Le développement de l’information en ligne s’inscrit dans le prolongement d’une emprise croissante de l’économie sur les journalistes dont l’idéal professionnel est supplanté par un « journalisme de marché ». À l’heure où ces derniers n’ont plus le monopole de l’information sur Internet, cette évolution n’est elle pas dangereuse, voire suicidaire ?
La sociologie bourdieusienne des médias évoque de manière récurrente la double contrainte politique et économique qui pèse sur les conditions de production de l’activité journalistique en insistant plus particulièrement sur l’importance croissante de la seconde par rapport à la première [1]. Si ce constat paraît incontestable au niveau des « médias traditionnels », qu’en est-il dans le domaine des sites d’informations en ligne ?
Parmi les plus grosses difficultés auxquelles ces derniers se trouvent aujourd’hui confrontés, la question de la rentabilité figure en première place. Avant même de s’interroger sur la manière de gagner de l’argent, les éditeurs se demandent comment ne pas trop en perdre. Au cœur des préoccupations des différents acteurs de l’information en ligne, cette question de la rentabilité est évidemment centrale pour comprendre le poids des contraintes économiques qui pèsent sur les conditions de production dans ce secteur.
Cette réflexion liminaire incite à poser deux questions principales. Il s’agit d’abord de se demander si l’application des recettes propres à l’univers des « médias traditionnels » dans le domaine des sites d’informations en ligne peut suffire à les rentabiliser. On peut également s’interroger sur la capacité de ce nouveau secteur à générer de nouvelles sources de profit. Une réponse préalable à ces deux questions doit en principe nous permettre d’évaluer le poids de « l’emprise économique » sur les conditions de production de l’information en ligne.
Prétendre faire le tour de ces questions dans le cadre d’une communication aussi courte serait bien sûr extrêmement présomptueux. C’est pourquoi notre propos se limite ici à suggérer quelques pistes de réflexion.
I. Quel modèle économique pour l’information en ligne ?
Affirmer que l’information a un coût relève de l’évidence. Sur Internet le rappel d’un tel poncif n’est pourtant pas hors de propos dans la mesure où personne ne semble disposé à le payer. Plutôt que d’épiloguer sur les raisons de cette situation, intéressons-nous à l’évaluation de ses conséquences sur les opportunités de développement d’une « information professionnelle » sur la "toile".
Bien sûr, tous les sites d’informations en ligne ne sont pas confrontés aux mêmes difficultés sur la question de la rentabilité. Sans entrer dans les détails, rappelons tout de même que la réalité est très contrastée avec, d’un côté, des sites spécialisés dont la rentabilité est parfois déjà assurée et, de l’autre côté, des sites d’informations générales dont la capacité à dégager des profits paraît très aléatoire [2].
Offrant des contenus à forte « valeur ajoutée » destinés à une clientèle très ciblée souvent courtisée par les annonceurs, certains sites d’informations spécialisées semblent promis à un bel avenir. Dans le domaine de l’actualité d’Internet et des nouvelles technologies, des sociétés comme Cnet, Zdnet ou encore Internet.com aux États-Unis sont d’ores et déjà rentables [3]. Au regard de leur dynamisme actuel, Ftpresse ou )Transfert [4] en France semblent également en bonne voie.
Si l’information de « niche » sur Internet est prometteuse, il n’en va pas de même de l’information généraliste [5]. Aux États-Unis aussi bien qu’en France, personne ne semble aujourd’hui encore avoir réellement trouvé les clés de la rentabilité, d’où la prudence de nombreux acteurs du secteur qui se traduit par exemple par la relative modestie des investissements des titres de la « presse traditionnelle » sur Internet [6]. La plupart d’entre eux se contente en effet encore aujourd’hui pour l’essentiel d’une transposition de leur contenu-papier sur la « toile » en l’agrémentant de quelques compléments assez limités. Les équipes chargées de la gestion des sites web de la plupart des entreprises de presse sont d’ailleurs généralement très réduites. À titre d’exemple, Le Figaro.fr, qui a été lancé le 2 octobre 2000 avec une équipe rédactionnelle composée de 16 journalistes, est reconnu pour avoir consenti un effort important.
