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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet |
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
21 décembre 2006,
message de kang
Bonjour, Avez-vous déjà vu cela et quelles en sont les règles d’utilisation ? |
> petite correction |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
13 octobre 2006,
message de Janine Sfiligoi
Super votre abrégé de code typo, J’ai lu rapidement, mais j’ai décelé une faute dans la rubrique État : Débarassé au lieu de débarrassé. Sinon trois réflexions à priori, à postériori : même francisé, le a doit resté sans accent, nonobstant l’Imprimerie nationale. Il s’agit là du "a" abréviatif comme dans apolitique, et non de la préposition. Guerres : Enfin en ce qui concerne les capitales accentuées : en réponse à Univers Mac, l’Académie française a été ferme : il faut des accents (un petit exemple : les SINISTRES AFGHANS..., ou BRETECHE au lieu de Brétéché). anecdote : les capitales étaient accentuées du temps du plomb.
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Phynette,
13 octobre 2006
Bonjour Janine ! D’accord pour tout, mais je n’ai pas bien compris votre logique à propos des guerres. Selon le principe "faut bien mettre la cap quelque part", Première Guerre mondiale ainsi que la seconde sont capitalisées en tant qu’événements historiques, l’adjectif "première" recevant la cap parce qu’il précède le substantif. La plus ou moins grande importance de l’événement n’a rien à voir avec l’attribution des capitales. Première, seconde et mondiale sont les éléments par lesquels lesdits événements sont caractérisés et trouvent leur unicité. De même pour la guerre des Six-Jours, Six-Jours étant l’élément caractéristique de l’événement. Les trois guerres sont ainsi sur le même plan en tant qu’événements historiques, leur importance relative à d’autres égards (sur laquelle je laisserai d’autres débattre) n’étant pas reflétée par la typographie. En ce qui concerne les lieux, la capitale doit aussi refléter l’unicité, donc dans ce cas "palais de la Découverte". Pour ce qui est des capitales non accentuées, vous avez raison de rappeler l’origine purement matérielle de cet "interdit" qui perdure encore chez certains éditeurs. Il me semble que les capitales d’imprimerie étaient accentuées au temps du plomb, mais uniquement pour les petites capitales. Je ne peux pas l’assurer, n’ayant pas sous les yeux d’exemple d’époque. Toutefois il est certain que l’accentuation ou la non-accentuation des capitales n’a jamais été une question autre que technique, les capitales ayant toujours été accentuées en langue française et en caractères latins dans le cas de textes peints ou gravés. Maintenant que rien ne s’oppose, techniquement parlant, à l’accentuation des caps, il faut les accentuer, voilà tout.
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Querulo,
30 janvier 2007
Janine :
Certains le considère comme une locution latine francisée, auquel cas on pourra écrire « à priori ». Sinon, on pourra l’écrire « a priori » (éventuellement en italique), comme locution latine à part entière.
En aucun cas. Il s’agit d’une préposition latine. Pour les sodomiseurs de brachycères, il y a un article très complet à ce sujet :
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Germaine,
3 février 2007
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Gnomon,
2 juillet 2007
L’article GUERRES me pose un réel embarras. Dans la presse, on lit : "Seconde Guerre mondiale". Wikipedia accrédite cet usage concernant l’emploi des majuscules. Un intervenant à ce sujet parle de "code orthodoxe" (j’avoue ne pas bien comprendre). J’imagine donc que vous vous reportez au Lexique des règles typographiques en usage à l’imprimerie nationale qui fait référence et qui indique votre typo page 68. Peut-être a-t-il été révisé. Y-a-t-il donc débat à trancher ou les deux usages sont-ils permis concernant ce phénomène historique ? |
Petite(s) question(s) concernant les alternatives féminin/masculin et singulier/pluriel
7 septembre 2006,
message de R4f
Je ne sais pas où trouver la manière, othodoxe ou non, d’exprimer les alternatives masculin/féminin ou singulier/pluriel. Je suis tombé sur plusieurs manières différentes de les énoncer : le(s) enfant(s)
Qui aurait des références à ce sujet ? Est-ce variable entre langues ou pays (genre anglophonie/francophonie voire au sein même de la francophonie, ex. Suisse-France) ? Merci d’avance !! Raph |
Charte IGN
17 août 2006
La pratique de l’IGN est bizarre : ils formalisent avec grande précision leur toponymie, mais sans respect aucun des codes typo dont vous parlez ! Pour prendre la mesure du contraste, voyez plutôt : L’inflation de la capitale a encore de beaux jours devant elle ! |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
15 août 2006
coucou les gens qui ont créé ce site, juste pour vous dire qu’il est très utile et plein d’humour, merci ! je suis en train d’écrire mon mémoire de master et je galère un peu avec le code typo concernant les citations, les titres d’ouvrages, etc. bref, c’était un réel plaisir de vous lire, une petite pause bien sympathique au cœur de mes longues journées de rédaction ! très bonne continuation ps : désolé pour les majuscules, je n’aime pas ça ! |
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
25 avril 2006,
message de Bernard, de Montpellier.
Ah, que c’est bon ! Que ça fait du bien ! Enfin des gens qui écrivent correctement ! Quel bonheur de lire enfin un texte correctement paramétré ! Il y a quelques petits détails qui manquent et je vous les donnerai bientôt. Et vous pouvez ajouter encore plein de choses. Dès que j’aurai mon site, je ne manquerai pas de mettre un lien vers cette page. Bernard. |
> Doctrines religieuses et philosophiques, écoles artistiques
13 mars 2006,
message de Manu
Voici ce que donne la grammaire du logiciel "Antidote" : Cas particulier, le nom « juif » : minuscule ou majuscule, selon le sens Le nom « juif » a deux sens distincts : 1. Personne de religion judaïque. Dans ce sens, le nom s’écrit avec une minuscule initiale, suivant la règle générale énoncée ci-dessus. Ex. : Les juifs, comme les chrétiens et les musulmans, sont monothéistes. 2. Personne appartenant au peuple sémite qui descend d’Abraham. Dans ce sens, le nom s’écrit avec une majuscule initiale. Ex. : Les Juifs de l’Ancien Testament |
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> Lien hypertexte - des suggestions ?
20 janvier 2006
Quelles sont les ’tendances’ ou la ’pratique affirmée’ de la composition des liens hypertexte (ou hypertextuels ?) kilométriques, de plus en plus fréquents en notes, dans les ouvrages destinés à la double publication : papier et en ligne ? Il n’est déjà pas facile de les ’casser’ ’logiquement’ sans compromettre l’espacement dans la ligne et/ou la justification ; et si on les ’casse’, les activer dans le .pdf devient laborieux... Composer ces notes en drapeau ? Et la cohérence, alors ? Bref, faites-moi savoir comment vous faites ???? |
> Uniformed ressource locator ou adresse réticulaire ? |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet et d’ailleurs
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet et d’ailleurs,
MIMATA,
17 janvier 2006
Je pense que dans le cas d’un paragraphe complet, tout doit être présenté pareil car c’est bien l’ensemble du paragraphe qui est stylé mais si vous mettez certains mots en gras (ou en rouge peu importe), c’est pour mettre l’accent sur ces mots là en particulier, ensuite, le fil de votre discours reprend son cours. Donc à mon sens : Je veux mettre ce mot, ce mot et ce mot en avant. La vigule n’est pas en gras.
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MIMATA,
17 janvier 2006
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet et d’ailleurs,
20 janvier 2006
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Nom des rues
1er septembre 2005,
message de Jean Paul
Remarquable article qui fait pratiquement le tour complet de la question. Une toute petite observation concernant une règle qui découle d’un usage imposé par des consignes administratives et ne concerne donc que la France. Il s’agit des noms de rues, où vous rappelez que « les noms, les adjectifs et les verbes qui composent le nom caractéristique de l’endroit prennent chacun une capitale initiale et sont liés par des traits d’union ». La règle des traits d’union est propre à la France, où elle est la conséquence de recommandations postales plus ou moins bien observées. En Belgique, la règle des capitales est observée (ou devrait l’être), mais pas celle des traits d’union, qui n’est d’usage que pour quelques lieux-dits qui s’écrivent de cette manière indépendamment du fait qu’ils soient ou non dans une adresse. Ainsi la rue Fossé-aux-Loups à Bruxelles, où il n’y a plus ni fossé, ni loups ! Mais nous ne mettons jamais de trait d’union entre le nom et le prénom qui constituent le nom d’une rue dans une adresse (exemple : rue François Dupont 14). En outre, comme le faisait remarquer un autre correspondant, la Poste belge nous recommande d’écrire, sur un envoi, d’abord la rue, puis le numéro sans virgule. Il y a là, il est vrai, une incohérence, puisque le code postal et la ville se situent à la dernière ligne ! Ce que l’Allemagne avait voulu éviter en imposant (dans les années 60) dans l’ordre : destinataire numéro postal + ville rue + numéro Cette pratique était intenable au niveau international, elle est abandonnée, néanmoins, ils continuent à écrire, comme en Belgique, le numéro après la rue.
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> Nom des rues,
xo,
31 août 2006
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Soulignement des liens hypertextes
17 juillet 2005,
message de MIMATA
Bonjour, Tout d’abord, bravo pour votre excellent article. Je voudrais simplement faire remarquer qu’il me semble que l’usage sur Internet veut que les liens hypertextes soient soulignés et seulement eux, c’est-à-dire qu’il faut absolument éviter de souligner du texte qui ne serait pas un lien pour marquer une insistance et préférer l’emphase. Pour les liens, ils doivent être soulignés d’un trait plein. Suis-je dans le vrai ? |
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet>>>>> MERCI
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katsoura,
26 avril 2005
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mathesis,
8 août 2005
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet>>>>> MERCI,
Frédéric Momméja,
16 février 2006
en ligne : FAQ fr.comp.graphisme.pao
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Lettrine
15 mars 2005,
message de Nicolas
Bravo pour ce super travail, qui m’inspire toutefois une remarque : "l’usage de la lettrine (...) destinée à indiquer le texte, n’a pas vraiment de sens sur le web". Nous (je , en tout cas) croisons tous les jours des pages qui fourmillent de "portlets" et autres fonctionnalités, en plus du texte. Cette abondance nuit parfois à la lisibilité, voire nuit à la concentration du lecteur. La lettrine dans ce cas peut s’avérer utile. C’est pourquoi je ne pense pas que l’on puisse généraliser sur l’utilisation des lettrines, même si effectivement graphiquement le résultat n’est pas top. |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
9 mars 2005,
message de M. Claude JURQUET
Ce n’est pas une réponse mais une question ! Comment appelle-t-on en français le signe ou caractère suivant : / qui est utilisé dans les adresses de sites (exemple : http://www.uzine.net/), dans les noms de lieux où il remplace ou abrège la préposition "sur" (exemple : Villefranche/Saône) ou encore pour séparer, dans les dates, le jour du mois et le mois de l’année (exemple : 09/03/2005) ? J’ai entendu un jour le mot "slatche" mais n’est trouvé aucune confirmation à ce sujet.
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
katsoura,
26 avril 2005
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Régis,
3 octobre 2005
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ufs dans l’eau
13 novembre 2004,
message de Blip
Bonjour, et merci pour cette belle synthèse ! Néanmoins, deux petites choses me chagrinent, ou tout au moins m’interrogent. Primo, dans le paragraphe « Événement », je lis deux occurrences de « titres d’oeuvres », alors que je m’attendais à lire « titres d’œuvres ». Je saisis donc l’occasion de rappeler à l’aimable lectorat que l’on peut composer la ligature (ou le digramme, je ne sais jamais) œ et son comparse Œ en HTML par les codes &oelig ; et &OElig ; respectivement. Pour les usagers du mode texte seulement, c’est une autre paire de manches. En effet, ces caractères ne font pas partie du jeu de caractères ISO-8859-1 (aussi connu sous le doux nom de « latin 1 ». Certes, ils sont présents dans le jeu CP-1252 utilisé le plus souvent sous Windows, mais risquent d’être affichés incorrectement sous d’autres plate-formes, par un simple « o » par exemple. Le jeu ISO-8859-15 (latin 9), évolution du premier, largement reconnue en particulier car elle renferme le signe € en plus des deux caractères qui nous intéressent, n’est cependant pas la panacée : même si l’encodage est reconnu à la lecture du texte, c’est la police d’affichage qui risque de ne pas être à jour et d’afficher la fraction ½ (un demi) à la place de l’attendu œ. En attendant l’avènement généralisé d’Unicode (majuscule ?) dans les applications en texte seulement, il nous reste donc à sortir nos œufs de l’eau, de toutes façons ils doivent être bien durs maintenant. Secundo, je n’aime pas du tout la graphie « email » pour parler du courrier électronique (j’ai fini par me faire à « courriel », mais c’est une autre histoire), pour plusieurs raisons. D’abord, je la trouve trop proche du mot français « émail », d’autant plus que lorsque l’on se réfère à ce moyen de communication, on a plus souvent que la moyenne tendance à supprimer les accents (claviers américains en vogue chez les programmeurs, hâte, flemme, etc.). J’ai déjà vu quelques personnes, probablement tristes pour le pauvre trait d’union ainsi sacrifié, le déguiser en accent aigu avant de le ranger au-dessus du « e »... Je trouve aussi que l’on risque d’y perdre l’origine du mot, en particulier l’abréviation anglo-saxonne du mot electronic, la prononciation « i » du « e », et enfin l’importance de ce dernier, le mot « mail » étant déjà devenu un faux ami en français. Certes, je suis bien aise d’avoir pu échapper à l’horrible « Mél. », mais je m’interroge sur la légitimité de son remplaçant.
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> Œufs dans l’eau,
Régis,
3 octobre 2005
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Espaces fines et HTML
29 septembre 2004,
message de Valmi Dufour
Bonne nouvelle ! Unicode contient environ quatorze mille espaces de tailles différentes, dont la fine : «   ; ». Mauvaise nouvelle ! L’espace fine dans la majorité des fontes a la même largeur que l’espace normale, donc on perd notre temps. Cela dit, « Arial Unicode MS » et « Lucida Sans Unicode » possède cette espace, et plusieurs autres, donc si une juste largeur d’espace vaut mieux qu’une belle fonte, c’est gagné. |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Tristan,
13 septembre 2004
Exact. Je suppute, en revanche, qu’il s’agissait lÀ d’une pointe de second degrÉ. Votre interface de forum est fort bien soignÉe, avec ses petits œ et ses gros À, mais il existe des pauvres hEres comme moi pour utiliser des claviers non franCais, et avoir la flEme de les configurer, je m’en excuse...
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
mariepaname,
24 septembre 2004
Mossieur, prenez note que vous faites une faute pour le coup peu répandue... gloupssss, mister, et non "répendue"... A part ceci, j’ai, au contraire de vous, bien apprécié le p’tit clin d’oeil du "c’est pas". Une webmistresse (et journaliste de surcroît.. hé oui, je cumule)en cours d’élaboration du site web d’une commune.
