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> Eveil informatique en CE2 |
La partie cachée de l’iceberg ???
24 avril 2003,
message de S-Hiker
Vraiment bien cet article et tellement révélateur des méthodes de l’éducation : c’est du pur IUFM (formation des profs). Le pire, c’est que fait avec une telle incompétence par les profs, les élèves se croient doués parcequ’ils savent changer un fond d’écran ou alors, ils sont dégoutés. Autant laisser bidouiller les petits et plus tard, ils apprendront les choses plus en détail. Car il ne s’agit ni de faire des presse-boutons, ni des génies. Chacun approfondira selon ses besoins, mais c’est un peu comme en voiture, on conduit, et on est sensé savoir changer une roue de secours ou vérifier le niveau d’huile !!! Or l’éducation nationale ne se donne pas les moyens (ou ne donne pas les moyens aux bonnes personnes ..) de faire avancer les choses. L’informatique, c’est un outils et comme n’importe quel outil, avant de s’en servir, il faut savoir comment il fonctionne et faire quelques essais. Mais l’informatique et un gros problème dans l’éducation. (vache à lait de microsoft et consors). Il est quasi impossible de faire utiliser des logiciels open-source. PS : je suis prof (et parfois énervé).... |
> Eveil informatique en CE2 |
Génial ce texte... même si chacun pourra tirer sa propre conclusion
3 mars 2003,
message de tOMAZ
Tiresias, je dois te féliciter pour cet article qui met le doigt sur un point douloureux (aïe !) de l’enseignement de l’informatique. D’un côté, ceux qui "savent faire le truc" parce que papa-maman a mis à leur disposition un ordinateur. De l’autre, ceux qui n’ont pas le loisir (je ne vais quand même pas mettre "la chance") de disposer d’un ordinateur à la maison et qui ne font que "subir" ce genre d’enseignement. Je me souviens qu’à mon époque, on nous faisait entrer des lignes de commandes sur des TO70 pour faire apparaître notre nom en plein écran. C’était dééééliiire... Pourtant, l’histoire de titine est révélatrice. Le nombre de personnes "qui savent faire le truc" mais qui ne savent pas ce que veut dire http, ftp, html est affligeant. Je veux bien croire que l’Informatique soit un outil et qu’il ne soit pas utile, ni intéressant de disséquer son fonctionnement pour l’utiliser. Mais dans ce cas là, on peut dire la même chose des automobiles, des portables, de tout appareil électrique ou mécanique. Bref, avec ce genre de pensées, on se complet dans le rôle de consommateur.
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> Génial ce texte... même si chacun pourra tirer sa propre conclusion,
yaen,
10 mars 2003
salut, toi aussi t’as touché du Mo5 et du To7... sacrée époque. |
> Eveil informatique en CE2
23 janvier 2003,
message de Pascale
Salut, J’ai enseigné quelques années dont 7 en ZEP et assimilé(e) (collège, lycée et lycée pro agricole) : c’était passionnant et épuisant. Il y a quantité de définition de l’enseignant et de ses motivations : l’idée républicaine d’offrir une chance à chacun peut être un moteur puissant. Cela peut passer par le fait d’accepter de jouer quantité de rôle sociaux + celui de la transmission des savoirs, cela peut-être aussi chez certains de refuser d’être un relais social. Personnellement, l’utilité sociale de ce métier, le fait d’être un repère et une oreille attentive mais ferme, pour des gosses cabossés dans des zones sinistrées où plus personnes ne croit en eux, et n’y fait gaffe, est une des plus belles satisfactions que j’ai pu avoir dans ce métier. Mais cela passe par de certaines choses comme le respect de ces gosses là (qui doit souvent s’exprimer par le fait d’être exigeants pour eux, pour soi, face à eux et dans la relation de travail en classe ) et le refus de la peur qu’ils suscitent malheureusement chez beaucoup de profs. Après une pause d’un an , j’ai conservé de nombreux contacts avec certains de ces gosses et quelques uns de mes anciens collègues. Connaissant les joies et les difficultés de ce métier, et sans angélisme, j’ai curieusemnt l’envie croissante de retourner au feu :)) Bref, tout cela est complexe et les situations qui ont l’air de se ressembler ne sont pas forcément comparables... Tel sera un jeune prof heureux dans son bahut de zep, tel autre s’y meurtrira profondément... c’est aussi une histoire de tempérament. Il faut peut-être aller faire autre chose quand on sent l’usure venir, voire (c’est mon cas) pour la prévenir. Cela enrichit