texte au maître chinois. C’est pô juste dirait Titeuf ! Calquer un antique philosophe du bout du monde, ça passe généralement assez inaperçu. Pourtant Beigbeder cite plein d’auteurs français célèbres (les emprunts seraient plus difficiles à camoufler) dans l’Egoïste romantique, question de noyer le poisson et d’afficher son patriotisme. Mais un sage tout jauni dont la pensée a profondément influencé plus du quart de l’humanité, pourquoi ennuyer les lecteurs avec ce menu fretin ! "Plagiaire est celui qui a mal digéré la substance des autres : il en rend les morceaux reconnaissables." (Valéry)
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> Beigbeder recycle à tour de bras,
Michel,
2 mars 2007
Confucius est dépassé et Gendron un auteur inconnu. Si ce dernier avait du talent, ça se saurait. Ce qui est certain c’est que Beigbeder a reçu plusieurs prix et a été traduit en de nombreuses langues. Son roman 99F est adapté au cinéma et Windows on the World le sera aussi j’en suis convaincu. C’est l’un des écrivains français les plus populaires de notre époque, que cela vous plaise ou non. Pourquoi ? Parce qu’il a du style, de l’imagination, de l’humour, de la verve et qu’il sait toucher les gens. Et il est comme le bon vin, de mieux en mieux en vieillissant. Personne ne vous oblige à le lire si vous ne l’aimez pas, nous sommes libres de lire qui nous voulons et de nous faire notre propre opinion. |
Beigbeder & Tarantino
23 mai 2006
EN 1992, Quentin Tarantino réalise "Reservoir Dogs", le film qui lui permettra d’accéder à la renommée Inernationale . Or, ce film est un quasi remake non officiel de City on Fire, de Ringo Lam . Qui a osé crittiqué le boulot de Tarantino sur les Dogs ? Martin Scorcese a lui même déclaré que les réalisateurs n’inventairent rien ,se contenant de reprendre le travail des autres du mieux qu’ils pouvaient . Beigbeder a digéré les tonnes de livres qu’il a ingurgitées. Il nous les regurgite aujourd’hui( je ne vais certainement pas écrire "il nous les chie ", car je suis un garçon remarquablement poli et bien éduqué, sauf quand je baise une cochonne de 17 ans slave ) . Il y a ceux pour lesquels lire Hugo suffit, et il y a ceux qui se servent de leur culture pour exister. Il est nécessaire de tromper sa femme, aujourdh’ui, c’est une obligation. Il faut avoir compris ça, sinon, on n’est rien .
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> Beigbeder & Tarantino,
15 juillet 2006
Faut croire que t’es pas seulement vulgaire dans tes activités de sport en chambre. Ta phase que je ne reprendrai pas montre que tu t’es tout aussi vulgaire quand tu donnes ton avis. C’est pas parceque la littérature trash passe en promo à la téloch’ et que les propos des écrivaillons deviennent de plus en plus abjectes qu’il faut se lâcher hein. C’est pas une marque de qualité d’expression de balancer des clichés cradingues sur les slaves. Maintenant sur le fond, je suis pas sûr que tu ne confondes pas tout. Pour Tarantino je veux bien ; mais le propos de Scorcese portait, me semble t-il, sur quelque chose qui est propre au cinéma : les plans, le traitement etc. Enfin bon, c’est pas mon truc, et je suis vraiment pas bien calé pour en parler plus. Mais le même type dit : "un film est l’expression d’une vue unique, plus il est personnel [...] Ce qui signifie qu’il restera plus longtemps à l’épreuve du temps"(src evene). Ici l’article ne reproche pas au Baig’ d’avoir utilisé des rythme ternaires ou des des métaphores, mais d’avoir traité un même thème par des images proches et un enchainement logique dans la structure littéraire qui pourrait (?) s’apparenter à du plagiat. Et oui la création c’est plein de repiquage, mais on juge forcément sur la longueur, et beigbeider pour le moment n’a pas montré qu’il la tenait. J’avoue ne pas être convaincu, même si ça sent mauvais, même si la réaction que l’ami du québecquois présumé non-spolié décrit fait penser que l’ami Beg’ est (1) soit trop occupé pour répondre, (2) soit cache un petit quelque chose. Et question plagiat et inspiration, la frontière, surtout en littérature, est difficile à tracer. Ce qui est certain, c’est que si la structure correspond vraiment trop, y’a grosse anguille sous roche. Juste pour finir sur ce qui me fait réagir en fin de compte, hormis ta phrase inutile sur tes pratiques persos : lire Hugo, mis à part la frustration que ça peut produire chez un type qui écrit tellement c’est fort, n’empêche pas d’"utiliser sa culture" pour exister. Ca me laisse toujours rêveur cette mode des insultes/attaques hugoliennes ? Faut monter un comité pour la nouvelle littérature avec Dantec ! Bonne continuation à uZine. Je m’attendais pas à trouver l’article ici, mais ça éveille l’esprit :). Un "rien", qui ne trompe pas sa femme, et à qui lire Hugo permet, aussi, d’exister. Pfiou faut que je fasse une thérapie. |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
