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> Cerise et gros gâteaux
3 mars 2003,
message de Giovanni Cammelli
Un Problemino : Chi mi potrebbe spiegare Prima 60 anni poi 70 e più : Esempio italiano (ma che !) 1996 : sono 60 anni che Pirandello romanziere e scrittore di tante belle cose è morto. Le piccole case editrici come : tutto Dante a : 2 Mila Lire ; Leopardi II Volumi ecc, Pubblicano : Pirandello !!!!! SCANDALO !!!!!!!!! Mondadori/berlusconi : do you know, now ? La legge viene cambiata dal parlamento europeo, poi ultimamente (2003) fatta propria dalla legislazione USA Cosa dedurne ? Argomento MOLTO SENSIBILE SENSIBILISSIMO Chi ha studiato questo problema ? Potrei avere delle indicazioni aggiornate e approfondite ? grazie
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> Cerise et gros gâteaux,
Pascale,
3 mars 2003
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J’ai breveté le nombre PI !!! ;-)
8 février 2003,
message de Minga
Propriété intellectuelle et formats numériques La numérisation des oeuvres de l’esprit a des conséquences insoupçonnées Les NTIC et les savoirs sur lesquelles elles reposent bousculent bien des habitudes, bien des modes de pensée anciens : voyez par exemple comment j’ai breveté le nombre PI ;-) Saviez-vous que PI est un "nombre univers" ? C’est à dire un nombre qui contient toute suite finie de chiffres ? C’est démontré pour PI, pour e (base du logarithme néperien), et pour quelques autres nombres seulement, car c’est assez ardu à prouver. Donc PI contient le code exact de votre photo en JPEG : ça commence à la décimales 10 puissance n + quelque chose. Ailleurs, on y trouve le code source complet de Windaube XP, les oeuvres complètes de tous les écrivains passés et à venir au format word, et même le dernier tube de Noir Désir en mp3, n’en déplaise à J6M ! C’est pourquoi tout "droit" d’auteur est un verrouillage juridique "fort" du patrimoine commun de l’humanité, passée et A VENIR. Tout brevet sur un logiciel et plus largement toute protection de la propriété intellectuelle interdit potentiellement la publication future de certaines décimales de PI, qui en sont la représentation numérique exacte. On m’objectera peut-être que je suis loin "des réalités", ou que la question évoquée est fort spéculative : faux ! ! ! Un jugement américain a précisément interdit la publication d’un nombre premier présentant certaines propriétés mathématiques intéressantes, parce qu’il est la représentation numérique du code de cryptage des DVD. La communauté scientifique s’est mobilisée en raison des dangers d’un tel jugement pour la recherche et le partage de la connaissance (source : Scientific American). Dernière chose : je n’ai pas breveté le nombre PI, ni même aucune suite finie de ses chiffres : je suis un partisan déclaré du logiciel libre ! En défendant le logiciel libre, on défend aussi le droit des générations futures à accéder au savoir sans payer de royalties. en ligne : revoltes.free.fr
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Espionnage & Co
29 janvier 2003
Dans le cadre de cette dérive totalitaire, je me demande bien ce qui pourrait empecher ces multinationales, par ailleurs liées à leurs états d’origine, de truffer leurs systemes anti-copie de chevaux de troie. Ces outils seraient aisément capables de "pomper à n’importe quel niveau (du particulier à l’état) des informations sensibles" puis d’exploiter celles-ci afin d’élaborer des armes au service d’une guerre économique et/ou idéologique.
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> Espionnage & Co,
Mathieu,
29 janvier 2003
Ce qui pourraît les empêcher, c’est probablement le fait que ce sont des compagnies commerciales, et que la quantité de moniteurs qu’elles peuvent intégrer à leur produit est limitée par la tolérance des acheteurs à cette surveillance. Un premier test va venir avec les systèmes Palladium. Si le hardware supportant ces systèmes ce vend mal, ce sera un grand signe d’espoir. D’après *The Economist*, toute cette affaire risque d’ailleurs d’exploser à la figure des multinationales. Elle risque en effet de déboucher sur un vaste débat sur la copyright. Dans la mesure où la vocation officielle de ce dernier est de fournir une incitation à la création et à la distribution de ces créations, la notion de "propriété intellectuelle", qui est une perversion du copyright, risque de partir à la poubelle, et avec elle une bonne partie de l’exploitation commerciale à outrance de toute forme de création.