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
grincheuse,
7 juin 2005
En août 2004, un lecteur a envoyé le message suivant : Dans votre article, vous écrivez : « C’est pas vrai. » Prenez note qu’en faisant cela, vous faites une faute très répendue. On devrait écrire : « Ce n’est pas vrai. » C’est évidemment exact, mais ce n’est pas une faute très répendue, c’est une faute très répandue
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
7 septembre 2005
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Repentir rose,
17 mars 2006
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
1er juillet 2004
Le site « Langue française » (1) peut se retrouver ici : en ligne : Langue française
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
15 avril 2004,
message de Céréales Killer
Bonjour ! Je lis :
Faute ! On abrège 1er, certes, mais 2e et non pas comme l’exemple (mauvais) 2me ni 2ème et encore moins 2ième ! Sinon, bravo pour cette initiative ! J’ai commencé une page sur le sujet (De l’apostrophe et de la typographie) et ai ajouté le lien de ce présent guide à un article sur la typo sur Wikipédia.
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
ARNO*,
16 avril 2004
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Céréales Killer,
16 avril 2004
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Vincent,
5 juin 2004
Je crois que vous faites une confusion sur votre site (http://cesarx.free.fr/de_la_typo.html) quant aux entités HTML à utiliser pour les tirets : en effet, le signe moins ne saurait en aucun cas être désigné par &ndash qui doit être utilisé pour séparer les valeurs d’un intervalle. Je tire tous ces détails des spécifications du consortium Unicode, dont vous pouvez trouver un résumé ici : http://www.cs.tut.fi/~jkorpela/dashes.html
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
katsoura,
29 avril 2005
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Régis,
3 octobre 2005
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
jtombeur,
28 juin 2004
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet |
shy : coupures des mots et retours à la ligne
24 février 2004,
message de Alex
Pour faire court : bravo. |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
8 mars 2004
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
26 novembre 2003,
message de Bobe
« En HTML, il n’est pas possible de définir des demi-espaces. Les espaces fines insécables ne peuvent donc pas être gérées finement sur le Web. » Si si, c’est possible. On dispose de l’entité &thinsp ;. Je ne peux pas confirmer que cet espace soit insécable, Firebird 0.7 le considère comme tel en tout cas, mais le rend comme un espace insécable classique. On dispose aussi de &ensp ; pour l’espace demi-cadratin et &emsp ; pour l’espace cadratin. Il y a d’autres entités très utiles (voir lien donné) mais rarement utilisées, et malheureusement, peu de navigateurs les gèrent. |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
21 novembre 2003,
message de Bernard André
Bravo pour votre site. Sa présentation est superbe. |
> Points de suspension
29 septembre 2003,
message de Vincent
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article et je m’efforce d’appliquer scrupuleusement les règles que vous rappelez, mais je tombe sur un cas relativement courant que vous ne mentionnez pas : celui des points de suspension. Plus précisément : faut-il les faire suivre d’une espace, d’une espace fine ou de pas d’espace du tout ? Si espace il y a, doit-elle être sécable ou insécable ?
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> Points de suspension,
27 novembre 2003
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> Points de suspension,
Céréales Killer,
15 avril 2004
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>Un ou une
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?>
> Un ou une,
DJ Edison,
27 janvier 2004
Bonjour, La question se pose pour toutes les marques... Est-ce qu’on dit un Celio, une Celio, de même pour un Ferrari (UN moteur de marque F.) et une Ferrari (une voiture). il ya une regle de grammaire qui dit que le genre est celui de l’ensemble auquel il apprtient. Par exemple, une lettre est feminin car on dit une alphabet (et qu’une alphabt est strictement composée de lettres). De meme, « PlayStation » appartient à l’ensemble des consoles. Donc on dit UNE PlayStation. Pour UNE manette, on dira un Xbox et pour un processeur un Xobx.
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> Une alphabet ???,
Schroom,
31 janvier 2004
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet |
Comment écrire une adresse ?
16 avril 2003,
message de Christophe
Tout d’abord, un bravo pour cet article. J’ai une petite question. Lorsque l’on écrit une adresse, doit-on placer une virgule entre le numéro et le nom générique de la voie ? Tant que j’y suis, que penser des phrases du type "une dizaine de réfugés sont arrivés" ? J’écrirais plutôt "une diziane de réfugiés est arrivée". Merci
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> Comment écrire une adresse ?,
Grégaou,
21 mai 2003
Pour ma part, j’écrirais 15 rue des Poules 15 février 1950 Pour la dizaine, en faisant l’accord avec le sujet "grammatical" on tombe du purisme dans l’absurde. Le groupe nominal sujet est bien un pluriel. D’où l’usage : un million de réfugiés sont arrivés ("est arrivé" ferait quand même bizarre...). Quand on casse une douzaine d’oeufs, c’est bien les oeufs qu’on casse, pas "la douzaine", non ? Poussons un peu : comment va-t-on faire avec "un millier" ? Faut-il écrire qu’un millier de chevaux est tombé dans la rivière ? Bref, si vous écrivez que dix réfugiés sont arrivés, à mon sens, s’ils sont une dizaine, ils sont arrivés aussi...
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> Comment écrire une adresse ?,
David Lewis,
30 juillet 2003
Ce sont les poules qui m’intriguent. Vous avez l’air de préférer Est-ce parce que vous considérez que le mot "poules" est le nom qui compose le nom caractéristique de l’endroit, et que vous appliquez la règle suivante : Depuis une semaine j’habite dans une rue dont le nom (assez prétentieux) est "(LE) PARC DU MANOIR", et cela m’embête de ne pas savoir si je dois ou non l’écrire exclusivement en minuscules. Tout conseil serait apprécié !
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> Comment écrire une adresse ?,
18 janvier 2004
D’après le manuel du savoir et les cartes de visite que l’on peut voir dans les devantures des graveurs, l’adresse (en France) comporte une virgule. Votre plsu beau papier à en-tête précisera donc Jean DUPONT 13, rue des Poules 45000 Niort En revanche, La Poste demande pour des raisons bassement informatiques de ne pas mettre de virgules et d’écrire entièrement en majuscules sur les enveloppes ; leur lecteur optique est perturbé par la petite scorie et risque d’envoyer votre lettre au : 131 RUE DES POULES
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> Comment écrire une adresse ?,
Gérard LEFEVRE,
30 juin 2003
"Une dizaine de réfugiés est / sont arrivée / és." Ben moi, je constate que ton exemple reprend bien l’usage systématique tel que les médias le pratique. Dirais-tu " 10 réfugiés est arrivé. " ? Il me semble que la dizaine, la majorité, la plupart.... sont des quantifiants ; ils ne vont nulle part. Le verbe a pour sujet l’élément de la phrase qui est impliqué dans l’événement. Or "dizaine" ici, appartient aux mots outils qui précisent le nom "réfugiés" Je trouverai plus naturel de dire : Car la majorité ne peut ressentir la fatigue. La majorité est épuisée ! Oui, car ici, il n’y a plus le nom "réfugiés". Je préfèrerai : "La plupart des soldats est morte" ne s’entend d’ailleurs jamais ; car là peut-être, le grotesque apparaît. "la plupart" n’est pas vivante, donc ne peut mourir. Le 3 avril à 19:30 FR3 : Moi ; ça me gêne ; le tiers n’a pas fait grève, vu qu’il ne travaille pas ; c’est bien les fonctionnaires qui ont fait grève(tas de fainéants et de feignants !!!) le 2 avril sur TF1, Jean-Pierre Pernaut a dit : Ah ! Le brave homme qui parle comme j’aime !!! Mais que puis-je, seul contre le tsunami obtus et permanent des médias ??? Oh ! J’oubliais ! Je suis fonctionnaire !!! ;-))
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> Comment écrire une adresse ?,
5 septembre 2003
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> Comment écrire une adresse ?,
Grégaou,
10 septembre 2003
Moi, ce qui me gêne dans l’exemple du "camion (un seul m suffira, même s’ils sont nombreux) de pompiers" c’est la métonymie du camion, qui suggère qu’on a entassé les pompiers comme des légumes (on pourrait dire "un camion de laitues" pour signifier une grande quantité - mais pour des pompiers, ça manque quelque peu d’élégance). Passons. Mais vous écrivez, fort justement, "camion de pompier" sans s parce que dans cette phrase la métonymie ne fonctionne pas bien : si un camion de pompier a été nécessaire, c’est en tant que véhicule spécialisé, et non pour signifier une quantité d’hommes. En revanche, il me paraît très compréhensible qu’on dise (ou écrive) "toute une caserne de pompiers a été nécessaire pour éteindre l’incendie" parce qu’on désigne alors non seulement la quantité des "soldats du feu", mais toute l’organisation et le matériel que comprend une caserne. Enfin, mais la langue française raffole de ces subtilités : une nuée de sauterelles s’est abattue sur les champs (et non "se sont abattues...") - une légion de barbares s’est répandue dans la vieille ville (et non "se sont répandus") - ces formes permettent de souligner l’effet de masse : une sauterelle ou un barbare, seuls, sont relativement inoffensifs, et alors là c’est bien la nuée ou la légion qui sont à craindre. L’effet recherché entraîne même la suppression du déterminé : toute la noce se rendit sur la place du village. Conclusion : ce sont le sens et les finesses qui commandent à la grammaire, et non l’inverse.
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> Comment écrire une adresse ?,
Phynette,
10 septembre 2003
Il s’agit pourtant bien d’un camion de pompiers et non de pompier, ce véhicule contenant nécessairement plus d’un pompier pour remplir sa finalité. L’emploi du pluriel ou du singulier en présence d’un collectif se déduit naturellement du sens et de ce sur quoi on veut mettre l’accent : sur le nombre ou sur ce qui, précisément, est en nombre. "Une foule de consommateurs ont déjà adopté la nouvelle machine à décortiquer les crevettes", l’accent est mis sur les consommateurs pour préciser qu’il y en a beaucoup. "Une foule de consommateurs mécontents força la porte du siège social", ici on met l’accent sur la masse.
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> Comment écrire une adresse ?,
Grégaou,
12 septembre 2003
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Long Lazuli,
9 février 2004
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> Comment écrire une adresse ?,
Yves,
16 septembre 2003
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> Comment écrire une adresse ?,
Blip,
13 novembre 2004
echo bouton_block_invisible("message459810");
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> Comment écrire une adresse ?,
vx,
26 janvier 2006
Il me semble en effet qu’en Russie la ville passe d’abord, puis l’adresse, puis le nom du destinataire. en ligne : Le Taurillon, magazine eurocitoyen
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D’après le Bescherelle,
delphine,
13 février 2004
Le sujet comporte un adverbe de quantité tel que : Si l’adverbe de quantité a un sens partitif, le verbe se met au singulier. Lorsque le sujet représente un ensemble d’éléments (sujet collectif) le verbe se met soit au singulier, soit au pluriel. Lorsque deux sujets sont réunis par : comme, ou, ainsi que, avec, ni, le verbe se met soit au singulier, soit au pluriel. En revanche si le sujet est suivi d’une virgule, le verbe se mettra au singulier.
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> D’après le Bescherelle,
29 mai 2004
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> D’après le Bescherelle,
darerea,
20 juin 2004
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> Comment écrire une adresse ?,
25 juillet 2004
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Les réfugiés, suite,
ghola,
17 novembre 2004
Soit un camp de réfugiés. les gens fuient leur pays et y sont dirigés. Cas pratique : Dans ce cas une dizaine s’ajoute au millier. On ne qualifie donc pas les gens mais la quantité de personnes à accueillir. Ce n’est qu’une réflexion personnelle, je ne suis pas prof de français ni spécialiste de l’othographe ou de la grammaire. Il se trouve que je ne suis pas choqué de toute façon par "une dizaine de réfugiés arrive" bien que je m’insurge de les voir forcés à quitter leur pays.
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> Comment écrire une adresse ?,
typophile,
15 décembre 2006
Pour les adresses, chacun a sa charte. Si c’est une adresse donnée sur un site ou un courriel : 14bis, rue du Roi-Louis-XV 14bis, rue de la Sente-aux-Abeilles-Butineuses • bis (ou ter) est en italique et touche le numéro Sur une enveloppe, pour des raisons d’une meilleure lisibilité par les trieuses, les consignes de La Poste sont : 14bis, rue de la Sente aux Abeilles Butineuses Quant à une dizaine Si l’article est défini : la dizaine de réfugiés est arrivée si l’article est indéfini : une dizaine de, l’accord se fait ou pas selon ce que veut dire l’auteur. |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
11 avril 2003
Excellent résumé, et drôle, en plus ! Une question me titille : il me semble que monsieur, madame, mademoiselle, maître, etc. prennent la majuscule dans les appels de cérémonie, en particulier dans la correspondance : « Veuillez agréer, cher Monsieur, l’expression de mon désaccord potentiel. » Et puis ce cher Robert nous conseille encore la majuscule quand le titre est de respect et employé à la troisième personne : « Si Monsieur n’a pas d’inconvénient... » À voir, sans vouloir contredire l’Impri. nat.! Marie folio@cam.org
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
23 avril 2003
|
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
10 mars 2003,
message de Flo
Passionnant, mais..."débarrasser" prend deux r ! |
Les saints
6 mars 2003,
message de typoman !
ALors là, bravo ! à part ca, bien vu pour ’une espace’, que j’ai la joie de confirmer, vu dans le Petit Robert ! |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet |
> Tiret et trait d’union
7 janvier 2003,
message de Michel
Bonjour et merci de l’article, Une question me traumatise les tréfonds de la moelle depuis belle lurette : comment fait-on un tiret en HTML (ou sous Spip) ? Pas un vulgaire trait d’union, mais un vrai tiret des familles, pour les dialogues, etc.? Merci d’apaiser mon émoi. en ligne : Harcelement.org
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> Tiret et trait d’union,
Fabrice BONNY,
3 mars 2003
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> Tiret et trait d’union,
Fabrice BONNY,
3 mars 2003
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> Tiret et trait d’union,
Michel,
3 mars 2003
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> Tiret et trait d’union,
Fabrice BONNY,
4 mars 2003
Il y a des jours où... L’entité donnée appartient au jeu de caractères Windows ! Il s’agit en fait de 8212. Voir à ce sujet l’excellent http://www.blogblues.com/standards/test/illegal.asp
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> Tiret et trait d’union,
GuidaQ.,
22 août 2005
|
> Police utilisée dans Libération pour les "chapeaux"
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?>
> Police utilisée dans Libération pour les "chapeaux",
ARNO*,
25 novembre 2002
Une des polices "script" utilisées par Libé, très caractéristique, est la police Matrix Script d’Emigre. La version la plus reconnaissable est la version Script Inline.
