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Auteurs et droit d’auteurs
7 juillet 2003,
message de (LUN)atique
Restreignons un instant le problème au "piratage" dit "musical". Au nom de quoi ces conglomérats, en nouveaux inquisiteurs, exhortent les lois à pourfendre ceux qui oseraient se dresser contre le sacro-saint droit d’auteur, et à traquer ces hérétiques (qu’ils soient brûlés !) ? Naïvement, au nom des auteurs, pourraient-on croire. Mauvaise réponse. Sur les 20 euros standart que coûtent un CD, l’artiste n’en touche qu’une fraction infime, le plus souvent 2, 3 euros. Evidemment, frais d’enregistrement (Soit. On admet), frais de mise en boîte (fermons les yeux), de publicité (mouais), ainsi que, je vous le donne en mille, un bon 20% qui va tout droit dans l’escarcelle d’Univers-sale, Veurjin ou autre ogre dans ce pays de petits poucets. Evidemment, toute chasse aux sorcières a toujours une raison première. De quel droit ? Mais du droit du plus fort bien sur ! Allons nous laisser de tels tribunaux d’inquisition se légaliser ? |
Propriétaire, propriétaire, c’est vite dit !
3 juin 2003,
message de tekool
Arf, j’adore la comparaison entre bien immobilier et bien immatériel. Ils devraient relire leur Code de Propriété Intellectuelle : "Les droits d’auteur et le monopole qu’ils confèrent sont désignés à tort, soit dans le langage usuel, soit dans le langage juridique, sous le nom de propriété ; loin de constituer une propriété comme celle que le Code Civil a définie et organisée pour les biens meubles et immeubles, ils donnent seulement à ceux qui en sont investis le privilège exclusif d’une exploitation temporaire." . Civ, 25 juil.1887 : DP 1888 1.5, note L. Sarrut, rapp Lepelletier ; . 1888. 1. 17, note Lyon-Caen. Note de doctrine n° 1 de l’article L111-1 du Code de propriété intellectuelle mdr ... Autrement, un lien sur un jugement qui remet les pendules à l’heure. en ligne : Jurisprudence sur la photocopie
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Les abus du droit d’auteur
19 mai 2003,
message de Minga
Les auteurs sont tellement bien protégés qu’ils ne gagnent en général pas un sou avec leurs oeuvres, mais qu’ils cautionnent après avoir payé par le biais de sociétés "d’auteurs" plus ou moins mercantiles les "gros" de la profession, essentiellement les multinationales de l’édition, en particulier phonographique. Après des années d’une production aussi aseptisée, les marchands s’étonnent maintenant de voir leurs ventes baisser, et crie haro sur Internet et ses méchants pirates en culottes courtes ... Ils feraient mieux de s’interroger sur leur modèle économique passéïste !!! J’appelle les "consommateurs" à boycotter progressivement toutes les "oeuvres" qui ne sont pas "libres" (licence http://art libre ou assimilée). En effet, si les oeuvres qui vous sont chères deviennent interdites du fait d’un abus du "droit d’auteur", prenez votre "droit d’hauteur" en refusant cette lobotomie juridique. Et, en attendant que les artistes soient assez nombreux à protester contre le vol du patrimoine du siècle dernier par les excès du droit d’auteur, refusez d’acheter les livres ou les disques qui n’autorisent pas leur libre reproduction, adaptation, modification. Sinon vous vous verrez un jour contraints de payer des royalties sur vos propres idées, pour peu que quelqu’un les ai vaguement exprimées avant vous il y a moins d’un siècle ... en ligne : Droit d’hauteur sur revoltes.free.fr ;-)
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> changements d’urls,
Minga,
15 juin 2003
A la suite d’une mise à jour du site revoltes.free.fr, les liens indiqués dans le message ci-dessus ont changés : l’extension des pages, qui était .php3, devient .php Si vous cliquez sur l’un de ces liens, il y aura une erreur "page non trouvée" : pour retrouver la page que vous cherchez, changez l’extension .php3 en .php dans l’adresse de la page. Avec toutes nos excuses ... PS : Le webmaster d’uzine pourrait-il changer ça ? en ligne : revoltes.free.fr
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Asservissement
1er avril 2003,
message de Elvan