3 janvier 2006,
message de Myriam
Bonjour ! Pour ma part, lisant les comparaisons qui dissipent tout doute chez-moi, d’abord, je préfère l’auteur authentique de cette histoire. Son langage coloré et de la Belle Province surpasse grandement le propos et style "familier", "populaire" du Français moyen utilisé par le copieur. De plus,ce plagieur "d’idées" ne fait que démontrer le peu de confiance en lui et son propre manque d’imagination. Il n’a que traduit un roman bien pensé, bien étudié, bien écrit, en langage populaire français, et rien d’autre. Un vrai et bon auteur, écrivain, même ses romans seraient entièrement revus et corrigés, est d’abord L’Auteur d’une intrigue, de la façon de la traiter, avec brio, avec une intensité soutenue. Appellons donc les choses selon ce qu’elles sont. Un vrai Auteur vs un copieur ( plagiat effectivement n’est malheureusement pas approprié dans ce cas. Il n’a que copié l’idée et l’a vulgairement traduite, même : pas à pas. ) Il aura donc la gloire pour lui puisqu’il a accès à la médiatisation, mais tout s’éteindra sous l’Oeuvre d’un homme de talents, d’imagination, de travail, de volonté, et de toute évidence qui recherche l’authenticité. Celui qui se porte en héros présentement ne fera que mieux faire passer l’objet de sa jalousie et de ses complexes, à l’histoire. |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
21 novembre 2005,
message de Matthieu
Les comparaisons que vous faites n’ont aucunes valeurs sur un livre de 300 pages. En plus, ce livre est quasi autobiographique si je ne me trompe pas...vous ne pouvez pas l’accuser de reprendre un thème qui existait déjà dans un livre canadien. Même si il avait lu ce livre et s’en était inspiré, qu’est ce que sa pourrait faire car 99f est excellent, c’est tout ce qui compte. En ce moment même, je suis persuadé que cette critique est une création de ma propre personne alors que je ne fais que retranscrir une opinion qui m’a été donné par mes fréquentations, mes lectures, mon passé. Je vous laisses réfléchir la dessus... (je suis en terminale et je viens de voir sa en philo alors je me la raconte un peu, normal.) |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
24 juillet 2005,
message de Orion
Au-delà, chaque auteur se nourrit de la substance contemporaine ; l’auteur observe, note, contemple et lit ses contemporains. Dans le cas de l’auteur de "99 francs" - vendu à 500 000 exemplaires -, l’idée de ce roman lui a été, me semble-t-il, soufflée par l’auteur des "Particules" ; et plus largement, le simple fait d’évoquer la notion de "plagiat" à l’encontre de M. Frédéric Beigbeder paraît bien irrévérencieux. N’êtes-vous pas sans savoir que le Comte Lautréamont faisait de la littérature français un flagrant terrain de pillage ; ainsi, comment ne pas noter, dans l’oeuvre de l’écrivain sus-évoqué, des phrases allusives à telle ou telle citation du philosophe Pascal et du moraliste Vauvenargues ? En effet, la littérature mondiale, dans sa profusion, constitue de fait un immense manuscrit qui n’a de cesse de se réécrire. Ainsi, la seule question légitime, à mon sens, est de savoir, si le lecteur partage un quelconque plaisir ou déplaisir à lire "99 francs". |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
24 juillet 2005,
message de Sirius
Un sujet de roman peut obéir à différents traitements de forme et de fond ; Marc Gendron offre au lecteur une variation sur un sujet de société, la publicité ; Beigbeder, ancien concepteur-rédacteur, livre, à son tour, une radiographie du monde publicitaire. Déjà, Aldous Huxley dans son "Retour du Meilleur des Mondes", notamment dans le chapitre "Comment convaincre le client", abordait déjà le sujet dans une perspective plus politique et ce au milieu des années cinquante. Bref, peu importe, si l’auteur de "99 francs" s’est inspiré ou non de l’ouvrage de Marc Gendron, l’élément essentiel est l’originalité avec laquelle le sujet est traité ; et sur ce point, l’auteur de "99 francs" se dégage très nettement, malgré parfois quelques relâchements de style. Peu importe aussi, si l’auteur de "99 francs" est le seul concepteur ou l’un des concepteurs de cette aventure publicitaire. Un autre Monsieur Pub des années 80 ne faisait-il pas déjà rédiger ses livres par d’autres mains ... |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
17 avril 2005,
message de Gourgandise
Vous semblez affirmer que Beigbeder s’est inspiré d’un roman de Gendron...and so what ? Beigbeder a une bien meilleure plume, preuve en est : j’ai eu beaucoup de mal à lire les extraits de la "victime" et beaucoup de plaisir à relire ceux du mec qui m’a réconcilier avec la lecture. |
Arrêtons ces calomnies !!!
