|
|
|
|
|||||||||||||||||||
|
|
> Vers un monde meilleur ou le « meilleur des mondes » ?
31 décembre 2003,
message de Georges SOUROU
J’aurai bien aimé savoir ce que sont devenues les décisions de prise lors de cette conférence intergouvernementale !
echo bouton_block_invisible("message302259");
?>
Brève mise au point sur le Sommet de Genève,
Pascal Fortin,
4 janvier 2004
Bonjour George, De fait, on ne peut pas dire que Maria Livanos Cattaui, secrétaire général de la Chambre Internationale du Commerce et surtout coordinatrice de la participation du "secteur privé" au SMSI ait particulièrement été décue des résultats du Sommet. En réalité, sa principale inquiétude reposait sur le sort qui allait être réservé à l’ICANN, organisme privé de gestion du système d’adressage et des noms de domaine entre les mains des entreprises multinationales et sous tutelle du Département du Commerce US. mais elle fut probablement rassurée lorsqu’il est très rapidement apparu évident que c’est le statu quo qui l’emporterait. Toujours est-il que, pour le moment, les négociateurs du SMSI ont provisoirement décidé de botter en touche en demandant la mise en place d’un groupe de travail sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU qui doit rendre ses conclusions avant la deuxième phase de Tunis en 2005. A part cela, il est sûr que la réitération de la promotion de la logique du marché et de l’appel lancé aux gouvernements, notamment ceux du sud, à créer les conditions d’un environement propice pour les investissements du secteur privé ne pouvait que satisfaire notre représntante des patrons - aujourd’hui plus couramment connus sous le nom de "décideurs". Pour ce qui est des résultats du Sommet, je te renvoie aux quelques (rares) articles parus dans les médias (Le Monde, Libération, RFI et la presse suisse disponible sur le net) avec une réserve d’ordre général sur le contenu de la plupart de ses articles qui n’ont pas véritablement su percevoir les enjeux d’un tel Sommet au-delà de celui que tu mentionnes relatif aux intérêts des multinationales. Tu trouveras en outre à la fin de ce message une copie d’un courriel posté sur différentes listes dans lequel je critique l’article d’Ignacio Ramonet publié dans le Diplo du mois de janvier 2004 qui tombe dans l’excès inverse en affirmant à tort que l’importance du SMSI au niveau des technologies de l’information est comparable à celui de Rio pour l’environnement. PF. Bonjour, Probablement dans le but de justifier son déplacement de la mi-décemmbre 2003 à Genève pour participer au Sommet mondial sur la société de l’information, Ignacio Ramonet écrit un article dans le Monde Diplomatique de janvier 2004 afin d’en présenter les "résultats". [ Cf. : http://www.monde-diplomatique.fr/2004/01/RAMONET/10615 ] Manifestement soucieux de fournir une justification supplémentaire à son déplacement de Genève, Ignacio Ramonet n’hésite pas à écrire que le SMSI est "Comparable, en matière de technologies de la communication, par son ampleur, ses effets et ses enjeux, à ce que représenta, pour l’environnement, le Sommet de la Terre de Rio en 1992." Ce rapprochement entre le Sommet de Rio et celui de Genève n’est guère surprenant puisqu’il correspond à la propagande des organisateurs du SMSI pour justifier son existence. Au-delà de ces quelques chiffres, s’il n’est pas question de prétendre dès aujourd’hui que ce Sommet n’a servi à rien, il paraît tout aussi présomptueux d’affirmer que le SMSI représente un "événement majeur". Quoique l’on pense des résultats - selon nous effarants - du SMSI, il est en effet encore bien trop tôt pour affirmer que ce Sommet est susceptible de tomber dans l’oubli ou à l’inverse de constituer le début d’un processus de négociation important sur les enjeux associés à l’expression de "société de Passons sur d’autres aspects discutables et/ou approximatifs de cet article tels que le recours à la rhétorique "révolutionnaire" sur "l’avant et l’après