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> Police utilisée dans Libération pour les "chapeaux",
25 novembre 2002
|
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet |
> Et les guillemets ?
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> Et les guillemets ? ,
Phynette,
1er septembre 2002
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> Et les guillemets ? ,
2 septembre 2002
Merci, je pensais que les guillemets typo s’utilisaient pour indiquer qu’un mot ne doit pas être pris au sens littéral ou pour le mettre en exergue...comme « Le terme "guillemets" vient d’un certain Guillaume qui les aurait inventés. » Mais effectivement en cherchant, je n’ai pas vu d’autre règle que celle que vous énoncez. Question suivante à Arno* : dans ce cas, pourquoi SPIP ne transforme-t-il pas systématiquement les guillemets typo en guillemets français ?
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> Et les guillemets ? ,
Fil,
2 septembre 2002
pourquoi SPIP ne transforme-t-il pas systématiquement les guillemets typo en guillemets français ? Spip propose un moteur typographique sommaire, dont le boulot est de permettre de faire rapidement les choses systématiques ; il ne s’est jamais agi d’un « correcteur » typo, même si parfois ce mot a pu nous échapper. |
> Monsieur
28 août 2002,
message de Le Haricot Rouge
« Monsieur s’écrit M. (toujours en majuscules) ; en français, on n’écrit jamais Mr, qui signifie mister. » C’est une erreur. Mr est aussi français. Il est même conseillé car il enlève une ambiguïté : il différencie M. Machin (Michel Machin) de M. Machin (monsieur Machin). « si vous ne voulez pas accentuer les majuscules, alors n’en accentuez aucune » Aucune lettre, même minuscule, pour être logique. Il n’y a aucune raison (valable, bien sûr) de différencier les majuscules des minuscules. en ligne : monsieur et Mr
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> Monsieur,
Olivier,
31 octobre 2002
Il n’y a aucune raison, en effet, de privilégier M. au détriment de Mr ; il n’y a aucune raison spéciale d’accentuer ou de ne pas accentuer les capitales ;comme il n’y a aucune raison particulière de ne pas dire : "Cela s’est avéré faux" ou encore : "J’ai saisi cette opportunité", ou bien : "J’ai le choix entre deux alternatives", etc. La typographie française a des règles - ses règles -, et une de ses tâches principales est de rendre tout texte LISIBLE et CLAIR, et, si possible,lavé des fautes comme : écrire Mr au lieu de M. ; dire "s’avérer faux, alors que le verbe avérer signifie "vérifier" ; écrire "saisir une opportunité", alors qu’il s’agit ici d’un anglicisme tenace ; ou encore confondre alternative avec occasion. Quitte à être ringard, je continuerai à écrire M. et non pas Mr, et, aussi, à accentuer les capitales et mon discours (zeugme sémantique). Olivier Chauche
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> Monsieur,
Grégaou,
21 mai 2003
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> Monsieur,
Ork,
1er mars 2005
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> Monsieur,
Frédéric,
26 septembre 2007
L’entêtement dans l’erreur m’est toujours un grand sujet d’étonnement. Non, "Mr" n’est pas l’abréviation française de "Monsieur" - ni d’ailleurs celle de "Monseigneur" (Mgr)... "Mr" se lit "Mister". Et "Monsieur" a pour unique abréviation "M", qui donne "MM." au pluriel ; tandis que "Mrs" est l’abréviation du mot anglais signifiant "Madame". De même, l’abréviation de "kilomètres" n’est pas "kms" mais "km". Des "kms", ce sont des kilomètres MULTIPLIÉS par des secondes. Unité de mesure d’un emploi très rare, convenons-en ! |
> "Je me la pête" dans "Lien hypertexte"
18 août 2002,
message de Jean-Jacques Ardoino
J’ai longtemps cru, moi aussi, qu’URL devait être masculin, avec la même argumentation, parce c’est Locator et non Location. Mais, dans une mailing list, on m’a rappelé une règle élémentaire en anglais : les noms désignant des choses et des objets ne sont ni masculins ni féminins, mais neutres !
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> "Je me la pête" dans "Lien hypertexte",
Olivier,
31 octobre 2002
C’est bien tout le problème de l’anglicisation galopante. Ces problèmes de genres (féminin ou masculin)reflètent notre paresse intellectuelle qui consiste à privilégier toutes marques de langage dont le caractère est anglais, alors que nous disposons, ou d’expressions françaises adéquates, ou encore de la possibilité, ô combien simple !pourtant, de traduire ces expressions anglo-saxonnes, qui, il faut bien l’avouer nous simplifient, mais aussi nous polluent la vie ! Olivier Chauche
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> "Je me la pête" dans "Lien hypertexte",
15 janvier 2004
entre nous : un cédérom ou un CDrom ? l’académie a tranché : cédérom. Une url c’est une url, point. pas besoin de retrouver un terme francais inadéquat pour un terme technique. |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet |
> Oeuf corse !
17 août 2002,
message de San-Antonio
Utile, cet article. Je vais devoir corriger la totalité de mon site et me réconcilier avec une partie de mon entourage :o( Il y a pourtant un noeud qui n’a pas été abordé et qui me tient à coeur : le e dans l’o et l’internet. Quelle(s) règle(s) les correcteurs, les typos et les maniaques proposent-ils afin d’avoir l’assurance d’un affichage correct ? |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
17 août 2002,
message de comradE Ogilvy
Boulot impressionnant… Et qui mérite de devenir une référence. Je n’ai rien trouvé à Heures, ou Temps (et pas à Dates) : alors, tu suggères 0:12, 0h12, 0 h 12 ? en ligne : MacPlus.org
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Phynette,
20 août 2002
En code typo, on met les heures de durée "au long" et les heures d’horloge "au court". On aura par exemple "La baronne rentra à 5 heures, exténuée. Pourtant elle n’avait consacré que quatre heures à distribuer des moulins à légumes usagés dans les quartiers défavorisés." Variante : "La baronne rentra à 5 h 30 (et non 5 heures 30) [ou à 5 heures et demie]. Elle avait passé exactement quatre heures, vingt-deux minutes et douze secondes à distribuer les moulins à légumes." "La baronne attendait fébrilement le train de 15 h 17, par lequel devait arriver son convoi de presse-purée presque neufs en provenance de Slovaquie. Elle piétinait : le train avait quatorze minutes de retard." Je te conseille (comme à beaucoup d’affamés de savoir ici, d’ailleurs ça fait plaisir à voir) la consultation du Dictionnaire d’orthographe et d’expression écrite (A. Jouette) paru chez Robert. À défaut d’un code typo, cet excellent manuel répond à toutes les questions de ce genre et quiconque veut s’employer peu ou prou dans la rédaction ou l’écriture devrait en avoir chez lui un exemplaire (ainsi que le dictionnaire Thomas des difficultés du français, chez Larousse).
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Dk,
31 décembre 2002
Quand il s’agit d’écrire les dates en abrégé, il existe une norme internationale excellente, publiée sous le nom de iso 8601:2000. En gros elle consiste à aller du plus général au particulier. Elle évite aussi les ambiguités avec les autres notations. AAAA-MM-JJ hh:mm:ss Je fournis l’url d’un très bon article à ce sujet (le texte de la norme iso étant moins digeste :)) |
Effets de bord ?
13 août 2002,
message de Sam
Sur les divers ordinateurs que j’ai pu utiliser, les textes d’Uzine étaient toujours cadrés à toucher le bord droit, qu’ils soient vus avec Explorer, avec Netscape, ou encore avec le Crazy Browser. Parfois, et c’est le cas pour ce papier sur mon nouveau pécé étrenné ces jours-ci, le dernier caractère à droite est tronqué. Je m’explique mal ce phénomène, mais je pense qu’un cadrage un peu décalé vers la gauche, comme le recommande un correspondant, ne saurait nuire... Le sujet autorisant, me semble-t-il, ce type de remarque généralement considérée comme déplacée, je crois d’autre part que le verbe "embarrasser" s’écrit avec deux "r", et que les citoyens de l’État d’Israël sont les Israéliens, c’est à dire des israéliens (en ce qui me concerne, je pratique la règle qui prescrit la minuscule lorsqu’il s’agit de l’adjectif), tandis que les descendants du regretté Jacob sont les Israélites (je laisse ici de plus instruits que moi disserter sur la majuscule). A part ça, l’article est fort plaisant, et le débat non moins intéressant. PS pour les disciples de Raël, je n’ai pas d’informations fiables (raéliens, raëliens, allez savoir...). Un tour sur Google - qui n’est pas un correcteur orthographique, comme l’on sait - donne toutefois à penser que l’anarchie règne.
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> Effets de bord ?,
Phynette,
13 août 2002
et que les citoyens de l’État d’Israël sont les Israéliens, c’est à dire des israéliens (en ce qui me concerne, je pratique la règle qui prescrit la minuscule lorsqu’il s’agit de l’adjectif) Vous êtes un sage en ce qui vous concerne, mais où voyez-vous qu’"israéliens" (seconde occurrence) ait ici valeur d’adjectif ? (raéliens, raëliens, allez savoir...) Appliquez le principe qui vaut pour "Israël, israélien" et écrivez "Raël, raélien". Dans ce cas (adepte d’une religion ou membre de secte, le code typo ne fait pas la différence :-) raélien sera bas de casse en toute circonstance (sauf en début de phrase évidemment).
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> Effets de bord ? - ps,
sam,
15 août 2002
Erratvm Dans la première remarque je voulais [bien] naturellement parler, non du verbe "embarrasser", mais de "débarrasser", de même farine... Précision Dans la seconde, j’avais simplement voulu signaler que, selon mes informations, le tréma de l’État d’Israël ne s’était pas davantage transmis à ses citoyens (les Israéliens) que celui du cadet de l’infortuné Ésaü à ses ayants droit (les Israélites), les auteurs de l’article n’ayant pas paru conscients de l’affaire. Diptérosodomie Pour finir, comment acceptons-nous d’utiliser des polices qui, au risque des pires confusions, ne placent pas le point sur le "i" ni le "j" majuscules ?! Je pose publiquement ici la question.
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> Effets de bord ?,
Sam,
17 août 2002
Désolé tout d’abord, je n’ai pas actuellement de connexion régulière et mon dernier message (préparé à l’avance) n’était pas exactement une réponse à vos propos. (Sam) [...] les citoyens de l’État d’Israël sont les Israéliens, c’est à dire des israéliens... (Phynette) [...] où voyez-vous qu’"israéliens" (seconde occurrence) ait ici valeur d’adjectif ? Tout cela se discute... "Ma" règle, qui ne m’est pas propre, conduit aux graphies suivantes : un israélien, des israéliens, un avocat israélien, des objecteurs israéliens, l’armée israélienne (les "journalistes" de télévision, pour faire instruit, prononcent Tsahal), mais les Israéliens. Elle vaut bien la votre, non ? (S) (raéliens, raëliens, allez savoir...) (Ph) Appliquez le principe qui vaut pour "Israël, israélien" et écrivez "Raël, raélien". Pourquoi pas, en effet. Mais, sans parler de l’exemple contraire donné supra, l’usage observé, impératif lorsqu’il s’agit du mel/mél/mail et illustré par les divers résultats pêchés par Google, amène à douter. Non ? (Ph) Dans ce cas (adepte d’une religion ou membre de secte, le code typo ne fait pas la différence :-) [...] bas de casse en toute circonstance (sauf en début de phrase évidemment). Dans ces conditions, observez qu’en ce qui concerne les Israélites, la question n’est pas simple. En tant que peuple (élu) ils méritent la capitale, que ne suffit à leur valoir, et à vous lire, leur respect déclaré de la loi mosaïque. Au plaisir d’en savoir plus.
echo bouton_block_invisible("message282507");
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> Effets de bord ?,
Phynette,
20 août 2002
Tout cela se discute... Dans ce cas, justement non - "des Israéliens" est clairement substantif. C’est l’un ou l’autre. Il est adjectif par exemple dans "mes correspondants sont israéliens, ce sont des correspondants israéliens, donc ces Israéliens sont mes correspondants". "Ma" règle, qui ne m’est pas propre, conduit aux graphies suivantes : un israélien, des israéliens, un avocat israélien, des objecteurs israéliens, l’armée israélienne (les "journalistes" de télévision, pour faire instruit, prononcent Tsahal), mais les Israéliens. Elle vaut bien la votre, non ? Il y a une chose qui semble vous échapper, c’est qu’en tant que correctrice je n’ai pas de règle à titre personnel et que les professionnels de la typographie ne mettent pas en avant leurs "préférences", sauf variantes admises d’un code à l’autre et marches appliquées individuellement par tel ou tel éditeur. J’applique le code typographique aux textes sur lesquels je travaille, et là où il est clair, il doit le rester. Ce code typo, bien que connu de peu de monde dans son application, n’en est pas moins un outil de lisibilité commun à tous les utilisateurs de la langue. Si vous avez une "règle", ce qui est votre droit en tant qu’auteur d’un texte, vous êtes susceptible de voir cette règle refusée et vos textes corrigés si vous les faites publier, par exemple. Or c’est bien de publication qu’il est question dans cet article. Autrement dit, et au risque bien involontaire de vous fâcher, il est toujours vain de discuter de votre règle personnelle avec un professionnel, un peu comme si vous trouviez normal d’insister auprès de votre plombier pour qu’il mette un joint de 30 mm là où il en faut un de 50 mm. Dans un sens plus large et moins "boutiquier", je pense aussi que l’insistance d’un auteur à trop différer des codes typographiques s’assimile à un refus de considérer le langage comme une richesse commune, à en faire une affaire personnelle et non un moyen de communication, hormis les situations de licence poétique ou littéraire incontestable (mais aussi un bon correcteur doit discerner, chez un romancier, ce qui relève du "fait exprès" et ce qui relève simplement de la gaucherie). On accuse trop souvent les typos, les rewriters et les correcteurs de "s’approprier" la langue. C’est exactement le contraire (quand le travail est de qualité) : ils la restituent à la collectivité. Pourquoi pas, en effet. Mais, sans parler de l’exemple contraire donné supra, l’usage observé, impératif lorsqu’il s’agit du mel/mél/mail et illustré par les divers résultats pêchés par Google, amène à douter. On a ici un nom dont la terminaison [ël] devient [él] quand elle cesse d’être une terminaison et se retrouve à l’intérieur d’un mot. C’est tout simplement du français, et une règle générale qui ne mérite pas tant d’interrogations. Par ailleurs si vous prenez Google pour un dictionnaire ou un code typo, vous n’avez pas fini de vous gratter le crâne. Dans ces conditions, observez qu’en ce qui concerne les Israélites, la question n’est pas simple. En tant que peuple (élu) ils méritent la capitale, que ne suffit à leur valoir, et à vous lire, leur respect déclaré de la loi mosaïque. La question n’est pas simple, en effet, à tel point que chaque éditeur possède à ce sujet sa "marche", avec ou sans capitale. Incontestablement, la qualité de peuple exige la capitale. La qualité d’adepte d’une religion demande le bas de casse. Que vous dire ? Chez Hachette Livre le substantif restait en bas de casse, comme musulman ou bouddhiste, et chez Liana Levi je respectais scrupuleusement la capitale du même substantif. Tout cela dépend du choix personnel de l’éditeur (et non du correcteur).
echo bouton_block_invisible("message282732");
?>
> Effets de bord ?,
Sam,
25 août 2002
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Acronyme ?