10 avril 2005,
message de Rigu
Beigbeder est un drôle de nom. Il est médiatique, et la médiatisation est mal vue souvent en France. Certe, les médias ne sont plus ce qu’ils étaient, dans les années 70, tout le monde connaissait l’intelingencia, Sartre, Deleuze, Foucault. Aujourd’hui les médias ont tué ce qui a fait d’eux une référence mais ce n’est pas un argument valable pour critiquer un écrivain médiatique. D’un côté on plaind les intellectuels qui ne vendent pas, qui "crèvent la dalle", de l’autre ceux qui vivent de leur production littéraire sont critiqués parce qu’ils utilisent les médias. Autrefois, c’était l’ancien régime qui permettait la survie de l’art en rémunérant les artistes. Mais nous sommes en démocratie, c’est le peuple qui gouverne, c’est au peuple à qui il faut trouver les ressources nécessaires pour vivre de ce que l’on produit. Arrêtons ces critiques des médias, notre époque est loin d’être parfaite, l’essentiel c’est d’en être conscient, mais ce n’est pas un argument valable. |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc |
Honte et Honneur
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> Honte et Honneur,
Gregaw,
3 septembre 2004
marre des vieux reac le francais est une langue vivante qui evolue de plus le vocabulaire de beiB n’a rien à envié à personne et puis ce n’est qu un livre et la liberté d’expression et ce qu on a de plus beau dans notre pays tant qu au ami de danone qui aime voir des petites filles lecher des cuillere de yahourt comme on léche un phallus grand mal leur fasse |
Bande d’enculé !
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Livre à lire,
Michel,
29 octobre 2003
En fait l’article de Laimé est basé sur "Titre à suivre vaut-il plus que 99F ?" publié sur www.marcgendron.com dans le chapitre "99F ou plus ?" en ligne : Marc Gendron ou les voix de l’éclectisme
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VIVE BEIGBEDER !
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Vocacabulaire,
30 octobre 2003
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> VIVE BEIGBEDER !,
steve,
2 novembre 2003
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> VIVE BEIGBEDER !,
greg,
12 avril 2005
C’est l’histoire d’un gars qui pense à ce qui à pu se passer dans le WTC un certain jour de septembre 2001. Il tient un parallel avec sa vie et ses craintes, ses désirs. Un livre haletant et osé, quand on pense à tout ce qui a déjà été dit sur ces attentats. Gregori |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
11 juin 2003,
message de un casseur
il vous manque un bon titre et toute la hype vous ignore. next !
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Beigbeder est « has been » Over !,
Terminator,
13 juin 2003
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La tutelle de Lire : Quand la pratique se rit de la théorie
19 février 2003
Lire : un des phares de la critique littéraire en principe. |
Se laisser convaincre par la force des mots et non pas par les diktats de l’industrie littéraire.
24 octobre 2002,
message de Ferron
Beigbeder a compris qu’un livre n’est rien sans une campagne de publicité et sans la présence médiatique tous azimuts de son auteur : peu importe la valeur d’une œuvre, seule la gueule de l’écrivain, les alliances médiatiques et les opérations publicitaires comptent. Gendron a la naïveté de croire qu’un roman peut s’imposer par son style. Aux lecteurs de se libérer de la tyrannie des noms adroitement imposés par les géants de l’édition et leurs collaborateurs dans les grands quotidiens & magazines et de se laisser convaincre par la force des mots.