Force est de reconnaître que l’anecdote que vous contez avec brio reflète effectivement un état des choses qui va en empirant. Le racket a été légalisé (comme je l’expliquais très brièvement dans un autre article répondant au boycott de photos de soldats américains prisonniers en Irak sur un site US) au moment de la sédentarisation de l’homme. A partir du moment ou l’homme a commencé à cultiver, il a fallu par mesure de nécessité que d’autres hommes viennent le protéger des agresseurs de tout poil. Ce début brillant du racket organisé fut bien entendu très vite institutionnalisé par forces décrets, lois, religions, nécessités, etc., etc.. Aujourd’hui on appelle cela des gouvernements. La seule différence notable finalement avec le racket d’il y a longtemps avant JC, c’est qu’on a plus de chance de crever de faim ou de froid ou de maladie que de se prendre un coup de masse sur la tête. Mais en réfléchissant un peu, qualité certes peu reconnue à notre époque, on se rend compte que l’évolution humaine ne s’est faite qu’au niveau technique. Les maigres progrès humanitaires acquis au prix de bains de sang effroyables sont évidemment immensément plus importants que l’invention du virus HIV ou de la bombe H. Malheureusement, qu’est ce qui a pris le pas sur les bonnes résolutions pacifistes, les bonnes résolutions d’entente entre les peuples ? Réponse : une débauche de moyens scientifiques, technologiques au service de l’asservissement de la majorité par le plus petit nombre. Car qu’on se le dise, aujourd’hui le territoire de n’importe quel chef de tribu doit se mesurer à l’échelle planétaire pour être digne de figurer au journal de 20 heures. Alors ma foi, excusez tant de digressions, mais je crois malheureusement que les problèmes de préemption par l’état d’un argent qui devrait effectivement revenir de droit aux auteurs quels qu’ils soient, et pas forcément ceux que les éditeurs "représentent" en les publiant, n’est là encore que la ixième petite goutte d’eau qui fera peut-être un jour déborder le vase de nos désillusions. Je vous rejoins dans votre analyse, par ailleurs, je l’ai déjà dit, fort bien écrite. Il faudrait maintenant trouver un moyen concret de relier cette petite goutte avec les millions d’autres petites gouttes de la misère quotidienne pour ENFIN faire se déverser le torrent libérateur qui mènera l’immense majorité de l’humanité à la vraie liberté : celle de décider pour elle même et non pas de se laisser guider par une infime minorité imbue d’elle même qui la fait crever à petit feu. |
> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage
27 mars 2003,
message de caradream
Je suis moi meme artiste/compositeur mais je trouve k’en France c tres decevant de voir ke la nouvelle mode soit les Lois de Répression ; l’etat interdit tout , taxe a tt va ; apres on ira s’etonner ke les titres d’artistes se retrouve pirater sur internet ; normal ; c en interdisant ke les gens font...
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Requête,
Sam,
27 mars 2003
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> Requête ps,
Sam,
28 mars 2003
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> Requête,
Zenophron,
29 mars 2003
Je suis moi-même artiste/compositeur mais je trouve qu’en France il est très décevant de voir que la nouvelle réponse aux problème soit la méthode dite répressive. L’État interdit tout, taxe à tout va et, après ça, on s’étonnera que les titres d’artistes se retrouvent piratés sur Internet. Normal, l’interdit appelle la violation de l’interdit (c’est en interdisant que les gens font...). Dites a quelqu’un de ne surtout pas se retourner : qu’elle va être sa réaction ? Bien évidemment de se retourner. C’est instinctif ! Faire des lois qui privent les gens de faire ce qu’ils veulent ce n’est rien d’autre que de les motiver ou/et les pousser a faire des choses en douce ; tôt ou tard, c’est sûr... Ce ne sont pas tant ceux qui se procurent des titres via le Net (ou par d’autres procédés) qu’il faut punir ; ce qu’il faut avant tout c’est savoir faire la part des choses ; cependant, en France, faire la part des choses, (c’est une blague très lourde tellement il y a d’injustice à tous niveaux...) En fait, il faudrait tout reprendre a zéro, mais là encore notre État français est bien trop faignant pour revoir les lois complètement tordues. Les lois sur la répression en France c’est a croire qu’elles ne sont pas réellement votées mais simplement décidées sur un coup de tête par des gens qui ont le pouvoir de faire passer des lois. Bref tout ça pour dire que les dérives à propos des droits d’auteurs sont abusives ; maintenant il faudrait peut être et aussi que les maison de disques sachent à la revoir leur marges bénéficiaires. Certes les maisons de disque font (re) connaître les artistes ou/et les auteurs, mais n’oublions pas que sans Auteurs, il n’y aurait pas de maisons… C’est donc bien beau de rejeter la faute