La conséquence la plus évidente de la faiblesse des perspectives de rentabilité est sans doute à chercher dans l’accélération des politiques de concentration, d’alliance et autre partenariat [7] qui posent de sérieux problèmes en matière de pluralisme de l’information. Lorsque les concentrations sont à la fois « horizontales » et « verticales », le risque est alors particulièrement grand de voir se constituer des acteurs « tentaculaires » intégrant à la fois la production de contenus et de services, ainsi que tous les processus de diffusion en ligne jusqu’aux consommateurs finals.
Selon Jean-Charles Bourdier, auteur d’un rapport sur les réseaux à hauts débits [8] :
« Nous pourrions ainsi voir apparaître des acteurs proposant un abonnement unique pour l’eau, le téléphone fixe et mobile (voix), la transmission de données (accès Internet), la fourniture de contenus (télévision, radio), la fourniture de services (de réservation : voyages, cinéma, etc. ; d’assistance : GPS, aide à la navigation, assurance, etc.)... La fourniture de ce "bouquet de services" offrirait à cet opérateur un lien privilégié vers une base de consommateurs rendus "captifs" par le coût (financier ou logistique) de changement d’opérateur. »
Bien sûr, ces stratégies de concentration ne suffisent pas à elles seules à expliquer la manière dont les acteurs de l’information en ligne envisagent de rentabiliser leur production. Sur ce dernier point, rien ne peut hélas permettre de penser que les anciennes recettes sont encore valables sur Internet. En effet, le paiement direct par l’internaute, à la consultation ou par abonnement, des informations - « fraîches » ou archivées - paraît toujours aussi peu probable tant que la solution du micro-paiement n’aura pas fait les preuves de son efficacité. Quant au modèle du financement par la publicité, qui a déjà été adopté avec succès dans les médias « traditionnels », son avenir semble beaucoup plus hypothétique sur Internet. Hormis la question conjoncturelle des difficultés actuelles de mesure d’audience [9], il faut bien reconnaître que seuls les sites « portails » qui génèrent le plus de « trafic » sont en mesure de rentabiliser leur activité de cette manière [10]. Or les sites d’informations en ligne ne font pas partie de cette catégorie.
II. De nouvelles recettes pour une information de plus en plus « marchandisée »
Devant l’échec actuel de ces vieilles méthodes, de nouvelles recettes sont aujourd’hui mises en œuvre dans l’espoir de générer des bénéfices. Trois pistes semblent aujourd’hui parmi les plus prometteuses : le « data mining », la « syndication » et, bien sûr, le « e-commerce ».
Le « data mining », le « profiling » et autre « datawarehouse » sont aujourd’hui considérés comme des sources potentielles de revenus importants. Sans entrer dans les détails, ces techniques consistent à analyser les systèmes d’information des entreprises qui regorgent de données sur leur activité et leurs clients, afin d’en extraire des connaissances permettant d’obtenir une plus grande efficacité commerciale. Sous certaines conditions, ces données peuvent également être vendues à des clients, notamment à des sociétés spécialisées dans le marketing direct. Selon Emmanuel Parody, rédacteur en chef du site ZDnet.fr, le « data mining » est une des clés de la rentabilité de la presse en ligne. Dans un message posté sur Jliste le 26 septembre 2000, il adressait une mise en garde solennelle à ces confrères en affirmant qu’« il est urgent de comprendre cela si l’on veut prétendre à la survie. » S’il insiste sur la nécessité d’exploiter ces données, il nous met également en garde face aux risques d’une utilisation à courte vue de ces dernières. Dans un message envoyé le 15 septembre 2000 sur Jliste, il déclarait ainsi que : « L’analyse des logs est en effet impitoyable sur les articles que l’on ne lit pas jusqu’au bout, sur les sujets qui ennuient, sur l’objet réel des recherches dans les archives, sur les chroniques sans lecteurs... La tentation est grande dans ce cas de tailler dans le vif, de déplacer les rubriques, de limiter les thèmes abordés. Ceci parce que, sur la base d’un calcul à courte vue, les revenus publicitaires d’un site gratuit sont liés étroitement au volume de pages vues (uniquement toutefois quand le modèle repose sur les bannières). Pour beaucoup de petits sites en quête de rentabilité, il est suicidaire de s’autoriser des contenus à faible audience. »
En autorisant une connaissance très précise de ce que lisent les internautes, ces techniques d’analyse des systèmes d’information modifient considérablement les conditions de travail des journalistes qui peuvent se voir reprocher, sur la base de données qui n’ont jamais été aussi précises, leur incapacité à « faire de l’audience ».