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> Se laisser convaincre par la force des mots et non pas par les diktats de l’industrie littéraire.,
Emile,
29 octobre 2002
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Pourquoi acheter deux romans sur la pub ?,
Estelle,
30 octobre 2002
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Et puis ?,
Bernard,
4 novembre 2002
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La lèche-culture littéraire !,
Xavier,
16 novembre 2002
Tremblay a brillamment rabattu le complaisant caquet de Lepieux dans "La lèche-culture littéraire" sur le site Exigence Littérature. J’adore ce mec, il a une vue des plus perçantes des industries de notre industrie littéraire. Chapeau ! en ligne : La lèche-culture littéraire
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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc |
Critique de la critique - deuxième
15 octobre 2002,
message de Simon
Mon message précédent s’est retrouvé effacé - je ne veux pas savoir pourquoi. Mais comme je suis un type patient, que je n’ai pas l’impression d’avoir injurié qui que ce soit et que j’aime bien qu’on me réponde je reprend, mais en plus court, sans les exemples donc. Je disais simplement que je ne vois pas, au vu des élements présentés, l’accusation de plagiat est fortement capillo-tractée. Le sujet est le même, mais la dénonciation de la société de consommation est un sujet à la mode. D’autre part, la posture du héros crachant sur son ancien milieu et système de référence est fréquente en littérature. Quant au citations comparatives tirées par M. Laymé, elles ne me convainquent pas. En effet, la plupart ne sont que des extensions de lieux communs liés au monde de la pub (le sexe, le fric...). Il aurait été étonnant de ne pas les trouver chez nos deux auteurs, d’autant que leurs écritures sont très différentes. Je continue ensuite à trouver de mauvaise fois un procédé qui crier au plagiat en se basant simplement sur quelques expressions ou métaphores communes : de cette manière, vous arriverez TOUJOURS à prouver le plagiat, quelques soient les deux ouvrages que vous considérez. En conclusion, je ne pense pas qu’on puisse parler de plagiat. L’intérêt principal du livre de Beigbeder n’est pas le fond critique, qui ne va pas bien loin, mais la forme corosive, avec ce style utilise le langage de la pub dans le roman. Au vu des extraits proposé, le bouquin de Gendrin ne me semble ni très poussé sur le contenu (comme l’a dit quelqu’un sur ce forum, mieux vaut lire Chomsky) ni très puissant sur la forme (qualité indéniable de Beigbeder) dans "99 francs", on lit à peu près ceci : "vous allez commencer par me détester puis vous finirez par haïr le système qui m’a créé" pas si con, ce Beig. Plutôt lucide, même, dans le rôle de son propre fossoyeur.
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> Critique de la critique - deuxième,
16 octobre 2002
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Pseudo-critique,
Estelle,
17 octobre 2002
"Dans le rôle de son propre fossoyeur", êtes-vous dupe au point de croire en cette foutaise ? Cette pseudo-autodérision et prétendue autocritique ne sont que des leurres du produit Beigbeder. C’est comme s’il disait "je n’ai rien d’autre à dévoiler, je ne puis vous mentir ou vous cacher quoi que ce soit puisque je me suis mis à nu publiquement et me critique moi-même." Cette façon (bien habile) de se mettre au-dessus de la critique ne trompe personne. Ce procédé ou jeu (il s’agit bien d’un rôle) relève de la manipulation propre à la publicité : on vous a tout dit sur les secrets de ce produit miraculeux, il ne vous reste plus qu’à l’acheter. Autre exemple, croyez-vous vraiment que la pseudo-critique des milliardaires dans Rester Normal soit une façon satirique de dénoncer l’argent-roi ? Cela n’est qu’une piteuse justification servant en réalité à montrer des femme-objets aux fesses rondes et aux seins pointus. Et pourquoi ne voit-on pas un seul pénis en érection dans cette BeigBD mais uniquement des hommes rachitiques ou bedonnants ? Cela n’a rien à voir avec cette prétendue dénonciation du mode de vie des super riches. Au contraire, Rester Normal nous rebaisse une fois de plus à un objet de consommation comme les autres... puisque le cul fait vendre et fait devenir Frédéric Beigbeder encore plus riche. Les éditeurs ont compris, avec le succès des récits érotiques de masse comme La vie sexuelle de Catherine M, Frédéric Beigbeder n’a pas pu résister aux lois du marketing (qu’il connaît si bien) et est devenu un marchand de cul. Plus besoin d’écrire (ou si peu et mal) puisqu’une image vaut mille mots ! Effort minimum pour un maximum de profits. Les auteurs sont d’abord tous vierges, puis certains font la putain. Certains ego ne résistent pas aux appas du gain et de la gloire à tout prix. Nous humilier avec des images dégradantes et condescendantes dans lesquelles la très grande majorité des femmes ne se reconnaissent pas, est-ce une façon satirique de critiquer la vie des milliardaires ou une autre astuce rentable pour satisfaire le voyeurisme de mâles en manque d’affection ? Écrivains médiatiques, libertins et faux-monnayeurs, tous pareils : les feux de la rampe les font rêver. Frédéric Beigbeder (l’auto-fossoyeur) vient de s’y brûler les ailes.