d’autres expériences et permet éventuellement de revenir un jour en classe, mûri et aguerri. Il est vrai cependant que la gestion absurde du personnel dans l’Edication national (t’es géré par numéro via un ordinateur) ne le permets pas souvent. Elle casse aussi beaucoup de jeunes enseignants absolument non préparés par des affectations sur des postes casse-pipes. De plus, l’écart social et culturel entre élèves et professeurs dans certaines zones favorise le rejet et l’incompréhension des deux côtés, et bien sûr l’agressivité. En tous les cas, bon courage à toi si tu es enseignant, en position difficile. Dis-toi aussi qu’un bahut destroy, il y a beaucoup à y faire et que c’est parfois une formidable expérience : ça renforce à plein de point de vue et puis tu ne perds sans doute pas ton temps. Les gosses sont ambivalents, c’est normal, ça fait partie du jeu. Je te souhaite de pouvoir t’épanouir ou te sauver de ce métier :))selon ton désir. Et je suis persuadée, quant à tes éventuels élèves qu’ils acquièrent malgré tout beaucoup de choses via cet enseignement qu’ils ont peut-être l’air de refuser/de saborder. Bon, j’arrête là, car je pourrais bien être intarrissable sur le sujet. Amicalement
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> Eveil informatique en CE2,
A.,
28 janvier 2003
Texte remarquable, bravo ! Je pense aussi qu’une bonne partie du problème de l’enseignement en France et plus particulièrement de la violence dans les collèges vient de ce que non seulement les prof. (enfin ceux qui sont violentés) ne respectent pas beaucoup les élèves, mais en plus ne sont pas respectables, n’ont pas une grande compréhension du monde qui les entoure, et n’offrent pas de valeur et de modèle estimables à leurs élèves. Les élèves s’en rendent compte et manifestent leur légitime mécontentement par des "incivilités" et de la violence. Pour être provocateur, je dirai que cette violence (ne vous méprenez pas sur mon opinion, néanmoins) est bon signe : elle est signe de vitalité de la part des jeunes générations. Mais naturellement il faut la combattre. Il faut la combattre non par la coercition, mais en attaquant le problème à la base : la société dans son ensemble doit trouver le moyen d’offrir aux jeunes générations des maîtres compétents et estimables. A. |
>Invitation à arrêter la niaiserie pédagogique
18 janvier 2003,
message de Fred
Je suis instit et je vous invite à voir de quoi sont capables des élèves de CE2/CM1 ICI travail autonome LA un peu plus encadré mais guère plus OU ENCORE ICI réalisé en 13 jours chrono parmi une multitude d’autres activités ET LA eh oui des enfants de neuf ans peuvent publier sous Spip ;-) Moi, j’ai la chance d’avoir ramé pour obtenir mon matériel informatique (récup) et monter mon réseau (serveur Linux). Résultat quand je parle de Ram de carte mère de DD ou quoi que ce soit d’autre avec une UC en pièce détachées dans les mains, que les gamins peuvent toucher, ça prend du sens et ils se souviennent parfaitement à quoi ça sert. Pas besoin de par coeur et de contrôles. Le fait que deux gamines aient été capables de démarrer/arrêter le serveur Linux sans le planter une seule fois pendant deux ans, de redémarrer la carte réseau eth1 dont le driver linux était mal écrit, de réaliser des quizz interactifs et que la classe ait gagné les défis du net 2002 me suffit comme contrôle. Je n’ai jamais donné une seule note en informatique car CE N’EST PAS UNE MATIERE !!! C’EST UN OUTIL !!!Ca ne s’apprend pas de manière théorique mais en s’en servant. On plante un clou avec un marteau avant que de comprendre comment un marteau est fabriqué, il me semble ! Et personne ne vous fait un contrôle de marteau non ? J’enrage tous les jours de voir l’imbécilité et la lourdeur de l’institution face à l’informatique et à l’internet. Je vous salue bien bas. A+ PS : corollaire, on plante un ordi avec windows avant de savoir comment windows est fabriqué ;-)
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> Invitation à arrêter la niaiserie pédagogique,
Sam,
27 janvier 2003
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> Invitation à arrêter la niaiserie pédagogique,
AL,
3 février 2003
Et merci. A vrai dire, l’enseignement de l’informatique en tant que telle est une malédiction. La personne la plus forte que je connaisse en informatique m’a expliqué comment elle a appris Unix. Pendant 6 mois, il a lu les manuels. Au bout de 6 mois, il savait.