La « syndication » est une autre pratique qui tend à se développer considérablement aujourd’hui. Historiquement, cette notion renvoie à la publication croisée de produits informationnels sur plusieurs médias différents. Aujourd’hui la « syndication » ne concerne plus exclusivement l’univers des médias mais comprend également la vente de ses productions à des commerçants qui en profitent pour alimenter leur site avec un contenu rédactionnel susceptible d’attirer l’attention de la clientèle et de l’inciter à consommer. En l’occurrence, l’information risque de se transformer en pur produit d’appel sur des sites « corporate ». Le risque majeur pour les médias est à cet égard de se voir cantonnés à un rôle de simple fournisseur d’informations pour des services d’alertes, des « portails », ou encore des sites de « e-commerce » et « corporate ». Avec plus de 90 accords de « syndication », )Transfert est par exemple en train d’évoluer vers le statut d’une agence de presse en ligne [11].
Si la « syndication » et le « data mining » font désormais couler beaucoup d’encre, les opportunités offertes par le développement du « e-commerce » sont encore aujourd’hui plus souvent citées. Ainsi oppose-t-on généralement deux stratégies principales pour générer des profits dans le domaine de l’information en ligne : la publicité et le « e-commerce ». Les ressources liées à la publicité ne paraissant pas très prometteuses, les sites d’informations en ligne se sont donc très rapidement orientés vers la deuxième solution.
Le développement de « galeries marchandes » est sans aucun doute une possibilité offerte aux sites d’informations en ligne pour gagner de l’argent. Aujourd’hui, l’exemple le plus répandu de commerce en ligne concerne celui des commissions versées par les distributeurs suite à la vente de livres, CD, places de cinéma, etc., générée à partir de la consultation des sites d’informations en ligne de leurs partenaires. Nul besoin d’être grand clerc pour s’apercevoir qu’une telle pratique créé un lien qui n’a jamais été aussi direct entre un contenu rédactionnel qui se présente sous la forme d’« informations-produit » et les produits eux-mêmes. On imagine également assez aisément les risques que cette situation inédite représentent pour l’autonomie des rédactions par rapport aux services commerciaux.
Dans un article paru le 30 août 1999 dans Multimédium [12], André Belanger s’inquiétait d’ailleurs de l’émergence du « transaction journalism » qu’il décrit comme un mélange de plus en plus répandu entre l’information et le commerce en ligne. Il se demandait également jusqu’où il était possible d’aller dans cette confusion des genres. Malgré le caractère « épineux » de la question, on constate paradoxalement - mais le paradoxe n’est sans doute ici qu’apparent - un certain silence dans les médias sur ce sujet.
Alors que les anciennes méthodes de financement ne suffisent pas à rentabiliser les sites d’informations en ligne, les nouvelles stratégies développées aujourd’hui doivent encore faire la preuve de leur efficacité. Ce constat est d’autant plus inquiétant qu’il s’impose dans un contexte où l’évolution rapide des techniques rend encore plus aléatoire les perspectives de rentabilité. Le développement actuel du « Wap » [13] et surtout du « haut débit », déjà anticipé par de nombreux acteurs, risque en effet de changer assez radicalement les données du problème.
III. Les journalistes pris dans la « Toile »
Du côté des journalistes, on l’aura compris, les perspectives lointaines de rentabilité et la nature même des solutions envisagées pour remédier à ce problème présentent de sérieux risques tant au niveau de leurs conditions de travail que de la qualité de leur production.