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> Pseudo-critique,
Maryse,
23 octobre 2002
Je suis totalement d’accord avec toi, cette bande dessinée est dégradante pour les femmes, enfin dégradante tout court. J’espère que tu n’as pas acheté cette nullité, dix minutes dans une librarie ont amplement suffit à m’écoeurer à jamais de ce freluquet. Le godemiché téléphonique que le personnage principal de Rester Normal donne à sa mère comme cadeau de Noël afin "de concilier 2 activités essentielles de la femme moderne" est une autre image ignoble de ce mysogine qui contribue à perpétuer le cliché que nous sommes toutes des putains babillardes comme lui. Quant au "style" de notre gode-lureau, pouah ! L’exemple suivant dans le site de Tremblay sur Gendron est très révélateur de l’appauvrissement du style lors du maquillage des emprunts : "De même la Bible (ce florilège d’allégories orientales révisées par des pharisiens gréco-chrétiens) n’est-elle pas l’un des premiers almanachs visant à manipuler les masses : elle est bourrée de truismes qui réconfortent les simples d’esprit en mal de directives." (Titre à suivre, p. 30) "AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES", "PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS CAR CECI EST MON CORPS", "PARDONNEZ-LEUR, ILS NE SAVENT PAS CE QU’ILS FONT", "LES DERNIERS SERONT LES PREMIERS", "AU COMMENCEMENT ETAIT LE VERBE" — ah non, ça c’est de son père)." (99 Francs, p. 94) L’analyse de Tremblay sur ce passage ne figure pas dans le texte de Laimé, la voici : "Le narrateur de « Titre à suivre » soutient que la Bible est l’un des premiers almanachs visant à manipuler les masses et Octave cite de nombreux slogans du Christ faisant maintenant partie du patrimoine culturel occidental. La religion est une forme de pub visant à leurrer le commun des mortels et les deux narrateurs s’appuient sur ce constat pour dénoncer cette grand-messe qu’est devenue la pub. Encore une fois l’idée de base est la même, la situation est similaire et elle est exprimée dans un langage comparable mais avec un accent légèrement différent : le narrateur de « Titre à suivre » s’exprime sur un ton caustique avec ses propres mots, tandis qu’Octave offre une variation banale du mode narratif de la même idée en répétant tout simplement les paroles du Christ sur un ton ironique." Décidemment c’est une marotte chez notre cabotin médiatique en carte de répéter les paroles des autres ! Mais puisque Gendron avait déjà bien mieux exprimé ce que Beigbeder cherchait à dire (la similitude entre les manipulations de la religion et celles de la publicité), là où Gendron propose une réflexion cuisante dans un style haut en couleurs Beigbeder ne fait que reprendre la même idée en noircissant du blanc avec des lettres majuscules empruntées. Contrairement à l’intervenant te précédent, je pense que l’étude comparative de Tremblay tient très bien la route. Il ne s’agit pas de commentaires enlisés dans des préjugés mais une étude sérieuse basée sur les textes et avec de très nombreux exemples précis et révélateurs des techniques de maquillage utilisées dans 99 Francs. La gode-plume de Tremblay a profondément pénétré recto-verso les détails de la structure d’un nombre accablant d’emprunts et de camouflages. Bravo ! "Les feintes et les camouflages en littérature sont nombreux." (Gide)
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> Critique de la critique - deuxième,
zarayan,
10 décembre 2002
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> Critique de la critique - deuxième,
M. Alix Renaud,
4 décembre 2003
Je viens de lire l’article de M. Lemay. Les similitudes sont en effet troublantes quand on lit parallèlement « Titre à suivre » et « 99 francs ». Cependant, je n’irais pas jusqu’à parler de plagiat... Mais j’ai eu mon petit choc quand j’ai lu pour la première fois le livre de Beigbeder. La phrase « je dépense, donc je suis » figurait déjà dans mon court roman « Merdiland » (Marseille, éditions Le Temps parallèle, 1983). Je m’en prenais moi aussi à la société de consommation. Donc, une... coïncidence de plus. Alix Renaud |
Le critique n’aime pas la critique.
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> Le critique n’aime pas la critique.,
11 octobre 2002
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> Le critique n’aime pas la critique.,
cgu,
15 octobre 2002
Les décérébrés qui adulent Beigbeder me font vomir. Ce type est un plagiat complet. On l’avu pour le livre. Voir Ardisson pour la posture TV cool-intello-impertinent. Ou Houellebeurk pour son côté auteur provoc’. Ou Naguy pour son côté je me marre et fait de l’oeil à mes invités de qui je vends pourtant les produits. Ce type me révulse. Vous voulez une bonne critique de la société moderne, allez plutôt voir du côté de Chomsky. |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc,
Paul,
4 octobre 2002
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Pourquoi la littérature française est-elle devenue si exsangue ?