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> Invitation à arrêter la niaiserie pédagogique,
16 août 2006
bien mais ce ne sont pas eux qui ont fait les questions( Hot Potatoes)ou installer spip .qu’ont ils appris ? |
> Ateliers Multimédia
15 janvier 2003,
message de Fatima
J’anime des ateliers multimédias avec des enfants depuis maintenant 2 ans. Grâce à la volonté du Directeur d’une maison de l’enfance, des enfants peuvent utiliser un ordinateur. Cette année, nous avons pris comme prétexte la création du site internet de la maison de l’enfance. Dans le fond, nous ne voyons qu’un aspect : la formation des enfants. Ce n’est pas facile, j’en "bave" énormément. Les premiers ateliers ont consisté à connaître le matériel informatique, et les fonctionnalités associés. Et depuis novembre 2002, nous sommes passés sur "machine", chaque enfant ayant la responsabilité de sa rubrique, ce qui, je pense les valorise. Mais bon, ils font cela en temps hors scolaire, donc il faut les ramener à l’ordre assez souvent. En parallèle, j’anime un autre atelier correspondant à une initiative éducative de l’équipe pédagogique du groupe scolaire dans lequel j’interviens. Ces deux ateliers menés depuis sept 2002, Je vous propose en lien, la réalisation multimédia de l’année 2001/2002. Merci d’avance pour vos commentaires ! en ligne : Cyber-Reportage de la Maison de l’Enfance
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> Ateliers Multimédia,
Tiresias,
16 janvier 2003
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> Ateliers Multimédia,
Fatima,
20 janvier 2003
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> Eveil informatique en CE2 |
> Mon éveil informatique en CE2 à moi
6 janvier 2003,
message de Thomas
Outre la question posée dans ce texte sur la façon d’enseigner/instruire/éduquer (choisissez) il y a aussi celle de la chose enseignée elle-même. L’informatique à l’école aujourd’hui, c’est apparement apprendre à des enfants à se servir de logiciels déjà existants... comme si on leur apprenait à lire mais pas à écrire ni à compter... Moi quand j’étais petit (à l’époque des maths modernes et du plan informatique pour tous) on avait des MO5 en nanoréseau avec le langage de programmation LOGO. C’était vraiment bath le LOGO, pour dessiner un rectangle fallait s’arracher la tête, mais c’était tellement bon de commander une machine et d’en percevoir la fondamentale bêtise... Est-ce que ça se fait encore, d’initier les enfants à la programmation ?
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> Mon éveil informatique en CE2 à moi,
tOMAZ,
3 mars 2003
Salut Thomas, Toi aussi, tu es une victime des cours de programmation. Je ne crois pas que l’on enseigne encore la programmation à l’école. Si j’ai bien suivi, soit on leur enseigne des définitions par coeur, soit on leur enseigne comment se servir de Windows par Microsoft, en surfant sur Internet avec Internet Explorer par Microsoft, en écrivant des textes dans Word par Microsoft. Bref, on leur apprend à retenir la marque qu’il conviendra de "conseiller" aux parents lors de leurs achats informatiques. Tu ne veux tout même que ces pauvres enfants apprennent à programmer. Qu’ils soient initier au développement de programmes en GPL comme SPIP. On voit bien ce que cela donne ce genre de choses... la preuve. |
> remonte à la source !
15 décembre 2002
les ordres et les programmes viennent du qui, des ministères... croyez vous FRANCHEMENT que ces gens là sont calés open source, ou même informatique ? Arrètons ce débat stérile ! en ligne : les gosses le trouveront bien assez tôt
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> remonte les bretelles ,
Tiresias,
15 décembre 2002
Arrètons ce débat stérile Comme tu dis, d’ailleurs tu aurais dû ne pas commencer, ça éviterait de l’arrêter .. :). Venir dire une ineptie basique pour faire de la pub à son site, c’est assez stérile, effectivement. Tu veux qu’elle y trouve quoi, ma fille, sur ton web ? Un répertoire de fautes de français ou le lien vers le site porno ? Allez, ciao basta.