sur ceux qui se procurent des musique gratuitement sur Internet à l’insu des auteurs ; mais bon c’est pas vraiment l’auteur qui en paie les pots cassé mais réellement les maison de disque ; faut pas inverser les rôles ; l’artistes c’est l’auteur pas la maison de disque ! Mon avis là-dessus est très simple, allez ! ! Interdisons tout en France après il sera facile de critiquer et de faire des sondages a la con qui démontrent la bêtise des gens ; mais là encore c’est qui qui fait en sorte de pourrir la vie aux français ? Ben ouais c’est notre gouvernement jamais capable de prendre une décision mondialement importante mais quand il s’agit de se remplir les poches sur le dos des français ça c’est sûr c’est les premiers à tous les niveaux ... Vive le piratage tant que la connerie humaine essaiera de se remplir les poches en étant de plus en plus gourmande ; c’est bien beau d’augmenter tout même les taxes, mais les salaire ça ne serait pas une si mauvaise idée soit de les augmenter aussi ou tout simplement baisser les taxes en France pour qu’enfin on aient l’impression de vivre et non d’en baver pour essayer de peut être dormir tout simplement convenablement, ben oui répression sur l’alcool, la drogues, Internet, les manifestations et groupements genre freeparty etc. etc., bientôt faudra écrire a la préfecture pour aller dans ses propres WC en pleine nuit sous peine d’amende ou/et autres peines ... sérieux faudrait penser à mettre le freins là vous croyez pas non ? Même débarrassé de ses « djeunismes » (c’est plus une traduction littérale du texte, c’est fatiguant à lire…), le texte reste embarrassé. En bref, l’auteur est mécontent du fait que les éditeurs se plaignent du piratage qui obère considérablement leur marge bénéficiaire, en plus de ce qu’ils sont « obligés » de reversés aux auteurs/interprètes. L’auteur considère en effet que la plus grande part des bénéfices découlant de la vente des œuvres artistiques et/ou autres « partent » dans les poches des éditeurs. D’autre part, l’auteur considère que la solution au piratage n’est pas l’accroissement des sanctions civiles et/ou pénales, mais bien une remise à niveau du prix des œuvres. Développant sont idée, l’auteur critique l’État parce qu’il ne propose comme solution au piratage que la répression. Delà, l’auteur critique vertement le gouvernement de faire le jeu des éditeurs et de légiférer n’importe comment sans réelle ligne directrice (ce pour quoi, mais pour des raisons plus techniques, nous le rejoignons), et de vouloir régler les problèmes qu’à coup d’interdiction. L’auteur quitte alors le particulier pour entrer dans le général. Enfin, et/ou pour finir, l’auteur fulmine la « connerie humaine, quittant en cela le général pour accéder avec brio à l’universel. Espérant n’avoir pas détourné la pensée de l’auteur… P.S. J’allais oublier que l’auteur à la fâcheuse tendance à penser que ce qui est interdit implique nécessaire qu’on fasse le contraire. Ou alors a-t-il voulu dire que les interdictions « disproportionnées », procédant d’une « erreur manifeste d’appréciation » du législateur (selon les termes du Conseil constitutionnel) peuvent être violées. Rappelons-lui que la loi, quelle qu’elle soit doit être respectée et, surtout, que les lois « idiotes » peuvent être discutées devant les tribunaux. Mais, in fine, les lois de la République s’appliquent à tous et sur tout le territoire de la… République. C’est regrettable ? Mais que font alors les lobbies ? |
> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage
26 mars 2003,
message de Myrmèx
Un auteur généreux qui accepte que l’éducation Nationale (ou plutôt ses sbires dont je fais partie) pille ses livres ... c’est merveilleux. Bon, là n’est pas le problème, le ministère nous invite à être créatif en multipliant les sources, les mairies nous prient de le faire pour un prix modique. Les maisons d’édition ne doivent pas oublier que les copieurs sont aussi leurs clients et qu’il est très difficile de les dissocier. Enfin je crois qu’il n’y que les canards gras qui ont peur de se faire plumer. |
> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage
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Non... vaut mieux faire un tome 2.,
tOMAZ,
27 mars 2003
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> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage
10 mars 2003,
message de yaen