de l’internet", dont le côté désuet et le déterminisme technique sous-jacent ne semblent pas rebuter notre journaliste pour nous attarder finalement sur ce bref passage : "Pour la première fois, et c’est un signe des transformations en cours, ce sommet de l’ONU associait, aux représentants des Etats, des chefs d’entreprise et des responsables d’organisations non gouvernementales (ONG). Cela n’a d’ailleurs pas bien fonctionné, ces dernières se plaignant d’avoir, en quelque sorte, été marginalisées et d’avoir largement servi d’alibi." La première phrase de ce paragraphe reprend une nouvelle fois la propagande officielle des organisateurs du SMSI. Ignacio Ramonet l’a d’abord relayée pour dénoncer cette évolution lors de son intervention au débat organisé le 10 décembre 2003 par le syndicat helvétique Comedia et la branche suisse d’Amnesty international dans le cadre du SMSI avant d’être informé par la representante d’une ONG canadienne que la "société civile" du SMSI avait en réalité été marginalisée dans la préparation du ce Sommet. Quoi qu’il en soit, et même si la propagande des organisateurs sur la dimension novatrice du Sommet qui aurait associé pour la première fois les Etats, le secteur privé et la "société civile" est erronée, Igancio Ramonet n’a sans doute pas tort d’affirmer que "c’est un signe des transformations en cours". Sauf qu’il oublie de nous préciser pourquoi. En réalité, cette rhétorique s’inscrit directement dans la volonté de promouvoir les contours d’une "nouvelle gouvernance de la société de l’information du C’est in fine l’articulation entre cette double ambition politique et économique qui constitue à nos yeux le principal enseignement du SMSI Bonne année, PF. |
> Vers un monde meilleur ou le "meilleur des mondes" ?
15 novembre 2003,
message de Piotrr
La seule question qui me vient à l’esprit à l’issue de cette communication est : "Que diable allai(en)t-il(s) faire dans cette galère" Depuis six mois que que j’entends tout le monde s’agiter, s’échauffer et jacasser sur le SMSI, je demande partout quel est l’intérêt pour les ONG et autres acteurs de l’inms de s’investir dans ce machin (ce qui implique une absence d’investissement sur d’autres dossiers étant donné la rareté des ressources dont dispose ledit inms). Je n’ai jamais reçu de réponse satisfaisante. Je vous livre la meilleure tout de même, pour la bonne bouche : "c’est l’occasion de nous rencontrer et de discuter". PF vient ici de pointer quelques uns des éléments qui indiquent à quel degré de sophistication on arrive s’agissant des stratégies de récupération de la contestation mises en oeuvre par les organismes internationaux. Il paraît même que les "papiers" de Le Crosnier sont évoqués sur le site officiel du sommet... Toute participation, même (surtout) contestatrice est évidemment la bienvenue dans la mesure où elle fait parler de la manifestation : "Peu importe ce que vous allez dire, de toute façon vous serez inaudible ; mais vous renforcerez la légitimité de notre grand-messe (inter)planétaire, bien peu sexy pour faire la une du 20h, il faut l’avouer ; merci infiniment de votre soutien". Pour ma part, j’ai décidé depuis longtemps de traiter comme il le convenait cette manifestation passionnante : par le silence (sauf ici, d’accord). Il me semble qu’il y a d’autres combats plus urgents à mener, plus glaiseux, c’est certain. Sinon, j’ai une petite question :
C’est pour l’ensemble de la planète ? Si c’est le cas, cela me confirme que ces gars des sommets multiplanétaires 1. fument la moquette
echo bouton_block_invisible("message301811");
?>
> Vers un monde meilleur ou le "meilleur des mondes" ?,
Pascal Fortin,
15 novembre 2003