28 septembre 2002,
message de Ferron
Certains auteurs veulent plaire à la galerie, d’autres cherchent à provoquer, une minorité tente tout simplement de décrire la réalité avec les mots qui leur sortent des tripes. Pourquoi la littérature française est-elle devenue si exsangue ? C’est qu’à Paris il y a trop de musées et d’académies. On n’écrit plus, on produit pour avoir un prix. On ne travaille plus la langue, on pisse de la copie pour faire parler de soi. On ne croit plus au pouvoir des mots, on tourne en rond dans le même quartier en échangeant les bobards à la mode. |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
28 septembre 2002,
message de Pierre Michel ROUDNINSKI
Étonné par les "prouesses" de Beigbeder ? Sûrement pas. |
> Houellebeigue / Sternberg
28 septembre 2002,
message de Surel
Il serait intéressant de soumettre au meme traitement certains passages de "L’Extension du Domaine de la Lutte" aux cotés de "Toi, Ma Nuit" (1964). La formule précédente pourrait aussi s’adapter à Der des der mais ne l’accablons pas plus... A se procurer d’urgence, les quelques 6 euros de l’ouvrage s’amortissent sur la décénnie à venir. "Je suis retourné au bureau ce matin. Depuis deux ans déjà, je travaille dans une agence de publicité, l’une des plus importantes de la capitale [...] Mon travail est simple, bien défini, assez ridicule pour échapper au risque de le prendre au sérieux : je suis chargé de rédiger les projets de slogans ou de textes pour le lancement sur le marché des produits les plus divers [...] L’érotisme pour l’élite, la pornographie pour le grand public. C’est ce qu’ils demandent et c’est ce qu’ils reçoivent avec une constance qui n’a pas varié depuis dix ans." TOI, MA NUIT Jacques Sternberg, 1964.
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> Houellebeigue / Sternberg,
Gaston Cloutier,
28 septembre 2002
Très intéressant. Si ce n’est pas uniquement le paragraphe que vous citez mais de nombreux extraits essentiels et distinctifs qui sont calqués, pillés, adaptés, modifiés, regroupés, scindés, raccourcis ou augmentés avec des termes similaires ou analogues comme dans l’article ci-dessus, alors cela vaudrait définitivement la peine que vous en fassiez l’analyse. Avez-vous lu les deux livres récemment pour mieux nous éclairer là-dessus ? Personnellement, je n’ai pas lu ni l’un ni l’autre, alors je ne peux pas me prononcer. Gaston Cloutier
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?>
> Houellebeigue / Sternberg,
Surel,
29 septembre 2002
Oui, ce sont des moments précis dans le récit qui sont analogues chez les deux auteurs (j’y vais décidément un peu fort il ne s’agit pas vraiment ici d’un pillage méthodique à l’oeuvre pour 99F) ainsi que la thématique choisie par Sternberg pour Toi, Ma Nuit au delà de l’erotic-fiction > l’avènement d’un système de valeurs sexuelles général (Kiefferisation) au meme titre que l’économie traditionnelle. |
L’affaire est pas claire |
> give me a target
26 septembre 2002,
message de Jedi
Ce qui est important : faire passer l’information suivante : "le monde de la pub est prostituée au grand capital, la pute et son macro vous enculent bien profond" (bon ok, on été déjà un ou deux à le savoir, mais pensons un peu à nos amis les pauvres ;). Ce qui ne l’est pas : la couleur des chaussettes de celui qui fait passer cette info, en l’occurence à pas mal de gens (pour le coup). le reste n’a aucun intérêt ...
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Point de mire atteint,
Yoda,
26 septembre 2002
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?>
give me a target : "Pensons" aux pauvres pour "Rester Normal" ,
Jar Jar,
26 septembre 2002
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?>
> give me another fuckin’ target,
Jedi ,
27 septembre 2002
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?>
Couille molle,
Ed,
27 septembre 2002
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?>
Couillon !,
Jar Jar,
27 septembre 2002
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Tous les écrivains se pillent mutuelle-ment !
26 septembre 2002,
message de momo
et puis après. admettons que Beig se soit inspiré de Marc Gendron. il reste qu’il a fait une oeuvre à lui en se servant de sa révolte et de son expérience dans la pub. pourquoi s’acharne-t-on sur lui ? tous les écrivains puisent dans la bibliothèque universelle, tous se pillent et certains s’élèvent au-dessus de leur maître.