moi je dis qu’il vaut mieux tuer, violer, casser que de photocopier car on risque moins de problèmes... le monde tourne dans un drole de sens et l’argent est devenu plus important que la vie humaine. c’est déconcertant. pour peu que l’on ait fait une photocopie avec les yeux rouges on est un criminel drogué... |
> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage
6 mars 2003,
message de Arnaud
Si tu ne touches pas tes droits, c’est pour la bonne raison que tu n’es pas dans une société d’auteurs, je suis photographe, je suis membre de la SAIF et cette année, j’ai touché des droits "collectifs" pour la première fois, cette société est toute jeune. Elle les répartit ensuite à ceux de ses membres concernés par ces utilisations. Perception et répartition des droits se font aussi bien pour les utilisations nationales qu’internationales, grâce à des accords de réciprocité avec les sociétés d’auteurs étrangères." @+ en ligne : http://saif.free.fr
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> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage,
Tiresias,
9 mars 2003
Non, en l’espèce, pour la redevance récoltée par le CFC pour le compte "des auteurs et des éditeurs", le CFC paie l’éditeur à charge pour ce dernier de donner sa part à chaque auteur individuellement. Par ex. avec les droits annuels classiques. La question que l’on se pose (enfin, une des questions possibles), c’est le destin de ces 100 MF une fois dans la caisse de l’éditeur. Réponse provisoire et très partielle : dans deux cas au moins que je connais, l’éditeur a gardé les sous. Pour l’instant. Seconde question. Le CFC a-t-il le désir, et les moyens, de faire payer ? Si la réponse n’est pas oui, et oui, c’est Arnaque à Carnac, et Loubards à Zanzibar. Mais on va le savoir, forcément... Si l’on connaît des auteurs malpercevants, leur dire de me joindre.
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> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage,
14 mars 2003
>"et bientôt le prêt public" de quoi ils parlent, c’est du lobbying en cours pour obtenir de nouvelles taxes ou rendre payant le prêt dans les bibliothèques publiques, ou c’est les retombées des décisions prisent suite au précédent débat sur le même thème ? De toute façon ça sent la spirale infernale, bientôt y’aura la taxe sur ceux qui, chez les marchands de journaux, feuillettent la presse sans l’acheter (et qui parfois lisent en douce plusieurs articles, voire un avis de naissance entier), ce qui fait du manque à gagner aux journalistes et à leurs groupes de presse. |
> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage
6 mars 2003,
message de Gougou
Dans le même ordre d’idée, lire le magnifique bouquin dénonçant les travers de la Sacem "Main basse sur la musique" en ligne : Sur le Ouèbe (Merci google)
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> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage,
Bullrog,
21 mai 2003
je suis photographe également, mais je n’adhère pas encore à la SAIF.. Je crois pourtant savoir que la cotisation est dérisoire... De l’ordre de 15 euros, et ad vitam eternam... Si si ça existe !!! |
> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage
4 mars 2003,
message de serge
Vous rendez-vous compte tous ces gens qui copient les MP3, photocopient les livres ? Mais où-va-t-on ? Même l’autre jour, j’ai entendu un dangereux délinquant sifflotant le Boléro de Ravel ®© dans la rue sans payer les droits d’auteur aux héritiers Taverne ! Quelle honte ! Mais que fait Sarkozy ?
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> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage,
fotjadi,
6 mars 2003
A en croire tous les "grognards" du piratage, on pourrait penser que tous ces "p’tits salopards" qui copient à tout va des cassettes, des CD,des livres et publications etc... n’ont même plus le temps d’écouter ou lire ce qu’ils copient puisqu’ils passent leur temps à copier avec acharnement .... ( ;->)
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> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage,
mecatron,
24 avril 2003
je croyais que le boléro de ravel était tombé dans le domaine public, mea culpa
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> Du bon usage de l’auteur, contre le piratage,
Maxou Reloud,
1er août 2003
Sifler sous la douche, ça va, tant que ce ne sont pas des douches collectives naturellement. Mais on est chanceux quand même, car il est tolléré dans le cadre familial de reproduire ou de diffuser des oeuvres. Encore que je pense qu’il faut peut-être avoir, d’une certaine manière un accord avec l’auteur avant, i.e., être passé à la caisse, quoi. |