Lorsqu’on évoque les conséquences du développement de l’information en ligne sur les journalistes, on pense généralement à la question extrêmement « sensible » des droits d’auteur. Étroitement liée aux perspectives de rentabilité que les acteurs de l’information en ligne peuvent espérer, cette question est également importante en raison des enjeux matériels et symboliques qu’elle représente pour les journalistes. Toutefois, les évolutions organisationnelles des entreprises de presse en relation avec le développement de l’information en ligne sont un objet de préoccupation beaucoup plus centrale pour notre réflexion. Plutôt que d’insister sur ce sujet déjà traité par Eric Klinenberg [14], contentons-nous plutôt ici de rappeler que le fantasme du « journaliste à tout faire » souvent évoqué par les professionnels du secteur, comporte des risques importants parce qu’il tend à privilégier la « polyvalence » au détriment de la « compétence ». En incitant les journalistes à « toucher à tout », on les condamne dans le même temps à un « à peu près » potentiellement néfaste à la qualité de l’information.
La question des nouvelles formes de production journalistique envisageables grâce au développement du réseau est également récurrente : écriture multimédia, interactivité, etc. Sans nier l’intérêt de ce type de débat qui mobilise beaucoup les imaginations des pionniers du genre, il faut bien reconnaître que le développement actuel de l’information en ligne se traduit plus par de nouvelles menaces sur les conditions de travail des journalistes que par de réelles opportunités [15].
Comme dans le cas des sites d’informations en ligne, les journalistes ne sont bien sûr pas tous « logés à la même enseigne ». Ceux qui sont spécialisés dans le multimédia sont par exemple particulièrement avantagés en raison de la pénurie de main d’œuvre dans ce secteur. Les quelques privilégiés qui bénéficient d’un contrat à durée indéterminée dans des structures qui ont signé la convention collective des journalistes ont également un sort généralement très envié, même si des événements récents ont montré que la réalité était tout de même plus compliquée [16]. La possibilité offerte à certains d’entre eux, de plus en plus nombreux, de toucher des stock-options [17] accroît encore le « privilège » apparent de leur situation. Précisons tout de même ici que cela n’est pas de nature à renforcer l’autonomie des rédactions. Avec le recours aux stock-options comme mode de rémunération, la pression commerciale qui pèse sur les épaules des journalistes est en effet mécaniquement renforcée dans la mesure où ils se trouvent encore plus directement associés à la valorisation des structures pour lesquelles ils travaillent, même si, en fait, ils ne touchent que les miettes d’un butin qui leur échappe pour l’essentiel.
À côté de ces journalistes souvent prompts à réclamer une part du gâteau boursier généré par la valorisation de leur travail, nombreux sont ceux qui travaillent dans des conditions de très grande précarité. En aucun cas, l’arbre ne doit ici cacher la forêt. Sans même évoquer l’exploitation des nombreux stagiaires qui pullulent dans les « start up », la vulnérabilité des pigistes est encore renforcée. Souvent payés au « lance-pierre » et en droit d’auteur, il leur arrive aussi régulièrement de ne jamais voir la « couleur de l’argent » qui leur est dû en contrepartie de leur labeur, quand ils ne travaillent pas tout simplement bénévolement dans le secret espoir d’être ultérieurement intégrés dans des structures réputées pour leur « souplesse » - autre manière de parler de « flexibilité » - et pour leur avenir « prometteur ». Autre point intéressant à signaler dans le cas des pigistes, la création de véritables « places de marché en ligne pour producteurs de contenus et éditeurs » dans lesquelles les premiers proposent leur service aux seconds. Le principe de ces sites est parfaitement décrit par Marc Laimé [18] : « Il s’agit cette fois d’entreprises développant des sites "d’intermédiation" offrant à des "producteurs de contenus" du monde entier, journalistes, pigistes, écrivains, publicistes ou "communicants" d’héberger gratuitement leurs articles, ou leurs résumés ou propositions d’articles. Et de permettre dans le même temps à tous les type de diffuseurs de "contenu" sur Internet d’entrer en relation avec les auteurs qui auront déposé leurs propositions sur le site. Celui-ci prélèvera au passage une commission sur l’éventuelle transaction qui pourra être conclue, par leur intermédiaire, entre "auteur" et diffuseur ».