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> remonte les bretelles ,
21 décembre 2002
Là je reviens dessus, et c’est vrai que c’est vraiment débile. Allez je me mets une tape ! Pardon pour la pub, j’étais saoul...faut bien avouer que çà rend un peu idiot. Bon pour développer un peu mon idée stérile ( qui paragraphe ton texte en le résumant ), les gosses s’éveillent bien plus seuls devant un ordi qu’avec des profs qui leur expliquent le fonctionnement interne d’une souris. c’est l’informatique qui veut çà, la plupart de ce qu’on y apprend, c’est par soi-même qu’on le trouve. Logiquement, l’éducation devrait donner une aide très pratique à l’approche de l’ordi et du web, à lieu de théories académiques. Mais bon tout le monde le sait, ils ont toujours quelques trains de retard. Après il faut en appeller au bon sens et à l’initiative du prof, qui n’est malheureusement pas toujours là. Va t on révolutionner tout çà ? Moi Je m’arrêtes là. je ne suis ni un intellectuel de gauche, ni un enseignant, ni un parent d’élève actif et surtout çà me fatigue. en ligne : Allez, une petite pub
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> remonte les bretelles ,
23 décembre 2002
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> remonte les bretelles ,
Sam,
23 décembre 2002
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> remonte les bretelles ,
23 décembre 2002
"ne vous est-il jamais arrivé de penser que ce n’était pas toujours inexact ?" Tu me retournes la tête là ! Traduction de ta question : m’est il arrivé de penser que c’est parfois vrai ? Ben oui. Mais pour moi çà sort tout seul, pas de difficultés particulières à le confesser.
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> remonte les bretelles ,
23 décembre 2002
excuse ma prestation d’homo erectus, hooo toi le grand intello ! La vieille chanson, elle est pas de moi, c’est l’éducation nationale qui me l’as mise en tête. Mais as tu lu ?
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> remonte les bretelles ,
Sam,
23 décembre 2002
Et profitions de l’occase pour rappeler le vieil adage "Lorsqu’on ne sait pas faire quelque chose, on l’enseigne", lequel a depuis quelques dizaines d’années une suite "... et lorsqu’on ne sait pas l’enseigner, on fait de la pédagogie". Notons par ailleurs qu’il ne faut plus s’étonner de rien, en cette époque de rêve où vous prenez douze clampins, de préférence légèrement illettrés, vous les mettez trois mois dans une baraque surveillés par quelques pions du genre casse-couille, et vous en faites des vedettes du spectacle ou de la chanson, pas plus mauvais que ceux qui nous bassinent tout au long de l’année. Ne doutons pas que grâce aux talents de la nouvelle pédagogie (cf svpra), il sera avant peu aussi aisé et rapide de former des neuro-chirurgiens, des jésuites diplômés ou encore des prix Nobel de physique.
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> remonte le niveau,
Jedi ,
24 décembre 2002
Ces derniers messages ressemblent aux dernières gouttes d’une éjaculation : on y ressent la fin d’un cycle et la finitude du plaisir ... Putain merde les mecs, un peu de style !! C’est triste la fin d’un forum, non ?
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> remonte le niveau,
Sam,
24 décembre 2002
Si c’est pour moi, je les ai tous lus depuis le début. Par ailleurs, je n’ai pas honte de dire, et de répéter, que je suis consterné par l’extraordinaire succès auprès de nos semblables de foutaises telles que Star Academy ou encore des émissions de jeu télévisés, qui montrent le mépris dans lequel sont tenus le savoir (véritable, pas la couleur du cheval blanc d’Henri IV ou le prénom de la vache dans "la Vache et le prisonnier") et la connaissance. Il me semble que ces choses ne sont pas sans rapport avec l’enseignement, et donc avec l’exposé ci-dessus et le débat.
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Arrête, tu te fais du mal !,
masked avenger,
24 décembre 2002
On le sait bien, et çà risque pas d’aller en s’arrangeant : le succès national d’un produit ne tient qu’à sa médiatisation. Tiens tiens, c’est bien curieux d’ailleurs, dans le pays de la banane...eu liberté d’expression pardon. Oui il faudrait peut être faire quelque chose, si on veut pas finir par voir débarquer des pubs m&ms dans les bouquins d’histoire. On pourrait proposer un quota de culture et de "pas cucul" sur les télés et radios. Je précise : des volontaires riches, car la seule chance de réussir serait de glisser billet plus gros que nos concurents. Cette aventure m’interresse, ( mais je suis fauché. )
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> PS,
Sam,
24 décembre 2002
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> remonte le niveau,
Sam,
24 décembre 2002
Désolé d’avoir, à mon insu, rabaissé le niveau de ce forum. Je me dois, par conséquent, d’en rajouter une petite couche/louche un peu plus chiadée. Au turf, donc. Voici : le savoir dissimulé derrière la liste de définitions données à retenir à l’héritière de celui qui se fait appeler Tirésias est un savoir du plus bas niveau : un savoir de type accumulatif. Et de surcroit exprimé dans un jargon aussi abscons que prétentieux, et en fin de compte imbitable. Un enseignement un peu moins con eût cherché, et par la pratique, à donner la maîtrise des outils décrits. Ou encore en eût tiré parti pour expliquer leur fonctionnement. Et cela rejoint ce que je disais des jeux télévisés ("C’est mon dernier mot, Jean-Pierre"), qui ne font appel qu’à ce type de savoir, accumulatif. Et j’ajoute une dernière source d’étonnement, toujours renouvelé, mais qui est cette fois-ci hors sujet : lorsque le candidat, sec, répond au hasard, et que celui-ci lui est favorable, l’assistance ne manque jamais d’applaudir. Autant applaudir le fait qu’il y ait généralement des gagnants au Loto ou au Tac-au-Tac ! Sur ce et au risque de paraître me répéter : joyeux Noël à tous.