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> Espionnage & Co,
ARNO*,
29 janvier 2003
« D’après *The Economist*, toute cette affaire risque d’ailleurs d’exploser à la figure des multinationales. » Tu aurais plus de précisions sur cet article ? S’agit-il du dossier « The Internet Society », toujours disponible en ligne ? |
Faîtes chauffer les graveurs
20 janvier 2003
Allez encore un peu d’effort les gars, en copiant la musique on contribue à la modernisation du monde de la musique et à la fin annoncée du système de vente actuel (musique toute pourrie qu’on nous bourre dans le crane via la TV 24H/24H à 150 balles le CD). Quand les éditeurs de partitions on tirés leur révérences à cause de l’arrivée du disque eux aussi ils ont essayé de maintenir leur monopole artificiellement (grâce à des lois) mais cela n’a servi à rien ils ne sont plus là pour en parler aujourd’hui... Aujourd’hui c’est la même chose, mais c’est au tour des maisons de disques de mettre la clé sous la porte, cela s’appelle le progrés, on ne sait pas où cela va nous mener, mais bon, une chose est sùre ça peut pas être pire que maintenant... Allez les gars, faîtes chauffer les graveurs et contribuons à la modernisation de la culture !
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> Faîtes chauffer les graveurs,
21 janvier 2003
Il me semble que ce genre de message fournit leurs meilleurs arguments à Sony, Microsoft & co., en leur permettant d’aasimiler copie privée et piratage. L’article porte sur la défense de la copie privée, ie la copie d’oeuvres dont tu as déjà payé les droits. Il ne défend nulle priratage d’oeuvres dont tu n’as pas payé les droits. Comme tu le signales, les éditeurs de partition ont mis la clef sous la prote, ou presque. Ce qui contribue largement à expliquer pourquoi la pratique de la musique est devenue fort difficile, faute de pourvoir trouver les partitions. Je n’appelle pas ça un gain : pour que des types dans ton genre puissent copier de la musique, il faut que d’autres aient eu les moyens d’apprendre à en jouer. De même, la production d’oeuvres musicales ou autres a un coût. En refusant de le payer, tu condamnes la création, sauf précisément celle qui peut se rentabiliser sur les produits dérivés. Fais donc chauffer ton graveur : la modernisation de la culture à laquelle tu contribues, c’est la généralisation des produits et sous-produits à la *Star Academy*. Avant de parler de progrès, vérifie donc dans quelle direction tu regardes : ton progrès ressemble furieusement à un fameux retour en arrière.
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> Faîtes chauffer les graveurs,
eric,
3 février 2003
Et à moi il me semble que ton analyse patine méchant dans le caca. La production musicale a un coût certe, mais un CD à plus de 20 euros c’est du vol manifeste et depuis longtemps. Sa vie, sa reconnaissance un musicien la trouve devant un pulic et pas dans les rayons des supermarchés (n’oublie pas qui tu défends, malheureusement). Tous les meilleurs musiciens du 20eme siècle ont percés par la scène, devant un public. C’est là qu’ils se sont formés, qu’ils ont appris leur métier. Le disque n’est jamais qu’une publicité sonore pour un musicien. Le cachet d’un seul concert est supèrieur pour lui à la vente de centaines de CD.