12 août 2002,
message de sébastien
Je lis dans cet article qui me vaudra de dresser une statue à la gloire de ses auteurs (ah ! enfin, je ne vais peut-être plus m’écorcher le regard sur les pages disgrâcieuses qui jonchent le net) la chose suivante : « Les acronymes, ou sigles constitués des premières lettres d’une série de mots » et plus loin : « les acronymes qui peulent se prononcer « comme un mot » s’écrivent en minuscules (Benelux, Unesco) ; ceux qui s’épèlent restent en capitales (FLNC, BNP) » Me trompé-je, ou l’acronyme désigne justement un sigle qui se prononce comme un mot ?
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?>
> Acronyme ?,
28 août 2002
Pas de fausse modestie, l’auteur s’est en effet emmele les pinceaux entre les sigles et les acronymes. Et le dictionnaire a vite fait de le rembarrer : acronyme nom masculin sigle nom masculin Le Petit Larousse illustré 1999. © Larousse, 1998.
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?>
> Acronyme ?,
Cobab ,
6 décembre 2004
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Noms de sites en italique
10 août 2002,
message de garoo
Intéressant article, et notamment le fait de mettre les noms de sites en italique, ce qui est logique finalement (en fait, je ne savais pas qu’on devait aussi mettre les noms de magazines en italique). Mais, du coup... A un endroit, l’article parle d’Amazon, sans italique. C’est juste un oubli, ou c’est justifié par le fait que, plutôt qu’une publication, c’est un catalogue ou une boutique, et que, donc, il faut faire une exception, ce qui veut dire qu’on doit se creuser les méninges à chaque fois qu’on écrit le nom d’un site ? :)
echo bouton_block_invisible("message282089");
?>
> Noms de sites en italique,
Phynette,
12 août 2002
Après réflexion sur le sujet, dans la pratique il me semble malaisé d’écrire les noms de sites systématiquement en italique. C’était une proposition, pas un usage typo existant, aux usagers ensuite de voir si ça tient la route et dans ce cas l’usage pourrait être adopté. Il est logique mais pas forcément à retenir. Surtout si l’on commence à distinguer des cas (publication, catalogue, boutique en ligne, etc.). |
> Césure abusive
9 août 2002,
message de Tankonyé Onslajoue
Est-ce une règle typographique super évoluée qui fait que la dernière lettre de chaque ligne de l’article est coupée en deux ou n’apparaît carrément pas ? en ligne : http://www.zob.org
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?>
> Césure abusive,
noliv,
18 août 2002
Ce n’est pas une règle super évoluée qui donne cet effet, mais votre navigateur pas si évolué... Internet Explorer semble avoir des problèmes avec la justification du texte. Avec quatre navigateurs différents (sur Linux et Macintosh) je ne constate aucun problème. Je vous conseille de temps à autres d’essayer des navigateurs concurrents, car ceux-ci sont très souvent excellents (Je ne connais pas les meilleurs fonctionnant sous Windows, désolé).
echo bouton_block_invisible("message282499");
?>
> Césure abusive,
Majordome,
20 août 2002
echo bouton_block_invisible("message293517");
?>
> Césure abusive,
typoman !,
6 mars 2003
cela ne vient pas du navigateur ; je pense que cela vient de la composition de la page web, faite à l’aide de tableau. Il arrive que le texte en italique dépasse un peu les limites du cadres. Pour votre gouverne, M. jeneconnaispasd’autrenavigateur, il en existe plusieurs : opera, netscape, mozilla... |
Et le Mammouth ?
5 août 2002,
message de simeric
J’ai lu récemment un article concernant "l’Éducation nationale" qui utilisait cette typographie d’un bout à l’autre de l’article. Je fus surpris, mais il s’avère à la lecture de votre article que ce choix est orthotypographique. Je m’étonne rétrospectivement du nombre d’article rédigés de façon approximative sur le sujet et qui nous imposent des "Éducation Nationale" à tout va ? Une façon de faire grossir le Mammouth ? Sur un autre sujet, étant prof de maths, j’ai l’habitude de rédiger des devoirs ou des cours en utilisant TeX, et je tenais à rappeler que ce logiciel (libre) était de loin préférable à Word et à son éditeur d’équation de m**** et qu’il respectait plutôt bien les problèmes typographiques. Un serpent de mer chez les utilisateurs de TeX concerne l’hyphénation, je m’étonne que vous n’ayez pas abordé le sujet... Peut-être pour un autre fois ? Il y aurait aussi beaucoup à dire sur l’édition des textes scientifiques, en particuliers pour les formules mathématiques...
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> Et le Mammouth ?,
Phynette,
5 août 2002
Je m’étonne rétrospectivement du nombre d’article rédigés de façon approximative sur le sujet et qui nous imposent des "Éducation Nationale" à tout va ? Une façon de faire grossir le Mammouth ? Si ce n’était là que le seul exemple de capitalisation superflue... Mais, comme vous l’avez sans doute compris, ce problème est universel. Quant au mammouth, lui non plus n’a pas besoin de capitale, la taille naturelle de cet animal velu lui suffit déjà. Un serpent de mer chez les utilisateurs de TeX concerne l’hyphénation, je m’étonne que vous n’ayez pas abordé le sujet... TeX est en effet un moyen épatant de composer des formules scientifiques, mathématiques, etc. - c’est son intérêt, mais il n’est pas à proprement parler un outil typographique satisfaisant (les mises en page qu’on réalise avec lui sont plus que tristounettes). De toute façon Word n’est qu’un traitement de texte, pas un outil typo non plus (bien qu’il cherche à s’imposer ainsi revolver sur la tempe, voir la myriade de fonctions qu’il faut y désactiver si l’on veut écrire tranquillement). En tant qu’utilisatrice de Quark et TeXonulle, sur le sujet TeX je passe à notre ami Arno s’il le veut bien, ou à tout autre commentateur compétent.
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> Et le Mammouth ?,
5 août 2002
« Un serpent de mer chez les utilisateurs de TeX concerne l’hyphénation » TEX dispose de fonctions d’hyphénation très sophistiquées ; la difficulté, c’est de les mettre en oeuvre pour le français. En effet, on récupère généralement des versions anglaises du logiciel et on utilise, au minimum, le format Plain (les premières macros du concepteur, Donald Knuth) qui inclut déjà les règles d’hyphénation (anglaises donc). Et il n’est pas possible de réincorporer les règles françaises après cette étape. Il faut donc « monter d’un cran », et partir d’une version « brute » du système (sans aucun format - dans TeXtures sous Mac, cela se nomme le format « VirTeX »), recompiler avec le forum « PlainTeX » en y modifiant le nom du fichier appelé pour les règles d’hyphénation, et sauvegarder le dump en le nommant par exemple « frPlain »). Il existe d’excellents newsgroups (de mémoire, comp.tex.tex et fr.comp.tex) et sites Web consacrés à TEX, n’hésitez pas à aller y poser les questions nécessaires, en précisant quelle version du logiciel vous utilisez. Vous trouverez certainement des utilisateurs capables de vous exliquer la démarche pour votre propre configuration. Cela fait, les règles d’hyphénation seront très bien gérées, et les interventions manuelles seront plutôt rares. Procédure similaire pour LaTeX, qu’il faut recompiler ab initio avec les règles françaises. |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
3 août 2002,
message de malpa
Je ne sais pas si j’ai le droit, mais j’aimerais avoir quelques precisions qui ne touchent pas particulierement l’internet (et puis desole, j’ecris sans accent). Quelle est la regle des majuscules pour les noms a particule et leurs titres ? Au feeling, j’ecrirais : Je m’en vais de ce pas entretenir le duc d’Aumale Ces terres appartiennent a monseigneur le marquis de Carabas J’ai cause ce matin avec monsieur le Comte de votre petit embarras Est-ce que je me trompe ? Je n’arrive pas a comprendre les regles typographiques traditionnelles concernant la gestion des dialogues. Ouvrir les guillemets en debut de dialogue, puis des tirets a chaque changement de locuteur, et fermer les guillemets a la fin ? Que fait-on des “dit-il par devers lui” et autres, et des commentaires du narrateur quand ils sont d’une longueur depassant quelques mots sans constituer une rupture dans la sequence dialoguee, etc. Dans votre article, a l’entrée Epoque, je pense que le cas des eres et epoques referant a des calendriers non-occidentaux doit se traiter differement : Les ecrivains japonais de Meiji (nom de l’epoque qui va de 1868 a 1912) Les ecrivains japonais de l’ere Meiji (la majuscule se conserve ici parce que Meiji reste un nom propre, pas un adjectif, a mon sens) En tout cas, merci pour ce petit guide, ca faisait longtemps que je cherchais quelque chose comme ca.
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Phynette,
3 août 2002
Vous me semblez au contraire pile poil dans le sujet. En effet, ces sacrés noms à particule soulèvent des questions. Mais leur règle est un peu délicate, car sur certains points les principaux codes typo ne s’entendent pas : La particule de, des, du, d’ est toujours en minuscule (bas de casse). Même si elle figure seule sans le prénom - voir plus bas : "On alla chercher de Thou", "un message de de Gaulle" (eh oui), "un poème de du Bellay" (ces deux derniers cas appartenant à la typo traditionnelle, voir deux paragraphes plus loin). Oui mais (c’est ça le "plus bas"), la prononciation de la particule a lieu en cas de citation du nom complet avec le prénom ou la qualité (le prince de Condé ; Françoise Athénaïs de Mortemart, comtesse de Sévigné ; le duc de Guise ; Jacques de Voragine) quand on se réfère indirectement à un personnage à particule, celle-ci est omise excepté quand le nom n’est constitué que d’une seule syllabe. C’est ainsi qu’on continuera de faire référence à de Thou, de Guise (Albe pour le duc d’Albe, toutefois, à cause de l’élision), tandis qu’on écrira "Rohan a fait rosser Voltaire", "Grignan a épousé la fille de la marquise de Sévigné". Littré préconisait le maintien de cette particule devant les noms d’une syllabe mais l’usage a penché vers la suppression. Comme dit le code typo de l’IN, "c’est le contexte qui décide". Attention, autre point par lequel le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale diffère du code typographique traditionnel : si le premier préconise "la mort de Du Guesclin" et "un poème de Du Bellay", le second n’ajoute pas de capitale de différenciation : donc "la mort de du Guesclin". C’est l’usage le plus courant. Sur ces points-là, je pense qu’il est mieux de copier ce paragraphe de l’excellent dictionnaire d’orthographe Jouette (paru chez Robert), ça mettra les choses au point à défaut de les simplifier : "[On doit mettre une initiale minuscule] à la particule nobiliaire "de" : monsieur de Chateaubriand ; un portrait de la du Barry ; à ce moment, de Gaulle arrivait ; il reconnut de Mun lisant les mémoires de de Retz. Certains mettent quelquefois la capitale à la particule lorsqu’elle s’applique aux noms d’une syllabe - ceux qu’on n’énonce jamais sans la particule : on dit "Lamartine", mais on ne dit pas "Thou" -, mais cette exception ne se justifie pas. "Les écritures de Gaulle et De Gaulle sont employées. La seule correcte est : de Gaulle, comme il est porté sur l’acte de naissance du général et sur le faire-part de M. et Mme Henri de Gaulle, ses parents. "Particularité : le président De Brosses (1709-1777). "Les particules "du" et "des" sont capricieuses. On trouve : Joachim du Bellay, monsieur des Lourdines, madame du Deffand, Charles Du Fresnoy, Bonaventure Des Périers, le chevalier Des Grieux. "Dans un dictionnaire, ces noms sont placés à la première capitale du nom (Bellay, Du Fresnoy). "Si la particule ne désigne plus une personne, on lui met la capitale : la société De Dion-Bouton, le croiseur De Grasse." en cas de particule suivie d’un article défini, on écrira : monsieur de La Rochefoucaud, la comtesse de La Motte, le comte de L’Étoile. (En référence indirecte cet article ne tombe pas, donc on écrira La Rochefoucauld, La Motte, L’Étoile). Votre feeling est juste, excepté pour monsieur le comte, qui reste nom commun, qu’on s’adresse au gentilhomme dans un dialogue ou qu’on se réfère à lui indirectement ("Tout est au duc, ici, monsieur, tout est au duc !"). Bien entendu, en correspondance, pour des raisons d’étiquette, on verra souvent des capitales là où l’usage typo n’en met pas (tout cela fait très méthode de correspondance des années 30, avec formules pour écrire au pape, à un archevêque, etc.). À noter enfin qu’un usage français peu commenté, en voie de disparition depuis le début des années 90, autorise qu’on cite un nom (à particule ou non) sans le prénom quand il s’agit d’un homme (Sartre, Mitterrand) mais qu’on conserve le prénom quand le nom d’une femme est cité. On lisait très rarement, naguère, "un spectacle de Bausch" [Pina], "Cresson [Edith] a encore fait une gaffe". On imprimait de préférence "Pina Bausch" et "Edith Cresson", ou même "Mme Edith Cresson". Or cette déférence n’existe pas en anglais, où les noms sont privés de leur prénom indistinctement pour les hommes et les femmes. En imitation de l’usage journalistique anglo-américain, le prénom féminin s’est mis à glisser de plus en plus jusqu’à disparaître assez souvent (pas encore de façon générale mais c’est une tendance qui croît). Personnellement je trouve cela hideux. Il s’agit là d’un véritable exemple d’anglicisation du français, beaucoup plus que l’adoption de "ketchup" ou "home video". Or, comme cet usage galant français est plus une marque de politesse subtile qu’une véritable règle lexicale, son rétablissement ou son abandon est à la discrétion du correcteur.