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> remonte le level,
Jedi,
24 décembre 2002
"Comme tu dis, d’ailleurs tu aurais dû ne pas commencer, ça éviterait de l’arrêter .. :)." PARDON ?? c’est lui qui lance un débat "stérile" ??? Il me semble plutôt que c’est toi (par ton article) qui jette à la fosse l’éducation nationale, ensuite les mécontants ne font qu’applaudir de leurs mains pleines de fautes d’orthographes, et c’est le moment que tu choisi pour revenir au secour du système qui vaut, d’après toi, toujours mieux que d’entendre des "incultes" s’exprimer. Un proverbe chinois inventé pour l’occasion :"Qui veut gagner la bataille comptent ses forces."
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> remonte le level,
bébert,
24 décembre 2002
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> remonte le nivo,
Jedi,
26 décembre 2002
"ba koua on ai en daimocrassi. ya pakeu lles deu pourcen de gen trai cultivé et rishe ki on droi ala paraule ! " > Un bel effort, mais encore de tros nombreuses fautes !! "Ba koi on é en démokraci. Ya pa ke lé 2 pour 100 2 gen tré kultivé et rich ki on droit a la parol !" (à faire signer par les parents) |
> Eveil informatique en CE2
9 décembre 2002,
message de Madelin
Cet article produit un grand écho dans ma tête (57 ans, membre démissionnaire du Conseil National de l’Innoovation pour la Réussite Scolaire, animateur du centre de ressources pour l’éducation prioritaire de l’académie d’Amiens (http://www.ac-amiens.fr/cr-aeemd), enseignant de mathématiques. Dominique Madelin ce.craeemd@ac-amiens.fr
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> Eveil informatique en CE2,
Tiresias,
9 décembre 2002
Me corriger si je me trompe, mais il me semble que l’enseignement des maths à partir de la théorie des ensembles n’a duré qu’une dizaine d’années dans le primaire, grosso modo les gens qui ont 26/36 ans actuellement, et qui ne sont pas moins bons scientifiques que leurs prédecesseurs. Enfin, pour ceux qui sont scientifiques, pour les autres je n’ai pas trop d’idée. L’affaire de l’informatique va durer plus que ça, comme l’affaire de l’anglais précoce aux gosses qui, pour certains, ne savent pas identifier un verbe dans une phrase en fin de primaire, situer Louis XIV par rapport à la préhistoire, ou résoudre un "problème" simple (dont pourtant ils ont la définition :). On finira donc par avoir des maîtres convenablement formés. Reste à savoir si la chose est aussi porteuse, dans la formation intellectuelle, que les acquisitions génériques des ex "maths modernes". Certainement pas, à mon sens, mais la part de l’école dans les apprentissages fondamentaux s’évaporant progressivement, il est bien difficile d’anticiper...