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> Faîtes chauffer les graveurs,
eric,
3 février 2003
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> Faîtes chauffer les graveurs,
Mathieu,
4 février 2003
Je crains que tu ne fasses erreur : la majorité des revenus des artistes, y compris des musiciens, provient à l’heure actuelle de leur ventes de disques. Ce sont au contraire les concerts qui servent de publicité à leurs enregistrements. D’ailleurs, une analyse un peu fine des coûts de production d’un CD t’éviterai de proférer des contre vférités : le CD est un produit à marge faible.C’est bien pour cela qu’il existe une course au nombre de ventes. Ensuite, je n’ai jamais dit que j’aimais le système de Star Academy. Je trouve au contraire ce système d’une bêtise abyssale. Mais je refuse de tout jeter. L’apprentissage de la musique est long, demande un très grand investissement, et coûte _très_ cher (imaginez le prix d’un bon violoncelle). Je trouve donc normal que les artistes soient rémunérés en proportion de ces efforts. Et comme ce sont justement les disques qui les rémunèrent... Je crois que je n’ai pas bien fait saisir la logique du système : en copiant sans payer de droits les oeuvres d’artistes, on condamne ceux qui ne sont pas soutenus par une multinationale aux reins solides, qui peut amortir le piratage par un volume de ventes important. La copie sauvage, c’est donc l’arrêt de mort des labels indépendants, et le plus court chemin vers la toute-puissance des majors, Sony en tête. C’est en cela que je reprochais à l’auteur de l’article précédent de scier la brabche sur laquelle il était assis, et de favoriser les entreprises qu’il croit combattre. Ce qui m’énerve, et je pense aussi l’auteur de cet article, c’est que je doive payer des droits (via des taxes sur les MDs vierges) alors que je ne fait que copier des oeuvres pour lesquelles j’ai déjà payé (je copie mes CDs sur des MDs), tout cela pour compenser le manque à gangné dû à la copie sauvage. PS : j’ai oublié de signer, certes. Mais si je ne mets pas mon mail, c’est dans l’espoir de réduire la quantité de spam.
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>Amen,
Jedi,
4 février 2003
Graver c’est voler. Voler c’est mal. Mais tout le monde s’en branle ... C’est la même chose pour tout ce qui se copie (jeux vidéos,dvd, logiciels ...), il n’y donc pas besoin de s’enflammer sur l’ART, car la question n’est même pas là. Qui refuse le piratage ?? > personne. On parle, on analyse, mais nos comportement suinte le vice, le démon ricane pendant que nos corps formatés ondulent au son d’un mp3 d’une pétasse cokée jusqu’à l’anus. Heureusement subsiste encore des braves, des "true one" qui s’opposent, allant jusqu’à prendre le métro pour s’acheter des cd vierges au virgin. Ensuite, par un courage incroyable, ils gravent un ou deux albums d’une House super pointue (aïe !) en se branlant dans un sofa IKEA, et ils ricanent en pensant aux cons qui ACHETENT des cd de U2 à carrefour ... On vénère sa colection de mp3 comme une possession prestigieuse, on s’adonne à des rituels sanglants pour célébrer la vitesse de son graveur, on surfe à poil ...ou pire, en Kalbut !!
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> Faîtes chauffer les graveurs,
eric,
12 février 2003
Le CD est un produit à marge faible pour qui ? Mais là encore c’est clair qu’il n’est pas question de défendre le piratage en masse. Mais le droit de chacun à écouter ce qu’il aime et à le faire connaître à ses amis par exemple. Je peux te dire aussi que certains CD sont introuvables même chez les meilleurs disquaires (pfff, y’en a plus) ou à la FNAC (et on te regarde avec mépris quand tu oses demander un truc qui n’est pas dans les bacs) Il n’en demeure pas moins que pour qu’un artiste soit connu il faut qu’il soit diffuser et quand on voit les musiciens qui sont promus par les Vivendi et autres Sony on peut se poser des questions sur le choix qui nous est proposé. Ce qui emmerde les majors c’est que les hommes soient libres d’écouter ce qu’ils veulent, c’est même pas l’idée qu’on puisse copier quoi que ce soit. Mais je crois, tout de même, qu’il faudrait commencer à grandir un peu. Il y’a 10 ans la copie par cd n’existait pas, on copiait sur K7, et personnes n’en faisait un flan. Quand j’étais ado (pffff) on s’echangeaient des K7 c’était normal, personne n’y trouvait rien à redire, mais depuis quelques temps celà est devenu un crime ! pourquoi ? parceque les ventes de disques diminuent ? Si les ventes de disque diminuent je pense plutôt que c’est parceque la production globale est plutôt devenue médiocre : Il n’y a plus de trés grands groupes, la musique est devenue un bien de consommation comme un autre, ce n’est pas parceque des gamins jouent avec leur graveur. Il me semble qu’il faut prendre le problème autrement. Les techniques numériques permettent de copier à peu près tout aujourd’hui et de le diffuser trés largement. Et ça c’est nouveau. Comment notre société est-elle capable d’absorber cette nouvelle donne ? ça change quoi ? ça permet quoi de plus ou de moins ? Plutôt que de s’arcbouter sur des positions qui de toute façon ne font qu’accroître la puissance des majors (la tienne, la mienne, celle du dessus et du dessous, lol) est-ce qu’on ne pourrait pas aborder le problème d’une façon plus globale. La production intellectuelle appartient à toute l’humanité et pas seulement à son créateur (et certainement encore moins au producteur). Est’ce qu’il n’y a pas là une nouvelle philosophie à trouver, un systeme économique propre à la culture à mettre en place ? Je crois que régler ce problème avec les arguments de tel ou tel groupe de pression ne fait pas avancer les choses. Une nouvelle façon de diffuser l’information et la culture emerge depuis l’arrivée des nouvelles techologies, c’est une histoire récente, dont on ne peut saisir toutes les implications et toutes les possibilités. Il serait plus sage d’expérimenter, de chercher à comprendre, de voir plus loin. On peut encore en parler c’est dejà ça. |
Corbis n’est pas Microsoft...