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
malpa,
4 août 2002
Merci pour votre reponse. Si je peux me permettre d’abuser encore un peu : Comment traiter les concepts scientifiques ou philosophiques non encore communement admis, ou les processus techniques ou scientifiques ? Comme de simples mots importants, en italique et sans majuscule initiale ? l’entropie heuristique de degre deux la therapie par torsion progressive des oneilles (imaginez que vous voyez tout en italique, la, je sais pas coder le HTML)
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Phynette,
4 août 2002
La réponse est très simple : dans tous les cas que vous citez, ces mots sont des termes communs et n’ont aucun besoin d’être différenciés, ni par l’italique ni par la capitale. Je ne sais ce que vous appelez "les mots importants", mais en tout cas la différenciation typographique ne s’exerce pas sur une "importance" abstraite des mots. Vous faites probablement allusion aux italiques d’insistance, libre choix des rédacteurs de textes (généralement en sciences humaines ou pour singer celles-ci, par exemple dans les pires romans contemporains) et non conditionnés par le sens du mot en soi, ou par un statut qu’il aurait indépendamment de tout contexte. L’entropie heuristique de degré deux (et même de degré trois), la thérapie par torsion progressive des oneilles (et même avec enfoncement du petit bout de bois dedans), tout cela se compose sans tambour ni trompette, sauf si l’on décide de mettre en relief un mot ou l’autre au moyen d’un italique.
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
malpa,
5 août 2002
Alors encore une derniere pour la route : A la relecture, et surtout a la mise en pratique derechef de vos preceptes sur cas concret, il me semble tomber sur une ambiguite dans votre article, en particulier dans la section “organisme officiel” (a moins que ce soit moi qui soit bouche, ce qui n’est pas exclu). Vous dites que les organismes multiples s’ecrivent en minuscules. Fort bien. Mais alors, comment vous composez le passage ci-dessous : Le docteur Malpa fut nomme responsable du centre de therapie par torsion progressive des oneilles et pratiques connexes en 1912. A cette epoque, les feuilles de l’acacia dans la cour du centre etaient encore vertes. Ne faut-il pas au moins une majuscule a Centre ? En particulier dans la deuxieme phrase ou le nom de l’organisme est ramene a la seule appellation generique, comment eviter qu’on puisse lire que l’acacia se trouve dans la cour du milieu (comme s’il y avait par ailleurs une cour nord et une cour sud, par exemple). D’autre part, la longueur du nom de l’organisme en question tend a creer une hesitation : “et pratiques connexes” fait-il partie du nom du centre ou pas ? Alors que des majuscules a “Therapie”, a “Torsion" et a “Pratiques”, par exemple, rendraient la lecture plus fluide, non ? D’ailleurs sur la plaque a l’entrée, c’est marque avec une majuscule a tous les mots sauf les prepositions. Promis, apres celle-la, je laisse les mouches et j’attaque la giraffe. Au peigne.
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Phynette,
5 août 2002
Vous m’impressionnez. Vous méritez un beau code typo pour Noël, votre intérêt pour le sujet fait plaisir à voir. Je recompose votre phrase en la rendant conforme aux usages typo (attention les yeux !) : Le Dr Malpa fut nommé responsable du Centre de thérapie par torsion progressive des oneilles et pratiques connexes en 1912. À cette époque, les feuilles de l’acacia dans la cour du centre étaient encore vertes. Passons brièvement sur l’abréviation "Dr", qui suit la règle des M. , Mme, etc. Vous savez, l’application des capitales est un art zen : on en met le moins possible car elles sont rarement nécessaires. Dans le cas présent, il n’y a besoin que d’une capitale différenciatrice : à la première occurrence de "centre", puisqu’il s’agit du terme principal de l’appellation officielle de ce centre de thérapie. Aucune capitale n’est requise dans le reste du nom puisqu’il ne s’y trouve pas de nom propre. La longueur ou la brièveté n’y sont pas des éléments décisifs. "et pratiques connexes" fait-il partie du nom du centre ? Apparemment oui, d’après la formulation de votre phrase. Mais là c’est une question relevant de l’information, pas du choix. En d’autres termes, on composera le nom officiel après l’avoir vérifié. Le travail de correction consiste pour une grande part à vérifier des sources, selon le principe "un bon correcteur ne sait rien et doute de tout". Enfin, votre remarque sur la seconde occurrence de "centre" est pertinente - or vous proposez une capitale surtout à celle-ci alors que la typo demande exactement l’inverse : la seule capitale nécessaire est sur l’appellation officielle, tandis que dans le second cas "centre" reste nom commun. Le contexte, ici, renseigne sur le sens. Vous avez raison sur le risque de confusion, mais il y a aussi fâcheux qu’une confusion : une répétition. C’est pourquoi un correcteur rectifiera (ou proposera) : "les feuilles de l’acacia dans la cour de l’établissement étaient encore vertes". Et là, c’est non seulement plus clair, c’est aussi mieux écrit. Non seulement les capitales n’élèvent pas le terme, mais en plus elles ne rendent pas la lecture plus fluide par leur multiplication. Bien au contraire, comme la pléthore d’italiques inutiles (ceux qui insistent lourdement) ou les ponctuations asthmatiformes. Un travail sur un texte consistera non à le baliser de ces pavés qui font buter l’oeil à la lecture, mais au contraire à réduire les obstacles visuels. C’est exactement en cela que le code typo est précieux, mais cet effet est en quelque sorte "secret" : son emploi juste fluidifie la lecture mais on ne s’en aperçoit pas quand il est bien appliqué (justement parce que la lecture est fluide). Un texte mal typographié, même si sa correction semble s’exercer au niveau des chiures de mouches, sera moins vite lu et moins bien compris qu’un texte correct. Ah oui, la plaque à l’entrée. Evidemment qu’il y a des capitales partout, c’est normal, comme pour Monsieur le Chef de la Circonscription Urbaine de Friville-Escarbotin et du Val de la Haute-Radibulle, ou l’Association des Filles-Mères Cyclistes de Sassetot-Le-Mauconduit (Seine-Maritime) - mais là c’est pas du code typo, c’est la typo telle que tout le monde l’imagine et l’applique spontanément, hors de tout code. Aucun mal à ça, mais en situation de travail sur un texte il est évident qu’on ne procède pas ainsi. Et puis le code typographique est un outil pour la publication de textes, pas pour la peinture de pancartes par exemple. On ne peut s’attendre qu’il s’impose partout.
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
14 février 2006
Ne faut-il pas au moins une majuscule a Centre ? En particulier dans la deuxieme phrase ou le nom de l’organisme est ramene a la seule appellation generique, comment eviter qu’on puisse lire que l’acacia se trouve dans la cour du milieu (comme s’il y avait par ailleurs une cour nord et une cour sud, par exemple). Si je puis me permettre : « ... une cour Nord et une cour Sud. »
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
baron,
20 novembre 2004
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Arnaud,
18 août 2002
Ah les particules, c’est également un sujet de discussion sans fin, si certaines règles sont admises par tous, il en est une qui génère des controverses qui peuvent aller jusqu’à la violence, c’est l’ordre alphabétique. Acoté, Jules (d’) ; Et bien c’est faux, pas pour tous, mais d’Acoté et du Brancard s’ordonnent alphabétiquement avec le " d " de la particule : il s’agit d’articles composés " de l’ " et " de le ", le " l’ " et " le " sont inclus dans le " de " et doivent être signifiés. Ce qui, en l’occurrence, ne change rien ! Je vous conseille cette discussion si un débat s’éteint ! Pour De Gaulle, ça n’a jamais été une particule, mais un nom du nord, donc toujours une majuscule à De, même si ce cabotin voulait faire croire … De toute façon, la particule n’a jamais une preuve de noblesse, il y a eu des familles aristocratiques sans et des roturiers avec ; rien n’est simple !
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Phynette,
20 août 2002
Vous avez raison sur toutes ces particules, et vous me rappelez le temps joyeux des compositions d’index onomastiques... Vous avez sans doute raison également pour De/de Gaulle, mais que ce nom soit du Nord à l’origine ou non (vous voudriez donc dire "d’origine flamande", ce que ne laisse pas supposer la consonance ?), il faut croire que le cabotinage du Général a porté son fruit, car officiellement le "de" est traité comme une particule à part entière et le grand zigue figure, chez Larousse, à Gaulle (de). S’il fut un temps où l’on composait "De Gaulle", ce temps doit être bien lointain.
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> De Gaulle,
Sam,
30 août 2002
Toutes ces considérations, plus intéressantes les unes que les autres, oublient un point à mon sens essentiel : l’acte d’état-civil signalant la naissance du grand homme, et que l’on peut supposer établi sous le contrôle vigilant de l’un au moins de ses géniteurs, recourt à la graphie "de Gaulle". Je crains que cette observation n’épuise la question...
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> De Gaulle,
Phynette,
30 août 2002
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> De Gaulle,
sam,
4 septembre 2002
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> De Gaulle,
31 octobre 2002
J’ai bien connu Charles, et je peux vous confier qu’il n’aimait pas, mais pas du tout, que l’on écrive son nom de cette manière : « De Gaulle » ; en toute simplicité, et suivant l’état civil du grand homme (il n’y a pas de trait d’union dans état civil) on préférera (et non on préfèrera) la graphie (respectée le plus souvent) « de Gaulle ». PS : Clémenceau ou Clemenceau ?
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> (d)e Gaulle, Cl(e)menceau et Saint-(E)xupéry,
Albat’,
1er décembre 2005
Clemenceau. J’ai moi-même commis la faute bien longtemps en lui attribuant un accent inopportun. Saluons au passage la RATP qui, à ma connaissance, n’est coupable d’aucune faute sur les noms des stations de son réseau de transport (et qui inscrit bien tous les accents sur les lettres capitales) J’ai un doute au sujet de Saint-Exupéry. J’ai souvenir d’un débat à l’occasion du billet de 50 FRF à l’effigie de l’aviateur-écrivain. Il était question de placer un accent aigu sur le E initial de son nom. Rappelons tout de même que, par tradition, l’orthographe d’un nom appartient à celui qui le porte. Libre à l’État-civil d’accepter ensuite ou de refuser les modifications présentées...
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> De Gaulle,
Christian,
10 avril 2003
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
typoman !,
6 mars 2003
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> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
typoman !,
6 mars 2003
je voudrais apporter quelques précisions quant à la particule : je vous rappelle que je vous dis ca sans justification. c’est du "j’ai ouï dire" !...
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De Gaulle n’était pas noble...,
Le marquis,
7 mars 2003
La particule de Monsieur De Gaulle n’est pas nobiliaire elle doit donc s’écrire avec une majuscule. Toutes les particules ne sont pas d’origine noble... Seul les particules se graphiant en minuscule le sont. Il est donc utile lorsque vous rencontrez quelqu’un avec un de, un di, un des (etc) si sa particule se graphie en minuscule ou majuscule.
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Particules et petites capitales,
AR,
9 septembre 2005
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Accents en français sur les majuscules
2 août 2002,
message de serge
Pour les français utilisateurs de Windows et clavier AZERTY de m***. Pour taper les accents sur les majuscules avec bonheur, je conseille ce petit remplaçant du pilote Azerty, j’ai nommé kbdfrac. Pour Windows 9x, Me, NT4, 2000 et XP. en ligne : kbdfrac
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Écrire avec des majuscules ACCENTUÉES
1er août 2002,
message de erwan
Vive le clavier québecois ! En fait c’est celui que j’utilise car je suis au Japon et le clavier québecois est beaucoup plus proche du clavier japonais que le clavier français (c’est donc moins déroutant de passer de l’un a l’autre) Avec le clavier québecois shift+é donne É, de la même façon on peut obtenir È, Ç, À... Plus fort : l’accent grave et le tilde existent en touche morte, donc pas de problème pour écrire ì, ò, ñ, etc. pratique pour l’espagnol.
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> Écrire avec des majuscules ACCENTUÉES,
espionnage2008,
1er août 2002
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> Écrire avec des majuscules ACCENTUÉES,
espionnage2008,
1er août 2002
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> Et pourtant...,
Benton,
1er août 2002
Depuis quelques années, pratiquement tous les micro-ordinateurs sont vendus au Québec avec un clavier "qwerty" français, c’est-à-dire avec accents. Par contre, certains habitués de l’informatique achètent leurs micros des USA. (Par Internet entre autre) Évidemment le clavier est "qwerty"... américain. Ici, on fait beaucoup d’effort pour protéger notre langue. Disons qu’on est un peu le village d’Astérix entouré de l’empire américain. D’un québécois...
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> Et pourtant...,
espionnage2008,
1er août 2002
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> Écrire avec des majuscules ACCENTUÉES,
serge,
2 août 2002
Le clavier québécois est beaucoup mieux foutu que le français ! (je parle de Windows, le clavier Mac est un bonheur). De toute façon avec un clavier QWERTY standard US, on peut très bien taper les accents : Il suffit de se configurer en "États-Unis International" et les caractères d’accents (’`^...) deviennent diacritiques. |
> L’Internet se fait-il naturaliser anglaisement ?
31 juillet 2002,
message de ferdinand
D’abord, merci pour ce document. Je vais le faire suivre à beaucoup de gens et le monde sera (un peu) meilleur. (Faut-il écrire "le Monde", puisqu’il n’y en a qu’un ? et le titre du journal s’écrit-il "Le Monde" ?) Pour l’Internet, j’ai un doute. Soit on considère qu’il n’y en n’a qu’un et il réclame la capitale, qu’aucun intranet n’aura jamais, soit pas. Dans le premier cas, l’article défini n’a aucune raison de supprimer cette capitale. Par contre, un internet ne pourrait en être doté, l’indéfini présupposant la multiplicité. On peut se faire Anglais comme on se fait curé, et donc se faire naturaliser Anglais. L’emploi d’un adjectif en lieu d’adverbe est un vice qui se répand mais que je ne saurais admettre... (il reste deux petites fôts : un ^ manquant sur fête et l’autre, j’ai oublié...)
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> L’Internet se fait-il naturaliser anglaisement ?,
Phynette,
1er août 2002
L’unicité d’une chose ou d’une fonction n’est pas une raison suffisante pour lui mettre la capitale, c’est comme pour le pape (si tu as lu mon message). C’est ainsi qu’on écrit le monde (et le journal Le Monde, le soleil, la lune, le ciel et le maire de Carcassonne. (Attention - dans les ouvrages d’astronomie, contrairement à la typo courante, on met la capitale aux corps célestes, y compris la Terre.) Dans cette logique, il n’y a pas de raison de mettre une capitale à l’internet juste parce qu’il n’y en a qu’un. En revanche on en mettra à Toile pour exprimer le même sens, simplement pour distinguer cette toile internetienne d’une toile d’araignée ordinaire. L’usage de capitales n’est pas une marque de distinction mais de différenciation : c’est de l’ignorance de ce détail que proviennent la quasi-totalité des erreurs typo liées aux capitales. Aussi, la capitalisation (des mots ou des noms) est indépendante de la présence ou non d’un article défini, même si l’indéfini présuppose comme tu le dis la pluralité (pas forcément la multiplicité). Pour "se faire anglais" ou "se faire Anglais", tu poses un problème intéressant. Cette formule construite d’ordinaire avec adjectif peut aussi l’être avec un substantif : "je me suis fait l’écho", "ils se sont faits soldats". Mais si tu prends la forme "se faire belle", il est clair qu’on a affaire à un adjectif, et selon l’usage "je me suis fait anglais" relève de ce cas, comme "je suis devenu anglais" ou "je suis anglais". Je crois toutefois qu’on n’aurait pas tort d’écrire, d’un contexte à l’autre, "je me suis fait Anglais" mais on risquerait d’embêter les pauvres petites mouches si on dissertait plus longtemps de ce genre de subtilité. (Où as-tu vu un adverbe, au fait ?) Par ailleurs, dans les cas qui nous occupent, aucun vice ne se répand pour l’instant, ces règles existent depuis belle lurette. |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
31 juillet 2002,
message de coucou c’est moi.