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> Eveil informatique en CE2,
6 janvier 2003
Certainement pas, à mon sens, mais la part de l’école dans les apprentissages fondamentaux s’évaporant progressivement, il est bien difficile d’anticiper... Et ce d’autant plus que dans un contexte de libre circulation des personnes et d’équité des chances au niveau européen, toute école nationale publique se trouve en concurrence de fait avec celle du voisin, en théorie dans l’intérêt collectif. Donc, qu’importe ? |
> Gruge
5 décembre 2002,
message de Tiresias
J’étais loin de penser que ça interesserait sur les divers plans évoqués dans les posts précédents (sinon, j’aurais développé). Tant mieux. Je rajoute quelques infos d’aujourd’hui. Titine dit s’ennuyer à mourir dans son CE1/CE2 à 28 avec une seule machine, et je trouve dans son "cahier de mémoire" (ça s’appelle comme ça) la définition de ce qu’est "un problème de mathématique", en date du jeudi 8 décembre : un problème mathématique est un énoncé contenant des informations (...)et des questions aux quelles (sic) ont doit répondre en utilisant les informations. Il faut trouver les élements de réponse, traduire toutes les informations nécessaires en opérations mathématiques, valider et vérifier son travail Titine, à ce jour , n’a pas encore fait d’opérations (c’est à dire pas fait, donc, depuis juin, fin de son CE1), l’opération étant une pièce non négligeable de la compétence mathématique... Dois je lui faire apprendre par coeur la définition du problème ? La semaine dernière, contrôle d’éveil musical, il fallait savoir que le piano est un instrument à corde frappée, et le clavecin à corde pincée. Elle a eu bon, je ne me suis pas fait engueuler d’avoir mal appris, mais ça, c’était pas dur. C’est quoi cette affaire où je fais l’instruction et l’école l’évaluation ??? Y’a gruge !
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> Gruge,
5 décembre 2002
Un témoignage d’enseignant pour attirer votre attention sur la politique d’enseignement actuel. Le niveau baisse sans cesse, et les nouvelles réformes ne cessent de diminuer le contenu de l’enseignement, en le remplaçant par un apprentissage de méthodes sans contenu. Ils sont sensés écrire sans apprendre la grammaire, penser en étant privés de culture, calculer sans connaître les quatre opérations, etc... Tout ceci fait partie d’une politique volontaire dont les résultats (catastrophiques) justifient les nouvelles réformes visant à baisser le niveau. Gruge de l’école ? NON. Par la négation de l’accès à la culture, les heures de vie de classe, de pseudo-débats sans connaissances préalables, d’apprentissage à apprendre (et non d’apprentissage tout court), on vise à créer une pensée non alimentée, qui tourne à vide, à destructurer l’individu, à lui refuser les moyens de réfléchir sur le monde, et donc... de contester. Si vous n’êtes pas au courant, la réforme Allègre (restée) remplace, au BAC, l’argumentation par la rédaction d’imagination du collège ! Il y aurait des tonnes de choses à dire. Par exemple, que l’introduction de l’informatique en primaire a pour but l’asservissement à l’ordinateur (notamment à l’informatique déloyale) et à faire du commerce (but avoué dans les textes de l’OCDE, dont les grands traits étaient répétés par Allègre). De nombreux enseignants tentent de se révolter, mais on nous marginalise, dans la mesure où toute pensée opposée aux réformes européennes (dites nouvelles) devient une pensée vieux-jeu dans la bouche des médias étatiques. Nous luttons pour une école vraie, où un diplôme ait de la valeur, où les élèves reçoivent un enseignement véritable qui leur permettent de structurer leur pensée ; il ne s’agit pas de retour en arrière, mais de plaidoyer pour un dégagement de l’école de la politique économique européenne qui renforce les inégalités sociales sous prétexte de les atténuer, et qui aliène l’individu pour faciliter la mise en place d’une société digne de 1984. Voyez le site très sérieux (auquel je ne participe d’ailleurs pas, faute de temps) http://sauv.net > des analyses qui recherchent l’objectivité Nous menons le même combat. N.B. votre fille est confrontée, si je ne me trompe pas, aux "Itinéraires de découverte", une invention très critiquée par les enseignants (du moins ceux qui acceptent de voir et de lutter). N.B.2 Heureusement, il semble qu’il y ait enfin un peut de changement (très récent) : en ligne : Site du collectif Sauvez les Lettres
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?>
> Gruge (ou ça se corse),
Sam,
12 décembre 2002
Oï ! > un problème mathématique est un énoncé contenant des informations (...) et des questions aux quelles (sic) ont doit répondre en utilisant les informations... Bigre ! > [...] il fallait savoir que le piano est un instrument à corde frappée, et le clavecin à corde pincée. Je suppose qu’on a pris soin de ne jamais lui montrer de clavecin, même en photographie, ni surtout de lui en faire écouter le son, par quelque moyen que ce soit. N’est-ce pas ?