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Yes ! Tous les écrivains se pillent mutuelle-ment !,
Alex,
26 septembre 2002
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Pourquoi cet article ne paraît pas dans la presse traditionnelle ?
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La réponse est dans la question !,
Jean-Jacques Jussieu,
25 septembre 2002
Cher translucide, La réponse est contenue dans votre question : "TRADITIONNEL, ELLE : Qui est fondé sur la tradition, correspond à une tradition (religieuse, politique, etc.) V. ORTHODOXE" (Petit Robert) Le pudique "etc." du Petit Robert fait sans doute référence - sans s’y limiter - à une tradition (V. orthodoxie) éditoriale, commerciale et stratégique, etc.
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> La réponse est dans la question !,
10 octobre 2002
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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc.
25 septembre 2002,
message de Jerome Le Blanc
Nous connaissons bien cette guenon arriviste de BGBD. Et nous le surveillons de près. Ses gestuclations télévisuelles ne trompent personne. Même Moix, qui lui est un ami, vous le dirait. en ligne : Ecibas, chroniques du bonobo
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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc.,
jerome le blanc,
25 septembre 2002
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Beigbeder=Moix = Imposture littéraire,
charles Y.,
25 septembre 2002
Il faut reconnaître que le produit a été bien lancé. Et que son auteur, l’écrivain et journaliste Yann Moix, a un sacré talent pour s’incruster à la télé et à la radio. Mais on reste sans voix devant le prurit médiatique que provoque cette pochade petite plume consacrée - qui peut encore l’ignorer ? - au monde des fans et des sosies de Claude François. Grossièreté du trait, ficelles boulevardières, mépris insupportable pour cette France des sous-préfectures et des karaokés qu’il prend courageusement pour cible. Podium est le genre de littérature qui vous reste sur l’estomac. Aux dernières nouvelles, les jurés Goncourt l’auraient inscrit dans leur première sélection. Vu l’état d’égarement de nos prix littéraires, sans doute faut-il y voir l’indice définitif de sa médiocrité."
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> Beigbeder=Moix = Imposture littéraire,
Jerome Le Blanc,
30 septembre 2002
Telerama ? sert toujours et de plus en plus souvent des soupes faciles. Ce Michel va un peu vite en besogne et n’a sans doute pas lu "les cimetieres". Sa colère contre les copinages littéraires et la tentative de certains écrivains pour occuper un peu plus l’espace TV le rend quelque peu aveugle. Et "podium", à la différence des autres romans de Moix, est un roman pop qui ne mérite pas de joutes intellectuelles. Et puis si Moix ne vit pas dans une tour d’ivoire, je ne vois pas en quoi ça remet en cause son talent... |
Beigbeder, plus on en cause...
25 septembre 2002,
message de Grosse Fatigue
Plus on cause de cet abruti, plus il vend, mieux il vit. Et que ceux qui s’étonnent que le pauvre type en question n’a aucune inspiration réfléchissent à deux fois. Ne connaissant aucun tueur à gages, n’ayant pas les moyens de toutes façons, et puis je suis non-violent, je propose de ne plus jamais parler nulle part de ce nullissime imbécile, et d’aller lire de bons livres par de bons auteurs et d’en parler haut et fort.... en ligne : Critiques ordinaires
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> Beigbeder, plus on en cause...,
Brieg,
27 septembre 2002
C’est justement à ça que sert cet article... pour ne plus parler de ... il faut présenter d’autres oeuvres de gens qui traitent éventuellment des mêmes sujets. C’est simplement dommage de n’entendre parler de Marc Gendron que parce qu’une #@ !? d’idole branchouille lui a piqué ses bonnes idées. |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc. |
> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc.
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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc.,
B. Steiner,
25 septembre 2002
Qui est Frédéric Beigbeder ? A-t-il jamais travaillé dans la pub ? En effet, sa vie, ou du moins le peu que l’on en sait, ne correspond en rien à celle du narrateur de 99F. Notons que F. Beigbeder n’a pas su "sortir" de son livre à l’occasion d’une émission chez Pivot, "Bouillon de culture". Ce qui est étrange. Grasset n’a-t-il pas tout simplement inventé F. Beigbeder... l’homme qui n’existe pas ? Qui peut répondre à ces questions ?