Juste une petite remarque : il y a quelques fôtes d’ortograf qui passent d’autant plus mal, au vu du sujet... Donc pas de "x" à hébreu au singulier, entre autres. Puis XXe, ce sont bien sûr des chiffres romains et non arabes. Mais l’ensemble est très bien quand même. Allez, bonne continuation, vive uZine ! |
J’me la pète : URL est féminin
31 juillet 2002,
message de espionnage2008
"Locator" est comme "location", c’est un mot anglais qui n’est ni masculin, ni féminin, c’est l’usage qui leur donne un genre. Pour URL, c’est un mot qui a peu à peu remplacé les expressions "adresse qqch", dont il a gardé le genre. D’ailleurs, si on accorde le genre francophone au mot anglophone correspondant, on remarquera qu’un gars qui regarde "la football", ça manque virilité, même si c’est dans un bar rempli de mysogynes à la panse pleine de bière...
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> J’me la pète : URL est féminin,
serge,
2 août 2002
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> J’me la pète : URL est féminin,
en passant,
17 janvier 2006
A la différence que ce n’est pas le mot qui est traduit, mais le genre. Et le genre neutre existe en français, si bizarre que cela paraisse à certains. Seulement, il se confond avec le masculin. En français, le neutre est marqué, comme le masculin, par une absence de désinence. Alors que le féminin connaît généralement l’ajout d’un -e. Ainsi, URL peut être masculin ou féminin : l’usage en décide (en a décidé depuis 2002 ?). (Désolé, je découvre seulement maintenant ce site très intéressant.) |
A propos des URLs, URIs, etc.
31 juillet 2002,
message de Sébastien Delahaye
Juste une petite note à propos du paragraphe "Lien hypertexte" : selon le W3C, le terme "URL" n’est plus vraiment utilisé. On peut lui préférer "URI", qui est plus global. Tout ceci est expliqué en détails (schéma inclus) à l’URI ci-dessous ;-) en ligne : http://www.w3.org/Addressing/
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?>
> A propos des URLs, URIs, etc.,
yartz,
31 juillet 2002
Allez, soyons pédant. Un URI (Uniform Resource Identifier) peut être un URL (Uniform Resource Locator) ou un URN (Uniform Resource Name). Dans le contexte Arno parlait bien d’une URL (uniform resource locator, c’est à dire identifiant de ressource unique permettant d’accéder à ladite) et pas d’une URN (uniform resource locator name, identifiant unique ne spécifiant pas d’emplacement). Dans le cas d’un lien hypertexte (le bête <a href="toto.htm" >) on utilise encore des URL (pas N). Pour les namespaces XML, la frontière est plus floue, certes. |
mél., que diable !
31 juillet 2002,
message de Michèle Carret
Bonjour, Il ne faudra plus écrire désormais "donne-moi ton E-mail" mais "donne-moi ton mél.". La Commission Générale de Terminologie et de Néologie a retenu cette abréviation pour désigner la messagerie électronique. Cette commission s’est penchée sur la traduction du terme anglo-américain "E-mail" (Electronic mail) et sur l’abréviation à utiliser pour indiquer l’adresse électronique sur le papier à lettre et les cartes de visite. NB : "mail", souvent employé à tord à la place de "e-mail", signifie "courrier POSTAL". A noter par ailleurs que L’Académie française en juin 96 avait déjà décidé de franciser le sigle américain "CD-Rom" (Compact Disc Read Only Memory) en "cédérom". Elle vient d’approuver cette proposition comme d’autres relatives au courrier électronique.
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> mél., que diable !,
ARNO*,
31 juillet 2002
Désolé mais non : personne n’utilise jamais l’affreux « mél » de l’affreuse Commision générale de terminologie et de néologie (y’a vraiment des gens payés à rien foutre). Donc, puisqu’aucun Français ne l’utilise, ça n’est par définition pas du français. Je préfère largement « courriel », qu’au moins on croise parfois (surtout au Québec). Honnêtement, pour l’instant, le mieux est d’admettre que les usages ne sont pas fixés ; donc on attend pour savoir quel terme sera finalement adopté par les usagers. Quant au « cédérom », comme le « mél », on se demande bien pourquoi on paie des bandes de vieux croulants pour inventer des mots plus moches que des anglicismes, inventés ab initio, sans aucun usage pour les soutenir, ni même un quelconque semblant de justification étymologique. Même pour « uZine » on s’est pris le chou pour que ça évoque des trucs au niveau de quelque part :-))
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?>
> mél., que diable !,
Phynette,
31 juillet 2002
Effectivement les diverses propositions d’orthographe faites par des organismes divers (les hideux mél. ou mél et cédérom par exemple) ne sont en aucun cas obligatoires et ont été mises au panier naturellement et plus ou moins unanimement, comme il est fréquent dans une langue vivante. Cédérom a eu un certain avenir mais il a l’air aussi ridicule qu’au premier jour. Pour ce qui est de "mél", personne, à l’époque où cette horreur fut proposée, n’a avancé l’argument le plus efficace pour le refuser, à savoir l’inexistence dans la langue française d’une voyelle accentuée juste avant la consonne finale d’un mot si celle-ci est prononcée. Ce qui est vrai pour les mots entiers comme pour les abréviations. Alors, mel, peut-être à la rigueur, mais surtout pas mél, mèl ou mêl. On ne voit pas ce qui empêche l’adoption de "mail". Et les langues, c’est comme les cuisines, ça s’est toujours constitué à partir d’éléments venus d’ailleurs.
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?>
> mél., que diable !,
Jean-Louis,
2 août 2002
« Pour ce qui est de "mél", personne, à l’époque où cette horreur fut proposée, n’a avancé l’argument le plus efficace pour le refuser, à savoir l’inexistence dans la langue française d’une voyelle accentuée juste avant la consonne finale d’un mot si celle-ci est prononcée. » C’est faux, de nombreux linguistes l’ont dit à l’époque, renseignez-vous avant d’écrire de telles choses. Quel intérêt de vos textes sinon, et comment voulez-vous qu’on prête foi à vos autres remarques assénées a priori et du haut d’un magister douteux ? Cela vous coûterait-il tant d’ajouter un « à ma connaissance » dans vos phrases, façon d’admettre qu’elle est sans doute très imparfaite ? Citons par exemple la linguiste Marina Yaguello : Au passage, vous devriez ajouter un paragraphe sur l’écriture phonétique, ci-dessus j’ai adapté les caractères à la prononciation, mais il faudrait écrire [e] pour è et [epsilon] pour é.
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?>
Tiens, un monsieur pas content,
Phynette,
2 août 2002
Monsieur, vous m’avez l’air fâcheusement énervé et cela hors de proportion. Je vous propose quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger ou un peu de valériane. Je ne lis pas Marina Yaguello ? La belle affaire ! C’est pas la peine de vous exciter pour ça, puisque nous disons la même chose, elle et moi - à moins que vous n’ayez d’autres raisons qui ne regardent que vous. En tout cas vous êtes bien gonflé de chercher à invalider l’ensemble de mes propos parce qu’un seul détail vous chiffonne. Les linguistes sont bien estimables quand il s’agit d’étudier structurellement et de comparer les langues, mais à propos de son usage et en tant que conseillers ils ont toujours dit tant d’âneries (nombre d’entre eux sont même à l’origine de l’absurde et absconse "réforme de l’orthographe" qui est fort heureusement - l’usage, toujours - tombée à l’eau à peine édictée, au tout début des années 90) que les typos et les correcteurs les lisent rarement et tiennent peu compte de leurs avis. Dans ce métier on a tendance à penser que les linguistes sont en adoration devant leur propre théorisation de la langue mais animés du plus total mépris pour son usage réel. C’est pourquoi ce sont deux métiers qui ne s’aiment pas beaucoup... Par ailleurs il me semble c’est vous qui exagérez en affirmant que "de nombreux linguistes" aient tenu ces propos à l’époque. Que signifie "de nombreux" ? Malgré ma légère méfiance envers cette discipline, j’en aurais entendu parler. Et quand bien même une légion de linguistes l’auraient affirmé en choeur, il est certain que leur clameur, alors, n’a pas atteint l’oreille du grand et même du moyen public. Je vous rappelle qu’il s’agissait d’un mot usuel que l’on cherchait à imposer à tout le monde. Soyez gentil : si vous répondez, soyez un minimum courtois, sinon pour moi la conversation s’arrête ici. Comme je l’écrivais à quelqu’un récemment, en matière de langue (comme en d’autres), l’arrogance est un signe infaillible d’inexpérience et de savoir limité. L’adage "plus on est pro, plus on est cool" s’applique magistralement aux affaires de typo et d’orthographe, et a contrario à certain pseudo-typo agressif prisonnier du Net et dont les méthodes me rappellent les vôtres.
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> Tiens, un monsieur pas content,
Jean-Louis,
2 août 2002
Ce n’est pas de l’agressivité mais un agacement certain. On m’a toujours dit que la typographie exigeait humilité et modestie. Or vous répondez à vos interlocuteurs avec hauteur, comme si vous prononciez un arrêt de justice ! Je ne parle pas de la réponse, assez confuse, que vous m’avez faite, mais de vos autres interventions. Je ne vous reproche pas de ne pas lire Yaguello, ni de juger un peu hâtivement le métier de linguiste, mais de prétendre que personne, avant vous et votre modestie de typographe, n’aurait relevé telle absurdité dans les réformes académiques. Vous voyez la nuance ? À votre place je n’oserais jamais dire "personne n’y a pensé avant moi", même si j’étais spécialiste en la matière. Vous vous étonnez que les linguistes qui ont pris position contre le "mél" vous soient inconnus : je me demande à qui il faut s’en prendre. Il y a même eu un article dans Le Monde (je ne l’ai pas gardé, mais il doit dater de 1997). Quoi d’étonnant au fond à ce que de tels avis ne soient pas pris en compte ? Le mépris envers les spécialistes est fort répandu, surtout parmi ceux qui n’y connaissent pas grand-chose.
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> Tiens, un monsieur pas content,
Phynette,
2 août 2002
Votre agressivité était (est encore) indéniable, cher monsieur, et dépasse de très loin le reproche que vous auriez éventuellement pu faire à une approximation de ma part, surtout à celle-ci. Ne vous étonnez donc pas d’être payé dans votre monnaie, et encore dans ce domaine je suis loin d’avoir autant dépensé que vous. Vous emparer de ce "personne à l’époque n’a dit" en le déformant pour me faire le procès que vous me faites, je le répète, est un procédé odieux et disproportionné. Jamais je n’ai écrit ni sous-entendu "personne n’y a pensé avant moi", même s’il vous a plu à vous de me l’attribuer. Peuchère ! Il y a eu un article dans Le Monde en 1997, honte à moi de n’en avoir pas connaissance ! Mais les débats dont je parle se sont déroulés entre 1990 et 1992 et il est bien vrai que l’argument dont je parle n’a pas été présenté à l’époque de manière à être largement entendu et débattu. Faut-il ajouter "à ma connaissance" comme s’il fallait toujours présupposer qu’on doit être au courant de tout ? Il me semble que si vous pouviez exhumer, pour me contredire avec une telle élégance, un bulletin paroissial de Chicoutimi ronéotypé un jour de décembre (aucune intention d’offense envers les Chicoutimiens), vous n’hésiteriez pas une seconde. On sent bien à votre ton que la fin justifie les moyens. Et, la courtoisie m’ayant retenu jusqu’à présent de vous le faire remarquer, quand on écrit "magistère" comme vous le faites, on évite de la ramener.
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> Tiens, un monsieur pas content,
Jean-Louis,
2 août 2002
Et d’une je n’ai pas dit que j’avais une bonne orthographe, je fais des fautes, comme vous, sauf que je reconnais les miennes. Et de deux, vous avez écrit : Mais votre absence de bonne foi dans cet échange ne m’intéresse pas davantage que ça. C’est assez désolant de voir un beau métier comme le vôtre ainsi sali. Bon vent.
echo bouton_block_invisible("message281414");
?>
Erratum,
Phynette,
2 août 2002
Evidemment, les débats en question se sont déroulés à deux époques. J’ai confondu ceux du début des années 90 (réforme de l’orthographe, cédérom) et celui autour de "mél" qui était plutôt vers la fin. Mais cela ne change rien à mon propos, et ces arguments ad hominem m’ont fâchée au point de brouiller ma chronologie. On appréciera d’ailleurs le fait qu’ils ne portent absolument pas, ni dans l’ensemble ni dans le détail, sur le sujet de ce long article et que "Jean-Louis" se sert de ce qu’il présente comme une erreur (en réalité un élément de procès d’intention abusif, une leçon de morale digne d’une vieille fille aigrie), pour chercher à invalider l’ensemble des contributions que j’ai faites sur le sujet. Il ne donne aucun élément pour prouver que je n’y connais rien (et il aurait du mal à le faire), non - ce qu’il veut c’est que je lui dise : "Vous avez raison, j’ai grand tort, je suis une grosse prétentieuse qui n’y connaît rien" - "Jean-Louis" trépigne, tape du pied, ah, mais ça ne se passera pas comme ça ! Je vais la mater, oui ? Il a un problème avec la domination, ce me semble. Malheureusement il ira fouetter les mouches ailleurs dans son cuir à trous, car le sujet est, rappelons-le, les usages typographiques. On aura noté l’honnêteté de son procédé et sa valeur argumentaire, ainsi que ce coup de pied de l’âne ("salir le métier", et puis quoi encore ?) heureusement fort peu musclé. (Ah, aussi, je ne vois pas bien ce que venait faire l’écriture phonétique dans ce bazar. Bientôt les problèmes liés au codage des graphies cunéiformes en HTML ?)