Alors qu’il en existe déjà une dizaine aux États Unis, un britanique, Duncan Barclay, a également ouvert un site intitulé EPNWorld à Paris. Le développement de ces nouveaux espaces « d’intermédiation » dans lesquels on trouve aussi bien des acteurs classiques de « l’information-presse » que ceux de la « communication » témoigne à la fois de l’accélération du mélange des genres entre ces deux domaines et de la « précarisation » accrue des « producteurs de contenu éditorial ».
Dans leur écrasante majorité, les journalistes des sites d’informations en ligne sont cantonnés à la réalisation d’un travail de « desk » consistant à rédiger des synthèses à partir d’informations d’origine diverse dans des délais extrêmement courts et à un rythme de production très soutenu. Souvent qualifiés péjorativement de « pisse-copies », les « nouveaux journalistes » de la « nouvelle économie » sont les « nouveaux stakhanovistes de la production symbolique ». La course de vitesse que se livrent les acteurs de l’information en ligne dans un marché toujours plus concurrentiel et peu rentable est encore aggravé dans un contexte où la technique permet une diffusion quasi-instantanée des informations au détriment du travail de vérification des sources. Alors qu’Internet pourrait idéalement favoriser le développement d’une information « fouillée », enrichie par des liens hypertextes permettant aux internautes d’approfondir les sujets évoqués, on voit au contraire aujourd’hui se développer sous la pression économique une information « light », aseptisée, uniformisée, souvent approximative quand elle n’est pas tout simplement erronée. Les exemples de « dérapages » déjà nombreux dans les « médias traditionnels » se multiplient sur Internet [19].
Conclusion
Pour conclure ce tableau déjà peu réjouissant sur une note encore plus pessimiste, permettez-moi de citer une déclaration du président d’Unisys. Celui-ci affirmait lors du dernier sommet de Rio de l’Association Mondiale des Journaux en juin 2000, qu’« il faudra supprimer les barrières entre la rédaction, la publicité et la diffusion » [20]. Face à l’emprise de la contrainte économique sur les sites d’informations en ligne, « l’idéal professionnel » des journalistes est de plus en plus réduit à la portion congrue pour laisser place à un « journalisme commercial » [21].
« The Great wall between content and commerce is beginning to erode », dit-on outre-atlantique. Nous l’avons vu, ce processus, déjà bien avancé dans les médias traditionnels, connaît des développements inédits dans le cas de l’information en ligne. À l’heure où les journalistes semblent avoir définitivement perdu le monopole de la diffusion des nouvelles sur Internet, cette évolution n’est elle pas dangereuse pour eux, voire suicidaire ?
Bibliographie indicative :
Columbia Journalism Review, « Turning Point : How Online Media Are Facing Economic Reality », (cover story), Juillet-Août 2000.
Klinenberg Eric, « Journalistes à tout faire de la presse américaine », Le Monde Diplomatique, février 1999.
Klinenberg Eric, « Information et production numérique », Actes de la recherche en sciences sociales, n°134, pp66-75, septembre 2000.
Laimé Marc, « Nouveaux barbares de l’information en ligne », Le Monde Diplomatique, juillet 1999.
Laimé Marc, « Les nouveaux barbares de l’information en ligne », Cahiers du journalisme, ESJ de Lille, avril 2000 (en ligne : version publiée dans uZine).
Laimé Marc, « Les médias dans l’œil du cyclone », uZine 2, 14 septembre 2000.
Ruellan Denis et Thierry Daniel, Journal local et réseaux informatiques, L’harmattan, 1998.
À consulter sur Internet :
La revue Online Journalism Review.
La liste de discussion Jliste consacrée au journalisme et à l’information en ligne.