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> L’A-noblesse du web ?
22 juillet 2002,
message de GuikaZ
Si le web ressemble plus à un outil qu’à un espace de création c’est certainement à cause d’une part, de la manière dont il a été pensé (pour autant qu’il l’ai été...) et d’autre part de la façon dont il est utilisé.
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> L’A-noblesse du web ?,
Tiresias,
22 juillet 2002
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> L’A-noblesse du web ?,
GuikaZ,
22 juillet 2002
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> L’A-noblesse du web ?
7 mars 2002,
message de SL
J’ai pas encore lu ton article. Les contenus que je retrouve sur la toile, je les zigzague à peu près et je m’y attarde pas toujours. De même, quand j’y fais quelque chose, je ne m’attend pas à être trop remarqué. Mais j’y fais de quoi. Et je crois que toute la nuance est là entre le web et les autres médium. Le web, c’est un fond de tirroir à moitié public. Le monde y déverse ce qu’il veut bien et on y retrouve quelque chose d’équivalent à sa curiosité. C’est un lieu d’amateurs qui retrouvent un pouvoir de diffusion dont ils avaient été aliéné. C’est une opportunité pour des bénévoles pour partir un projet et de se/le développer. D’une certaine manière, le web appartient d’avantage à ceux qui le font qu’à ceux qui l’utilisent. Lui chercher une nobilité, je la lui chercherais dans l’effort personnel et collectif des gens qui s’y impliquent de bon gré au fil de leurs humeurs. Le web permet au récepteur de se transformer en dilettante. Il y a quand même un certain potentiel à l’optimisme là-dedans, non ? Bon. Je dois y aller, j’ai un article à survoler et je ne sais pas si je vais revenir... |
> > L’A-noblesse du web ?
20 février 2002,
message de Grosse Fatigue
Ben voilà, GF en ligne : Sans noblesse = snob
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> L’A-noblesse du web ?
20 février 2002,
message de malpa
(message non-accentue. Desole pour l’inconfort de lecture) Est-ce que ce n’est pas le moment de faire une analyse "marginaliste" du web ? Qu’on trouve tout et son contraire sur le web, ce n’est pas cela qui en fait un media a part ; ca fait deux siecles au minimum qu’on trouve tout et son contraire dans la presse ecrite, ca ne la disqualifie pas pour autant, au contraire c’est en cela qu’elle s’est definie comme le lieu de la liberte d’expression par excellence. Tout comme vous n’utilisez des media traditionnels que ce que vous trouvez utile (au point que c’est un pleonasme de le dire), vous ne browsez pas tout le net in-extenso, n’est-ce pas. J’entends bien que s’il y a une specificite d’internet par rapport aux autres media, c’est justement la facilite avec laquelle je peux aller jeter un oeil ailleurs, mais finalement, ca ne m’empeche pas de revenir en arriere quand la vague que j’ai surfee n’a pas la couleur que je veux. Un exemple : votre article m’apprend qu’il existe un chat sur le site de Liberation ; je ne le savais pas, tout simplement parce que je n’ai jamais eprouve le besoin de verifier ce qui se passait sur le site de Liberation. Partant, que July ou Tartempion s’y conduise comme un gourou ni ne m’etonne, ni ne me met en colere, ni ne m’inquiete outre mesure. Quand bien meme j’aurais assez de temps a perdre pour aller verifier a quoi ca ressemble, je ne crois pas que ca m’oblige a rester colle sur le site de Libe, de cliquer sur les bannieres de pub comme un zombi etcetera. La vraie question est donc plutot : qu’y a-t-il derriere cette attitude des intellectuels traditionnels a vouloir reduire le web a un simple outil (j’achete votre analyse sans la verifier) ? Est-ce une simple reaction de defense d’une vieille garde qui sent son epoque toucher a sa fin ? Dans ce cas, il y a tout lieu de se rejouir au contraire. Ou est-ce une manoeuvre qui fait partie d’une offensive strategique globale pour a terme detruire le web comme espace libre ? C’est la que j’attends les analyses d’Uzine. Malpa
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Pascale Louédec,
20 février 2002
Il est utile aux "intellectuels traditionnels" que tu évoques de réduire le web à un outil pour pouvoir mieux dénoncer les usages forcément mauvais qu’en feront les gens qui puevent dorénavant s’exprimer, réfléchir et échanger des idées ( notamment en public) hors du pouvoir des médiateurs. Réduire l’inédit du web (ce qui nous fait à la fois émetteurs-récepteurs de messages, images, etc de façon potentiellement élargie, en dehors des tribunes consacrées et filtrée de la presse traditionnelle, de la radio et de la téloche) permet de minimiser la portée de ce qui est plus un espace qu’un média amha. Discréditer cet "outil",c’est rassurant pour ceux qui se sentent éventuellement menacés par des prises de paroles nombreuses diluant leur voix de phares reconnus. Ils se retrouvent eux aussi dans la masse et leur position de pouvoir et de prestige s’en trouve potentiellement relativisée. Il y a un certain corporatisme à cracher sur le web... le réseau menace les structures de hiérarchies qui autorisent ailleurs ( dans la presse etc) la prise de parole.