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?>
> mél., que diable !,
simeric,
3 août 2002
Si je puis ajouter un mot contre ce mél, je crois que mail est un mot anglais d’origine française (provenant de malle), et qu’il ne fait donc que retourner au bercail. Accueillons donc le retour du fils prodigue ! Ce qui me gêne est la disparition du e signifiant le mode transmission du message. C’est pourquoi je conserve l’usage d’e-mail, bien que préférant le joli courriel malheureusement peu employé de ce côté de l’Atlantique (y a bien un accent puisque je n’ai pas précisé océan, non ?). — -
echo bouton_block_invisible("message281443");
?>
correctif,
simeric,
3 août 2002
echo bouton_block_invisible("message281445");
?>
> correctif,
Phynette,
3 août 2002
J’ai toujours entendu le préfixe e- prononcé "i", jamais "é". Donc imel pour autant que sache. Si c’était prononcé pure French on devrait prononcer "émail", ce qui entraînerait une confusion. Ce ne serait pas la première fois qu’un terme emprunté à l’anglais garderait en français sa prononciation d’origine ou à peu de chose près (week-end).
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?>
> correctif,
Le Haricot Rouge,
28 août 2002
echo bouton_block_invisible("message459862");
?>
> correctif,
14 février 2006
C’est pareil pour chat. Quelqu’un qui est sur le chat, c’est de la zoophilie. Tchat commence à se dire et surtout à se comprendre. « Tchat » ? Voilà qui sonne comme une onomatopé sternuatoire... Pourquoi pas plutôt « tchatche », qui l’avantage d’être immédiatement compris pour peu qu’on ait « l’accent » ? en ligne : la tchatche...
echo bouton_block_invisible("message281444");
?>
> mél., que diable !,
Phynette,
3 août 2002
C’est vrai que ce courrier pourvu d’ailes est un joli mot mais qu’on ne l’emploie pas encore beaucoup ici. En ce qui concerne "océan", vous devez parler de capitale sans doute ? Si c’est le cas, Atlantique prendrait la capitale qu’il soit précédé ou non d’"océan". Il reste nom propre en toute circonstance, comme aussi d’ailleurs Argentine (dans république Argentine, amusant, non ?).
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?>
> mél., que diable !,
s t e f,
31 juillet 2002
echo bouton_block_invisible("message281672");
?>
> mél., que diable !,
Yves,
6 août 2002
personne n’utilise jamais l’affreux « mél » de l’affreuse Commision générale de terminologie et de néologie Affreux "mél" ? mais non, moi je l’aime bien, nonobstant l’échange croquignolet entre Phynette et Jean-Louis, qui s’accordent finalement pour le trouver monstrueux, mais bon, j’aime bien les monstres. Alors, j’en fais usage, de ce monstre, de ce "mél", on verra bien... j’aime bien "courriel" aussi, c’est juste plus long, moins direct que la seule syllabe "mél". On pourrait se passer de l’accent - j’entends bien l’objection concernant l’absence d’une voyelle accentuée juste avant la consonne finale d’un mot si celle-ci est prononcée - et écrire "mel". Mais, c’que j’en dis...
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?>
> mél., que diable !,
Pascal,
7 septembre 2004
Bonjour,
echo bouton_block_invisible("message391924");
?>
> mél., que diable !,
Richard,
19 janvier 2005
echo bouton_block_invisible("message416805");
?>
> mél., que diable !,
Niconemo,
21 mars 2005
Je suis très étonné que le terme "Mél." fasse encore débat sur un site référence comme celui-ci. En effet, ceux même qui avaient eu la prétention de créer ce mot (si on peut appeler ça comme ça), ont eu la modestie de le retirer très officiellement depuis bien longtemps ! Et oui, "Mél." ayant fait long feu, c’est le québécois "courriel" qui est le néologisme officiel. Et il me semble que ça fait bien un ou 2 ans que c’est officiel. Je mets le lien vers le site de la commission des nouveaux mots, même s’il semble en dérangement actuellement... Histoire de ne pas passer pour des guignols, ils ont quand-même décrété que "Mél." pouvait être utilisé sous "Tél." sur les cartes de visites... en ligne : les néologismes "officiels"
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?>
> mél., que diable !,
Niconemo,
21 mars 2005
Comme leur site semble fonctionner à nouveau, je vous donne le lien vers la fiche courriel. Et je note au passage qu’ils ont supprimé toute référence à la notation "Mél." qui y était encore à mon dernier passage. |
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet
echo bouton_block_invisible("message281185");
?>
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Lester,
31 juillet 2002
echo bouton_block_invisible("message281191");
?>
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Mathieu,
31 juillet 2002
echo bouton_block_invisible("message281271");
?>
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Un admirateur,
1er août 2002
echo bouton_block_invisible("message281400");
?>
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Lester,
2 août 2002
echo bouton_block_invisible("message281408");
?>
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
vinnikid,
2 août 2002
Il n’y a pas de problème avec Opera qui est, à mon humble connaissance et en esperant ne pas avoir manqué l’article d’un linguiste distigué, le meilleur logiciel de navigation. En effet il affiche plus vite les les page sur la toile qu’IE ou Netscape, ce qui est fort pratique quant on est l’heureux Un autre avantage est que l’on peut facilement geré les témoins, trop répendu dans la toile d’araignée mondiale).
echo bouton_block_invisible("message282883");
?>
> Opera,
Le Haricot Rouge,
28 août 2002
echo bouton_block_invisible("message281515");
?>
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Mathieu,
5 août 2002
echo bouton_block_invisible("message281599");
?>
> Petit guide typographique à l’usage de l’internet,
Lester,
5 août 2002
|
Par contre et en revanche
31 juillet 2002,
message de Mathieu
Ceci n’est pas de la tétracapillotomie, mais l’expression par contre, si elle n’est condamnée que par une poignée de puristes, est mal vue par un certain nombre de jurys (en particulier dans les concours académiques), correcteurs, etc.
echo bouton_block_invisible("message281230");
?>
> Par contre et en revanche,
Phynette,
31 juillet 2002
À propos du signe de connivence, c’est tout à fait exact. Parfois aussi, cette distinction est la seule "règle" française que certaines arpètes ont réussi à avaler, et ce qui est ailleurs un signe de connivence devient une marque d’inexpérience. Je me souviens des vieux requins correcteurs de presse et d’édition qui ricanaient à propos des débutants mal formés dans les termes suivants : "Hi hi, elle a lu le texte en diagonale et elle a remplacé "par contre" par "en revanche", et voilà, elle avait bossé !" C’étaient eux qui m’avaient conseillé, d’entrée de jeu, de me servir du Grevisse comme cale-pieds sous mon bureau, c’était toute son utilité. Conseil précieux. En correction professionnelle, on est sourcilleux, mais au moins ces principes s’appuient-ils sur un savoir consistant, souple à l’usage et susceptible de nuances. Par exemple : "par contre" sera évité, "en revanche" préféré, mais on ne va pas en faire un fromage. Pas de quoi infléchir la notation d’une copie, ce qui est typiquement le genre de rigidité de ceux qui croient connaître la langue mais le croient à tort. En revanche (et par contre), il m’est arrivé d’enseigner le code typo et la lecture-révision à des profs de lettres qui ignoraient qu’"après que" fût toujours suivi du subjonctif, mais qui auraient certainement bondi à la découverte d’un "par contre".
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?>
> Par contre et en revanche,
archeboc,
1er août 2002
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?>
> Par contre et en revanche,
Phynette,
1er août 2002
Désolée, c’était une confusion de ma part - "après que" est évidemment toujours suivi de l’indicatif, l’erreur fréquente que j’évoquais consiste à le faire suivre du subjonctif, ce qui est l’usage pour "avant que". D’un autre côté "Malgré que" est une locution qu’on évite en général, au bénéfice de "bien que", "quoique", "encore que". Elle n’a jamais eu l’usage de conjonction. Elle est correcte si elle exprime le sens d’une opposition à la volonté ("mauvais gré que" = "quelque mauvais gré que [j’en aie, tu en aies, etc.]).
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> Et qu’en est-il du "tout à fait" ?,
Majordome,
20 août 2002
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?>
> Et qu’en est-il du "tout à fait" ?,
Phynette,
20 août 2002
"Tout à fait" est très usité de nos jours, il n’a rien d’incorrect ni de déplacé sinon son caractère répétitif. L’expression peut parfois être préférable à l’accumulation (fatale au style d’un écrit) d’adverbes en "ment", véritables sabots de plomb, encore plus pesants que les adjectifs pléthoriques.
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?>
> Et qu’en est-il du "tout à fait" ?,
Majordome,
27 août 2002
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?>
> Et qu’en est-il du "tout à fait" ?,
27 août 2002
Tout à fait. Vous avez aussi "indubitablement", "incontestablement, "bon sang ! mais c’est bien sûr", "Dieu m’tripote, vous êtes dans le vrai", "sans craindre de se tromper, on peut dire que vous n’êtes pas dans l’erreur", et "vos gueules les mouches, on a presque fini". À part cela je n’ai jamais entendu parler d’une quelconque incorrection de l’expression "tout à fait" employée seule.
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?>
> Toutafé,
Sam,
30 août 2002
(Ph.) "Tout à fait" est très usité de nos jours..." Le problème est que cette locution n’inclut le plus souvent aucune notion de renforcement, mais s’emploie simplement pour ne pas répondre "Oui", ce qui vous ferait passer pour un cave... Elle remplace dans cette fonction le grotesque "absolument", qui avait fini par se faire repérer des observateurs attentifs et du coup était devenu plouc à son tour. Ces deux âneries doivent [bien] évidemment leur immense succès aux nouveaux maîtres à penser que sont les cuistres acéphales qui plastronnent dans le poste pour nos compatriotes. Exemples : - Reprendrez-vous un peu de museau vinaigrette ? - Chichouille, as-tu pensé aux quarante rouleaux de Lotus (tm) "Senteurs des champs" ?
echo bouton_block_invisible("message283006");
?>
> Toutafé,
Phynette,
30 août 2002
Ben oui, mais en position de correcteur, si quelqu’un utilise ce "tout à fait" dans le cas que vous citez, ça fait partie de son style (mauvais ou bon, là n’est pas le problème) et comme il n’y a rien de grammaticalement incorrect là-dedans, on le lui laisse. Si un niveau supérieur de réécriture est requis, on va peut-être arranger la chose, mais rien qu’à l’idée de remplacer "tout à fait" par "parfaitement", "vous avez raison", "c’est exact", "si fait", etc., me voilà prise d’hilarité... Encore une fois, l’art d’écrire consiste aussi à laisser les mouches tranquilles.
echo bouton_block_invisible("message283237");
?>
> Toutafé,
sam,
4 septembre 2002
(Ph) Ben oui, mais en position de correcteur... Pardonnez-moi, je m’étais un peu écarté du fil correcteur, et avais simplement voulu ajouter quelques éléments (lire mon grain de sel) à propos de cet affligeant autant qu’omniprésent "toutafé". Je n’ai [bien] évidemment jamais pensé que les correcteurs typographes devaient intervenir en cette affaire - si ce n’est pour joindre leurs larmes aux nôtres -, d’autant que ce tic se rencontre presqu’exclusivement dans les échanges oraux..., ou alors dans des dialogues écrits où il est destiné à manifester la sottise ou/et la prétention des locuteurs. (Ph) Si un niveau supérieur de réécriture est requis, on va peut-être arranger la chose, mais rien qu’à l’idée de remplacer "tout à fait" par "parfaitement", "vous avez raison", "c’est exact", "si fait", etc., me voilà prise d’hilarité... Sans oublier les martiaux "Affirmatif" ou "Roger" (pour les amerlauphones). Mon hilarité n’est pas moindre que la votre, mais j’aurais songé, plus trivialement, à "Oui".
echo bouton_block_invisible("message283239");
?>
> Toutafé,
Phynette,
4 septembre 2002
Sans oublier les martiaux "Affirmatif" ou "Roger" J’aime bien "Roger", s’il ne tenait qu’à moi je l’imposerais partout :-) Mon hilarité n’est pas moindre que la votre, mais j’aurais songé, plus trivialement, à "Oui". Oui, mais dans un dialogue il faut savoir varier les plaisirs, et ça, ça a toujours existé.
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?>
> Toutafé - erratvm,
Sam,
5 septembre 2002
echo bouton_block_invisible("message411267");
?>
> Toutafé,
jane_doe,
21 février 2005
Wahou !!! C’est un délire pour évaluer un peu votre niveau en langue française ou bien vous parlez toujours comme ca ? Excusez-moi de venir tâcher ce bel échange mais après m’être retenue pendant la lecture de tous les articles et réponses précédents, j’ai fini par craquer ! En tous cas, c’est enrichissant, même en tant que simple lecteur. Je reviendrai !
echo bouton_block_invisible("message286327");
?>
> Et qu’en est-il du "tout à fait" ?,
Olivier,
31 octobre 2002
Bonjour Quel raffut pour pas grand-chose ! La seule chose que l’on peut dire à propos de cette expression, en dehors du fait que celle-ci répétée à satiété finit par agacer, c’est qu’elle s’écrit sans trait d’union. En revanche (ou par contre ?), « préférer » se conjugue comme « céder » : il conserve l’« é » fermé au futur et au conditionnel et l’on écrira : « il préférera » et non « il préfèrera »...Question de politesse...de la langue, bien sûr !
echo bouton_block_invisible("message286332");
?>
> Par contre et en revanche,
Olivier,
31 octobre 2002
« après que » suivi du subjonctif ! Olivier
echo bouton_block_invisible("message282685");
?>
> Par contre et en revanche - Addendvm,
Sam,
23 août 2002
Vous allez rire. J’ai trouvé cette semaine dans une braderie "En écoutant parler la langue", de Marina Yaguello (le Seuil, 1991), plaisant petit ouvrage, dont l’un des courts chapitres, "La revanche de par contre", traite du sujet qui nous occupe... Ca démarre bien : "Les correcteurs ont une manie. Celle d’éliminer systématiquement par contre des manuscrits (sans jamais consulter les auteurs). Je tiens, quant à moi, à utiliser l’expression honnie." En revanche exige un avantage, une compensation, "une revanche", dans le second terme. Deux exemples illustrent cette non substituabilité des deux adverbes. "J’ai échoué au permis de conduire. En revanche, j’ai été reçu à l’agrégation de philo Par contre, on doit écrire [...] : Il réussit très bien dans sa carrière. Par contre, sa vie privée est un fiasco A force de vouloir maintenir un tabou, conclut l’auteur, on tombe dans le piège de l’hypercorrection, qui fait faire des fautes du fait même de vouloir les éviter." [Bien] évidemment, lorsqu’on passe un examen ou un concours avec le désir d’être reçu, il est préférable de se conformer à l’ignorance de l’examinateur, comme le conseille sagement l’un des intervenants... (Désolé pour l’absence d’italiques, les guillemets non standard, etc. Éloigné de mes bases, je n’ai pas ma boite à outils ni ma doque HTML avec moi.)