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?>
> Gruge (ou ça se corse),
Tiresias,
12 décembre 2002
Non mais on lui a dit que JS Bach a eu 23 enfants, et où sont situés les divers instruments dans un orchestre symphonique. Elle sait aussi que dans les travaux de rédaction libre, les fautes d’orthographe "ne comptent pas". Elle sait plein de choses utiles à sa formation intellectuelle, mais pour la différence entre la grenade à fragmentation et celle à effet de souffle, il va falloir que je m’y colle moi même, l’école ne peut pas tout faire. En revanche pour le dessin, pas de problème, ceux qui ont fini ont le droit de dessiner, on fabrique de futurs grands graphistes, vu la production impressionnante des gamines. Mais tout va bien, l’attention personnalisée est effective à la cantine, ce midi, comme elle n’avait pas envie de la viande, on lui a demandé si elle était juive ou végétarienne... Impec, j’en veux pas à l’école, elle me fournit toutes les occasions d’apprendre des choses à ma fille... :)
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?>
> Titine,
Sam,
16 décembre 2002
echo bouton_block_invisible("message289884");
?>
> Titine,
Forth,
5 janvier 2003
echo bouton_block_invisible("message289910");
?>
> Titine,
Sam,
6 janvier 2003
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Profs, changez tout !
4 décembre 2002,
message de Walk (copID)
Original de faire deviner un mot compliqué en listant des mots encore plus compliqués... Effectivement seul le par-coeur est sollicité ici. C’est une belle caricature de ce que l’enseignement produit malheureusement de pire depuis que les profs se reproduisent par mariages consanguins (les premiers de la classe deviennent des profs, et ainsi de suite). Heureusement que certains passent à travers les mailles de la machine à ségrégationner des élites sociales en tous genres. Et merci à eux d’exister et d’entretenir l’espoir. En ce moment je fais du "singe voit singe fait" pour fournir aux "nuls" des outils de publication dignes de ce nom au plus possible d’ignares en informatique. J’ai longtemps pensé que cette méthode était la planche de sauvetage un peu imbécile des auto-didactes. Aujourd’hui je me dis que c’est le meilleur instrument de l’efficacité pirate. Normalement je déteste le "par coeur", j’ai choisi pour ça des études où l’allergie au "par coeur" n’est pas éliminatoire. Comme on l’a signalé, c’est un outil d’élimination inepte de ceux qui ont vraiment quelque-chose à apporter (de différent) à la société. D’ailleurs la matière juridique, reine du "par coeur" plus que les maths, est faite pour laminer tout ce qui dépasse des places acquises. Je déteste la mémoire morte, un livre, un CD sait faire ça, ce n’est pas pour l’humain. Ce qui lui convient c’est de savoir mener un raisonnement déductif, baliser un chemin de découverte de solution. Que de la dynamique, rien de statique. Retenir des raccourcis de clavier est une ineptie, la souris associée aux menus contextuels mettra ça à la poubelle (sauf pour les pros qui auront productivité à savoir se comporter comme des machines). Les sigles sont des instruments productivistes de sectarisation élitistes, rejet des autres. L’humain peut voir dans le robot ce qui ne devrait pas être dans la nature humaine. J’ajoute aujourd’hui : Le prof ne devrait développer chez ses élèves que ce qui ne relève pas du robotique, le reste est perdu pour l’humanité. en ligne : Ame_r_Atoll
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> Eveil informatique en CE2
3 décembre 2002,
message de Mathieu
Quelque chose dans cet article m’échappe : pour faire des mathématiques, il faut bien apprendre par coeur quelques définitions, et quelques théorèmes. Si on ne sait qu’appliquer les théorèmes, on risque de :
Mais peut-être que l’exemple automobile est plus parlant : entre l’automobiliste qui dit « ma voiture ne démarre pas » et celui qui est capable de dire (parce qu’il sait un peu comment cela fonctionne) « ma batterie est à plat », devinez lequel sera le plus rapidement dépanné, et pour le Autre exemple très concret : on ne demande pas à un pilote de ligne de savoir construire un réacteur. mais on lui demande de savoir comment il marche, ie la théorie qui préside à cette construction. Dès lors, il n’est peut-être pas inutile que les élèves de CE2 apprennent quelles sont les différentes parties d’un oridinateur, et comment elles s’organisent physiquement. Face à un ordinateur qui rame, ils sauraient ainsi qu’il suffit souvent de vérifier l’utilisation de la RAM, celle du processeur et l’emcomnbrement du réseau pour identifier le problème. Cela demande de la mémoire, du bête par coeur ? L’apprentissage d’instruction, de procédures et de raccourcis clavier aussi. Doit-on les condamner, et ne faire que du Microsoft ou de l’Apple ?