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> L’A-noblesse du web ?,
Cyril,
8 mai 2002
(Pas d’accents non plus pour cause de clavier Querty. Et je ne garantis pas la pertinence de mes propos un peu longuets.) Je crains fort que le Net dans l’etat actuel des choses ne menace pas grand-chose ou grand-monde parmi les professionnels de la culture. Il y aura toujours des "structures de hierarchies", du filtrage, je pense que le cerveau humain est fait comme ca, il faut des etiquettes pour s’y retrouver, elles sont au moins aussi importantes que le contenu, on encense des etiquettes : auteurs qu’on a lu (ou pas), marques, personnages historiques qu’on connait vaguement... C’est tout simplement plus pratique que d’aller farfouiller laborieusement parmi un fatras de choses bonnes et moins bonnes, pour trouver la perle rare. (Cette seconde methode est enrichissante mais difficile, voire douloureuse.) Je pense qu’en murissant (au cours des dix ou cent prochaines annees, si on n’invente pas encore quelque chose d’encore plus nouveau, revolutionnaire et cool) le Web deviendra un nouvel espace culturel hierarchise, avec sa noblesse et sa plebe, et cela meme s’il ne devient pas entierement commercial. Il est vraisemblable egalement que l’entree (la vraie, sur le Web visible) se fera par cooptation. Mais l’entree sur ce media, et meme la visibilite pour un large public, resteront peut-etre un peu moins couteuses et restrictives que dans les moyens traditionnels d’edition. La "democratisation" mediatique representee par le Web me semble une illusion, en raison des problemes de visibilite. (Quelle affirmation risquee et originale ! Merci, merci, je suis en forme aujourd’hui.) Reste la possiblite de se faire un site Web "pour se faire plaisir", pour soi, tout seul dans son coin ou avec deux trois copains, en y mettant la nonchalance la plus crasse ou l’application la plus enragee, en revant d’une celebrite possible, de bouche a oreille, d’un billet gagnant a la loterie des moteurs de recherche... Je parle de moi, je suis la seule chose que je connaisse bien. Pour moi le Web est un espace libre, comme est libre le petit carnet dans lequel je griffonnais mes betises a l’age de dix ans (ca n’a pas beaucoup evolue depuis). Et le Web est noble, lorsque je passe trois jours a modifier trois balises et deux espaces pour obtenir l’effet desire, quelque chose qui peut etre tres moche mais qui est moi et personne d’autre ; sans me poser de questions sur sa noblesse ou non-noblesse, ou sur ma supposee liberte, ou sur mon talent de graphiste, sans me demander combien d’amis regarderont ma page, combien en ont deja marre... Oui, le Web est une machine, une curieuse invention technique, comme l’etait la premiere tablette d’argile gravee. Ca a des consequences, les machines. Un instant j’ai cru que je pouvais penser, et en public en plus, au milieu de grandes personnes. Je reconnais que c’est trop fatigant pour moi. Veuillez m’en excuser. C’est cela aussi, le Net.
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> L’A-noblesse du web ?,
TranXarnoss,
5 octobre 2002
Le Web. Dire d’un média qu’il est « pervers » ou « dégénéré » sous prétexte que le sexe y occupe une grande part, c’est oublier les autres moyens de communication ou d’expression. Le porno est arrivé dès le début du cinéma, les représentations de nus doivent aussi être assez anciennes en peinture ou en sculpture… Et depuis que l’Etat a relâché la pression, la télé s’y met aussi de bon cœur, me semble t-il. |