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?>
> Par contre et en revanche - Addendvm,
Phynette,
29 août 2002
Je la trouve bien timorée, la Marina. Elle ne devrait pas se limiter à utiliser "par contre" juste pour faire chier le monde. Elle devrait toujours écrire (et faire respecter par toute la chaîne éditoriale) : "Par contre, et na, d’abord !" En tout cas elle est gonflée, enfileuse de mouches comme elle est, de parler d’hypercorrection. C’est elle qui voit un problème là où il n’y en a pas.
echo bouton_block_invisible("message283000");
?>
> Allons, allons...,
Sam,
30 août 2002
Pas de mauvaise rancune... Madame Yaguello est une linguiste respectée et, en l’occurrence, vous me paraissez plutôt d’accord... Tenez, en guise de récréation, une petite dictée de guère plus de quatre mots qui permettra à nos lecteurs de briller en société. La plupart des cobayes font généralement quatre fautes (au moins). Voici : "En l’occurrence, l’imbécillité est un dilemme étymologique."
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?>
> Allons, allons...,
Phynette,
30 août 2002
Oui, mais moi, je ne respecte pas les linguistes qui la ramènent pour de tels enfantillages. Ils auraient mieux à faire que taper du pied et faire un caprice pour "par contre", à mon humble avis. Bien que ne m’intéressant pas spécialement à la linguistique, j’en ai tout de même une image plus flatteuse que celle que donne votre exemple. (Au fait, c’est pas à des mouches du coche genre Yaguello qu’on doit la féminisation des mots, "auteure", "professeure", etc. ? Enfin, heureusement que l’usage enterre très vite ce type de balourdise (typique des linguistes). Si vous m’appreniez que la dame, au contraire, s’est opposée à cette aberration, elle remonterait dans mon estime. Enseignez-moi.) Merci pour la dictée.
echo bouton_block_invisible("message283626");
?>
> Allons, allons... (suite),
Sam,
12 septembre 2002
(Ph) Oui, mais moi, je ne respecte pas les linguistes qui la ramènent pour de tels enfantillages. Ils auraient mieux à faire que taper du pied et faire un caprice pour "par contre", à mon humble avis... Je ne suis pas certain que vous ayez parfaitement compris les propos de madame Yaguello que je citais ; elle ne faisait pas de caprice mais expliquait au contraire - et comme vous - que "par contre" était parfaitement légitime. Elle ajoutait en quelles circonstances (restrictives) "en revanche", que lui préfèrent généralement les disciples du "beau langage", pouvait s’utiliser. (Ph) (Au fait, c’est pas à des mouches du coche genre Yaguello qu’on doit la féminisation des mots, "auteure", "professeure", etc. ? Je crains que son cas ne s’aggrave à vos yeux... Elle n’est pas à proprement parler responsable de ce dont vous parlez, mais elle a fait partie de la commission qu’avait mis en place Yvette Roudy pour réfléchir à la question. (Ph) Enfin, heureusement que l’usage enterre très vite ce type de balourdise (typique des linguistes). Les choses ne me paraissent pas si simples, ni simple caprice de linguiste en l’occurrence. Quant à l’usage, à part qu’il ne cesse d’évoluer, on ne peut pas dire qu’il ait définitivement tranché. Sans vouloir trop développer ici, je vous fais respectueusement observer qu’ayant toujours dit "le concierge/la concierge", "le directeur/la directrice" et parfois "le docteur/la doctoresse", on peut bien sans provoquer la révolution dire "le professeur/la professeure", "le chercheur/la chercheuse" ou "le préfet/la préfète". Je précise que je suis au courant des difficultés (non insurmontables) présentées par "la générale" ou "la reine". Et pour vous prouver mon honnêteté, je vous laisse décider du cas douloureux de "la sentinelle" ou de "l’estafette" si elle n’appartiennent pas au sexe que l’on dit beau. (Ph) Si vous m’appreniez que la dame, au contraire, s’est opposée à cette aberration, elle remonterait dans mon estime. Ce n’est pas une pétroleuse mais une chercheuse, et sa position est celle d’une observatrice du langage. Elle déclarait, à ce que j’ai compris, que cette évolution, déjà observable en pratique, ne posait guère de problèmes de langue et pouvait être encouragée, notamment dans les dénominations officielles. Henriette Walter, autre figure du domaine, n’a pas dit autre chose. Et je vous rassure, ni l’une ni l’autre n’a la naïveté de penser qu’on fait évoluer la langue par décrets. (Ph) Enseignez-moi. Un bien grand mot. Espérant toutefois vous avoir éclairée.
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PS et erratvm,
Sam,
12 septembre 2002
Ça n’épuise pas la question, mais vous lirez une intéressante synthèse à http://www.francophone.net/AFI/revue/articles/1999_317.htm Par ailleurs "elle" au pluriel prend un "s".
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> Par contre et en revanche,
10 avril 2003
Je ne vais pas developper plus qu’il ne l’a ete fait (et surtout ca n’est pas de la typographie : ca n’a rien a faire dans cette partie, et donc ne devrait donner lieu a aucun commentaire -interessant-) Ouvrez la parenthese ( les tirets : ’espace’-mots / phrase-’espace’ MAIS les parentheses ’espace’ (’pas d’espace’blablablabla’pas d’espace’) ’espace’ si pas de point. Pour certains ouvrages typographiques : (blabla blabla -blabla-) et pour d’autres (blabla blabla -blabla) Qui a raison ? Qui a tort ? Fermez la parenthese) . Mais lorsque j’etudiais la traduction specialisee, mon professeur (traducteur professionnel) nous a dit : phrase positive -> par contre -> phrase negative
Si les deux mots existent, il y a une raison. C’est peut-etre la bonne. Par ailleurs, dans une hebdomadaire que je ne nommerai pas, j’ai lu pendant plusieurs annees "ne pas faire long feu" au lieu de "faire long feu" pour dire "ne pas durer longtemps" (maintenant, il utilise la bonne expression). Et ce n’est pas parce que le communs des mortels utilise tel ou tel mot que c’est juste.
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> Par contre et en revanche, bien au contraire et par ailleurs,
bolik,
10 avril 2003
Pour ce qui est du long feu, une assez belle chanson du peu commun et presqu’immortel Serge Gainsbourg, dont le titre est précisément "pas long feu", utilise dans le sens de "ne pas durer longtemps" cette expression (dans l’album Aux armes et caetera).
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> Par contre et en revanche, bien au contraire et par ailleurs,
23 avril 2003
Je viens de jeter un coup d’oeil à la chanson de Gainsbourg. Sans remettre en cause son talent, toujours est-il que c’est faux. Faire long feu = ne pas durer longtemps Ne pas faire long feu = durer longtemps Mais, comme je l’ai dit, beaucoup de monde se trompe dans l’utilisation de cette expression. Est-ce que l’auteur l’a utilisée ainsi à cause de ce fait ? (Ç’est peut-être la raison...).
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> Par contre et en revanche, en outre,
29 avril 2003
Après relecture du texte en question, votre commentaire se tient : la chanson est une litanie d’expressions sciemment agrammaticales, du type "mais c’est une question que c’est absolument ça ne fait rien", logique que le refrain soit un abus de langage... Bon j’aurais appris ça aujourd’hui. Quel coquin, ce gainsbarre...
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> Par contre et en revanche, en outre,
29 avril 2003
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> Tirets,
Sam,
17 septembre 2003
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> fines insécables ou grosses insécables,
verdy_p,
17 août 2007
Parlons-en, tous les typographes ne sont pas d’accord sur les règles indiquées ici. Pour beaucoup, les espaces insécables demandés pour les ponctuations françaises qui en ont besoin sont TOUTES des fines, y compris pour les guillemets français ! Et je sais de quoi je parle, j’ai travaillé sur un éditeur à l’usage de la presse écrite nationale et régionale (française, belge, canadienne, et même anglaise !) La principale différence entre la typographie française et anglaise n’est pas dans la présence ou non d’une espace insécable pour ces ponctuations (les deux traditions typographiques les utilisent !), ni sur la distinction entre fines et grosses pour les espaces accompagnant ces ponctuations (les deux typographies utilisent des fines !), mais dans la taille relative des fines : * 1/8 em minimum à 1/6 em maximum en typographie anglaise, en comprenant la chasse des caractères avant et après l’espace fine insécable (c’est pourquoi les fines sont souvent omises quand elles ne sont pas disponibles) * 1/6 em minimum en typographie française, en comprenant la chasses des caractères avant et après l’espace fine insécable. Conséquence : la vraie distinction est entre une fine française et une fine anglaise, mais le compromis acceptable par les deux typographies est d’avoir une fine unique de 1/6 em... Pour expliquer pourquoi les fines sont définies par des intervalles comprenant la garde et l’avance des caractères avant et après, il faut se rappeler qu’avant les caractères étaient cher à couler en métal, et ne comportaient eux même aucune autre chasse complémentaire : on les disposait sur une règle serrée par un étau après avoir effectué les justification avec une réglette d’épaisseur variable lisse et graduée : un petit coup de marteau horizontalement et on obtenait la chasse voulue. La fine n’utilisait aucun caractère métallique. les espaces était tous retirés de la ligne composée après que celle-ci était serrée avant de passer à la ligne suivante. La plaque composant une page était donc pleine de trous pour toutes les espaces. Pour justifier les mots sur la ligne, on se servait de coins obliques et on pressait dans un étau équilibré horizontalement (les meilleurs typistes pouvaient faire l’équilibrage des espaces à l’œil sans outil, mais la fine nécessitait quand même une lamelle amovible pour la régularité de la composition) Plus tard, avec la typographie informatique, ou quand les caractères métalliques ont été produits à bas prix, plus besoin de lamelle pour séparer les caractères : les glyphes dans les fontes métalliques ou polices informatiques incluent la garde et l’avance minimale au sein des ponctuations (ce qui accélère la composition des pages). Les fines sont donc plus fines qu’avant (raison pour laquelle elles ont disparu de la typographie anglaise courante en faible résolution sur un écran, alors qu’en fait la typographie soignée utilise encore 1/10 em à 1/8 em, enfinction de la police utilisée et des gardes et avances utilisées pour ses glyphes, ce qui est visible dans les compositions de titres en grande taille ...) Et l’article ne parle pas non plus des fines insécables requises comme séparateur de chiffres.
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> fines insécables ou grosses insécables,
verdy_p,
17 août 2007
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?>
> fines insécables ou grosses insécables,
verdy_p,
17 août 2007
Donc pour compléter ce qui est dit ici, il faut que je mentionne les différences avec ce qui est dit sur la taille des espaces insécables liant les ponctuations dans la presse, les livres de poche et les éditions de la Bible et livres volumineux : des fines et non des grosses à l’intérieur des guillemets français. des fines utilisées aussi avec les guillemets anglais utilisés comme marques de citation secondaire française dans une autre citation, afin d’éviter la confusion avec les apostrophes (qui n’ont aucune fine avant ni après) ; des fines utilisées aussi avec les guillemets anglais pour les citations anglaises (seulement la taille des fines dans ce cas est selon la typographie anglaise) ; des fines et non des grosses avant le deux-points. Et les tailles de fines dépendent du style de la composition : en composition compacte (polices “Narrow”) les chasses des caractères sont différentes (réduites), mais les glyphes sont peu modifiés. Les fines sont ajustées en fonction de la garde et l’avance utilisée pour ce style de police pour conserver malgré tout la taille recommandée de l’espace totale (de 1/6 em à 1/4 em en typo française, et de 1/8 em à 1/6 em en typo anglaise), car le “em” des polices compactes ("Narrow", "Condensed") n’est pas carré mais rectangulaire. Pour comprendre il suffit de composer une lettre M capitale de grande taille dans un “span” disposant d’une fine bordure : on voit un carré avec une police normale, mais un rectangle vertical avec une police “Narrow” ou “Condensed”, et un rectangle horizontal avec une police “Wide”. L’unité de mesure em est donc différente horizontalement et verticalement : la « chasse » du caractère est la largeur totale du rectangle visible autour du caractère ; la « garde » est la largeur de l’espace entre le bord gauche du rectangle et le glyphe ; cette garde est utilisée en cas de bordure adjascente pour conserver la lisibilité du caractère qui ne doit pas y être « collé » sauf éventuellement s’il est italique et a un jambage sous la ligne de base ; seule la moitié droite de la garde doit être soulignée au début du soulignement ; « l’avance » est la largeur de l’espace entre le le glyphe et le bord droit du rectangle ; cette avance est utilisée en cas de bordure adjascente pour conserver la lisibilité du caractère qui ne doit pas y être « collé » ; seule la moitié gauche de l’avance doit être soulignée à la fin du soulignement ; la taille totale de la fine présente entre une lettre et une ponctuation comprend l’avance de la lettre et la garde de la ponctuation suivante : on les retranche de la taille recommandée (1/6 de em horizontal) pour obtenir la valeur de la chasse pour la fine ; la fine n’est pas justifiable (sauf en cas de justification fine inter-lettre si les justifications d’espaces normales sont trop importantes et dépassent 2 à 3 em horizontalement, en fonction de contrainte de style imposée par le typographe et seulement après avoir tenté d’appliquer des césures) ; la taille totale de l’espace normale séparant les mots comprend l’avance du caractère précédent et la garde du caractère suivant ; on obtient la chasse minimum de cette espace en retranchant la garde et l’avance de la taille minimum recommandée de cette espace (2/3 de em horizontal) ; la chasse effective de l’espace est justifiable sauf si cette espace est insécable (mais on pourra lui appliquer une justification fine inter-lettre si les justifications d’espaces normales sont trop importantes comme indiqué ci-dessus) ; Sur un écran (résolution limitée autour de 75 à 120 dpi) avec des polices usuelles en taille 10pt ou moins, la fine peut rester invisible, même en typographie française. Elle ne devient visible et devrait être présente qu’à partir de 12pt. Pour l’impression (résolution de 300dpi ou plus), la fine doit être systématiquement présente. Dans les petites tailles (7pt ou moins, les polices peuvent produire une garde et une avance légèrement supérieure, augmentée d’une valeur fixe, pour tous les caractères, afin de conserver la lisibilité du texte ; les chasses de la fine corespondante et de l’espace normale ne sont pas changées (car les espaces n’ont ni garde ni avance, mais seulement une chasse) et dépasseront la taille recommandée de 1/6 em en taille totale...
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> Par contre et en revanche,
boris,
31 octobre 2003
Navré d’oser vous dire qu’en opposition à votre connaissance de l’expression "faire long feu", j’ai ouï dire que toute cette histoire remonte aux fameux incidents de mise à feu des mèches de la Grosse Bertha :
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> Par contre et en revanche,
27 novembre 2003
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> Par contre et en revanche,
Merlin,
3 décembre 2004
Selon votre dernière remarque, l’emploi de "faire long feu" est totalement erroné ! |