Cher "Piotr", [Une réponse courte en attendant éventuellement d’autres messages sur ce sujet pour répondre de manière plus approfondie plus tard] Comme vous dites, ça a déjà au moins le mérite de faire parler ;-). Et contrairement à ce que vous avez l’air de penser, c’est loin d’être négligeable de bénéficier d’une occasion d’évoquer sur la place publique des questions essentielles au devenir de nos sociétés relatives aux enjeux de communication (internet/ télécoms, médias, etc.). C’est notamment (pas seulement) pour cette raison que les personnes sensibles à ces enjeux s’investissent dans le SMSI. A cet égard, je ne sais pas si vous en avez conscience mais vous êtes bien le seul (ou disons plutôt l’un des rares parce que j’attends déjà les démentis) à ne pas avoir compris l’intérêt qu’il y a profiter du SMSI. Il est clair que le SMSI cherche à instrumentaliser la "société civile"(SC) et nos fameux acteurs de la militance institutionnelle seraient sans aucun doute tout à fait prèts à se laisser faire... Mais il faut bien avoir conscience que d’autres acteurs de ladite SC n’ont pas du tout l’intention de se laisser instrumentaliser et comptent bien inverser cette logique. D’ou la participation de toutes les tendances du l’INMSIC -> militance institutionnalo-subventionnée, franc-tireurs, gauchistes, anarchistes, etc. Mais chacun à sa manière...(Voir par exemple à ce sujet le papier - un peu bâclé, je le reconnais, mais qui me paraît toujours pour l’essentiel aussi valable- que j’avais publié sur ce site sur la "topologie sommaire de l’internet citoyen" en France). Finalement, la participation n’empêche pas l’investissement dans d’autres combats, loin de là. C’est même plutôt le contraire qui se passe puisqu’on retrouve sensiblement les mêmes acteurs du côté notamment du militantisme critique et contestataire à l’OMC, aux FSME/FSE/FSL ou ailleurs. On est manifestement ici en présence d’un effet cumulatif avec constitution de réseaux d’acteurs à la clé -> voir, à titre d’exemple, l’articulation entre le Polymedialab en marge du FSE, le "WSIS ? we seize !" en marge du SMSI et la Campagne CRIS dans et en dehors du SMSI. PF.
echo bouton_block_invisible("message301854");
?>
> Vers un monde meilleur ou le "meilleur des mondes" ?,
Piotrr,
19 novembre 2003
Allez, tiens. Un article qui te montre comment on peut résumer en 3500 signes, "coco", l’ensemble des débats du SMSI. Il me semble que la contestance a quelques problèmes de visibilité. en ligne : L’Expansion
echo bouton_block_invisible("message301855");
?>
3500 signes ne font pas sens,
Pascal Fortin,
19 novembre 2003
Cher Piotr, Quitte à citer des sources, autant aller directement chez ceux qui en sont les auteurs. En l’occurrence, l’article que tu cites est une dépêche AFP. (On regrettera au passage que L’Expansion.com n’a pas jugé utile de préciser qu’elle se contente ici de copier/coller une dépêche AFP - Sans doute une question de déontologie journalistique...) Quant au 3500 signes pour résumer les négociations. Deux remarques :
PF. PS : au fait, pq donc m’affubler du sobriquet de "coco" ? Ne ferais-tu pas partie de ceux qui considèrent que le FSE n’est qu’un repère de gauchiste ?
echo bouton_block_invisible("message301857");
?>
> 3500 signes ne font pas sens,
19 novembre 2003
Non, il y a mauvaise interprétation : "coco" fait référence au cliché du jargon journalistique en l’occurrence et ne s’applique pas à toi : "Tu me torches ça en 3500 signes, coco !". Il ne faut pas voir McCarthy là où il n’est pas, Pascal, et le rideau de fer est tombé depuis belle lurette. Cela dit, le FSE est un repaire de gauchistes, où est le problème ? en ligne : La rébellion est tendance, coco !
echo bouton_block_invisible("message301858");
?>
> 3500 signes ne font pas sens,
Pascal Fortin,
19 novembre 2003
Bon, Disons que tes guillemets à "coco" dans ton premier message m’avaient enduit d’erreur. PF.
echo bouton_block_invisible("message466019");
?>
word,
word,
15 novembre 2006
echo bouton_block_invisible("message466199");
?>
generators,
generators,
17 novembre 2006
echo bouton_block_invisible("message466094");
?>
gift,
gift,
16 novembre 2006
echo bouton_block_invisible("message466162");
?>
bridal,
bridal,
16 novembre 2006
|