15 janvier 2003,
message de Cédric Ingrand
Dans son interview à 01Net, Catherine Kerr-Vignale dit (...)"C’est ce qui se passe avec Microsoft aujourd’hui qui achète des sociétés de photo comme Sigma (via Corbis)" (...). L’erreur, c’est que Microsoft n’a rien à voir là-dedans. Corbis n’en est pas une filiale, il n’y a pas de lien capitalistique entre les deux, c’est une société non-cotée. Le lien, c’est que Corbis appartient à Bill Gates... Mais forcément, l’identification de Microsoft a son fondateur fait que le mythe a la vie dure... en ligne : La page "About us" de Corbis
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> Corbis n’est pas Microsoft...,
Christophe,
15 janvier 2003
Certes, il semble que tout soit fait pour que Corbis ne soit pas assimilé à Microsoft mais de là à parler de mythe ... Catherine Kerr-Vignale, tout comme moi d’ailleurs, pense sans doute que ce qui est bon pour Bill Gates est bon pour Microsoft et que ce qui est bon pour Corbis est bon pour Bill Gates. Elle fait donc un raccourci rapide mais qui n’est peut-être finalement qu’un simple constat factuel et non pas juridique, je vous l’accorde. Le propre d’un monopole, c’est d’essayer de ne pas trop faire savoir quand il cherche à s’étendre notamment de façon transversale. Cela peut passer par des montages juridiques opaques au commun des mortels ou plus simplement par le jeu d’alliances discrètes mais pourtant bien réelles à l’aide de dirigeants à la double casquette. Un simple exemple : Sur le site que vous proposez, il y a une section appellée Partner API et toutes les technologies proposées sont des technologies Microsoft (ASP, .NET). On notera, fait rare, l’absence de copyright Microsoft. La peur du procès par cette entreprise ne semble pas empecher le président de Corbis, Bill Gates, de dormir. Allez savoir pourquoi ... http://www.corbis.com/corporate/partners/api.asp Enfin, si il semble qu’effectivement que tout lien autre que Bill Gates soit évité, cela n’enlève en rien les dangers que fait peser Corbis sur les droits des auteurs. Pour preuve, une brève du Monde de décembre 2002 signalant que 25 photographes ont assigné Corbis/Sygma pour violation des droits d’auteurs : http://www.lemonde.fr/imprimer_breve/1,9459,785455,00.html La société avait déjà été condamné le 9 janvier 2002 pour violation des droit d’un photographe. J’ai mis le lien en bas. Ces liens représentent mes modestes recherches en une heure suite à votre message. Il doit y en avoir d’autres .. en ligne : Autre violation du droit d’auteur par Corbis
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> Corbis n’est pas Microsoft...,
Christophe,
15 janvier 2003
Pour être précis, ce sont les exemples proposés qui sont basés sur des technologies logicielles Microsoft ASP et .Net. Les autres technologies sont des standards du W3C. WSDL est un format et SOAP un protocole, tous deux destinés à la mise en place de services web. Autrement, une recherche sur le mot Corbis sur le site microsoft.com permet de voir que les deux sociétés ont passé de nombreux accords dans le cadre de la mise en place de gestion de contenu numérique s’appuyant sur les technologies Microsoft et le contenu Corbis. |