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> Beigbeder l’Imposteur,
Chromex,
25 septembre 2002
Mais qui est vraiment Beigbeder ? Qui le connaît vraiment ? Que sait-on réellement de lui ? Ce qu’il veut bien nous dire. Beigbeder est un imposteur qui n’aurait JAMAIS écrit "99 F" ? Il n’aurait JAMAIS été dans la pub ? Grasset aurait-il fabriqué de toute pièce un auteur bidon pour qu’il corresponde au personnage d’un livre intégralement recopié d’un roman canadien ? Qui a déjà enquêté sur la vie de Beigbeder ? Le contenu de "99 F" est en contradiction avec la vie de son auteur. Normal, le livre est un plagiat. Rien ni personne ne prouve que Beig ait été dans la pub. Aucun de ses ex-collègues n’est venu dire un jour :" je l’ai très bien connu, etc.." Personne ne se souvient de lui ds la pub. Pourquoi Beigbeder ne nous fournit-il jamais plus de détails sur le monde de la pub qu’il n’y en a dans son livre ? Beig cite son livre, mais n’en sort jamais. On se souvient d’une émission chez Pivot à "Bouillon de culture" où Beigbeder restait très évasif sur son ancien métier. Il ne savait que paraphraser "son" livre. Mias on ne met pas tout dans un livre. Qu’il nous raconte des détails "off" de sa vie de pubard. Mais saurait-il seulement les raconter, puisqu’il ne les a certainement jamais vécu.
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> Beigbeder l’Imposteur,
Vodoo,
25 septembre 2002
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> Beigbeder l’Imposteur,
wazoox,
25 septembre 2002
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> Beigbeder l’Imposteur,
Arnaud,
25 septembre 2002
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> Beigbeder,
Pascale Louédec,
26 septembre 2002
L’effet de réalité, le petit détail qui semble assurer l’apparente véracité, la vraisemblance : c’est un truc un rien distancié, des romans réalistes et naturalistes ;) Chez Beigbeder, on est loin de tout ça, ou plutôt au-delà, malgré les apparences : le processus mimétique n’est pas dans l’oeuvre, il est à ses entours (comme on dit en créole). Le produit c’est le type autant (voir plutôt) que l’oeuvre, ou plutôt son image, qu’elle sert à édifier. Cette image n’est qu’un prétexte un peu facile à la vente quelle qu’elle soit (force de travail à la TV, radio ou parallélépipède imprimé dont le prix fait le titre, et le titre la Une des feuilles de choux et des têtes de gondoles). Et finalement son "art" est celui de créer à nouveau un lien mercantile et publicitaire, jusqu’à travers les polémiques qu’il suscite, qui ce me semble accompagne la plus-value de sa notoriété. Etre ou non côté (en bourse, dans les partys jet-set ou bien au hit-parade des meileures vente de livre de VSD), tel est le destin de ce produit "écrivain". Il n’a jamais quitté la pub en somme... M’enfin, au fond, on s’en fout... c’est un produit périssable, comme tout.
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La solution : un duel télévisé,
Ferron,
26 septembre 2002
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> La solution : un duel télévisé,
Sam,
27 septembre 2002
> Je ne vois qu’une seule solution : un duel télévisé. FB connaîtrait-il son Waterloo ou Gendron succomberait-il sur les plaines d’Abraham ? Rien du tout : FB bosse à la télé française et a beaucoup de relations dans le mitan ; le coup serait arrangé, comme toujours. Par parenthèse, on attend toujours le duo Chichi-Jean-Marie, ce qui n’a pas empêché les suites (notamment la Chambre bleu-horizon) que nous savons. Par ailleurs, et au risque d’offenser le consternant Pivot, j’ose espérer que la côte des livres ne dépend pas que des putasseries de leurs auteurs dans le poste.
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> Beigbeder l’Imposteur,
Suzanne,
28 septembre 2002
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debout écrivains !,
max,
26 septembre 2002
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> debout écrivains !,
Samosse 51,
27 septembre 2002
> Il y a une logique dans tout ça, la pub prend les consommateurs pour des cons Voyez-vous cela comme un fait nouveau ? > et FB les lecteurs pour des imbéciles. Cf svpra. > L’imposture a fait son temps... Rêvons, mes frères... > et exigeons des écrivains qu’ils se tiennent debout. Des politiques qu’ils renoncent à s’agripper à l’assiette au beurre, des papes qu’ils cessent de profiter de la superstition, des barbeaux qu’ils s’inscrivent à l’ANPE, etc. Bon courage !
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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc.,
Matthieu,
21 novembre 2005
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Ou ça sent le brûlé ou ça sent la fraude,
Louis,
26 septembre 2002
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> Ou ça sent le brûlé ou ça sent la fraude,
Mon psido est Sam,
27 septembre 2002
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> Ou ça sent le brûlé ou ça sent la fraude,
Justin,
3 octobre 2002
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