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> Eveil informatique en CE2,
serge,
3 décembre 2002
Certes la technique sert. Mais est-ce de la technique de savoir ce qu’est ce petit dispositif électronique de commande, manuel et mobile. Il sert à pointer sur l’écran un point d’image à traiter ? Pour moi, c’est de l’explication de texte... Il est nettement plus pratique de savoir ouvrir la souris pour la nettoyer, ou d’ouvrir le panneau de configuration pour régler sa vitesse.
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> Eveil informatique en CE2,
serge,
3 décembre 2002
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> Eveil informatique en CE2,
Mathieu,
3 décembre 2002
Cette définition est certes complexe, mais elle a au moins le mérite de souligner que la souris n’est qu’un des périphériques d’un ordinateur, et qu’elle n’est pas indispensable à son utilisation, voire qu’elle fait perdre du temps (en particulier dans les éditeurs et traitement de textes). Ce n’est donc pas en l’occurence de l’explication de texte (il faudra que tu m’expliques ce que cet exercice a de péjoratif, je suis un littéraire), mais une explication technologique : cette définition dit précisement quelle est l’utilité de la souris. À partir de là, et de là seulement on peut commencer à discuter de son utilisation (demande ce qu’en pensent respectivement des utilisateurs de Xemacs et de vi, pour voir). Quand à l’ouvrir et la nettoyer (ce qui n’est pas forcément trivial pour des souris optiques), cela se trouve dans le manuel d’entretient. De même pour le panneau de configuration : il y a une aide en ligne ou un manuel ou une doc pour cela. L’intérêt de l’exercice est d’apporter une connaissance ou une distance que ne donnent pas ce type d’aides. Pour moi, il s’agit d’un recul findamental, qui aide à poser de bonnes questions, par exemple différencier ce que je vois sur mon moniteur et le fichier lui-même, mes instructions et la façon dont elles sont exécutées par la machine, toutes distinctions qui permettent de faire un usage pertinent de l’informatique. internet serait certes plus utile si une foule de concepteurs de sites et autres pages personnelles s’étaient posées la question avant. L’enjeu, il me semble, est de savoir si on veut former de clients à l’intention de Microsoft et d’Apple, ou des utilisateurs qui auront des bases minimales pour affronter les OS libres, fussent-ils clicodromiques.
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> Eveil informatique en CE2,
serge,
3 décembre 2002
Ce qui est reproché (aussi bien dans mon intervention que l’article lui-même), c’est l’approche "définition à apprendre par coeur" de l’examen. Tout gamin qui a un tant soit peu manipulé sait ce que c’est une souris (bien certains l’appellent mulot...). le Un petit dispositif électronique de commande, manuel et mobile. Il sert à pointer sur l’écran un point d’image à traiter. est une définition indigeste, genre terme juridique. Répondre correctement à cette question tient plus de l’apprentissage par coeur, que de l’informatique, ou même du français. D’ailleurs elle est fausse. Analysons :
Donc un zero pointé pour l’auteur du questionnaire.
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> Eveil informatique en CE2,
Mathieu,
3 décembre 2002
C’est amusant, ton message pointe justement les carences de réflexion que je dénonce. Je passe sur le reste de ton coupage de cheveux en quatre, tes objections étant trivialement fausses et de mauvaise foi, puisqu’il s’agit de définir la souris telle qu’elle existe actuellement : c’est bien petit (au regard de la taille du moniteur, par exemple), électronique (à moins que tu n’ai aucun composant électronique dans ta souris, auquel cas tu peux faire fortune) et manuel. Je voudrais te poser une question : En parlant de science justement, je voudrais souligner que ta phrase La meilleure preuve de ce que j’avance, et de l’utilité de l’apprentissage de cette définition, reste ta propre réponse : tu confonds l’objet (souris) avec d’autres objets, et tu confonds sa fonction (pointeur dans une interface graphique) avec le traitement qu’en fait cette interface (appel de commandes système). D’ailleurs, soyons honnêtes : qu’on ne me fasse pas croire qu’un peu de logique ne suffisait pas à trouver ce à quoi revoyaient ces définitions. Je trouve cet exercice hautement éducatif, puisqu’il amène à prendre de la distance avec ce qu’on utilise, et oblige à analyser les fonctions des diverses composantes d’un ordinateur. Non, cet exercice ne relêve pas du par coeur (que par ailleurs je ne condamne pas a priori), mais de l’analyse, donc de la logique.
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> Eveil informatique en CE2,
serge,
4 décembre 2002
Je cite : C’est le problème de l’abrutissement des masses. Apprendre par coeur des choses que l’on n’assimile pas, c’est équivalent à apprendre des sourates du coran (ou des versets de la bible, ne soyons pas sectaires), et plus tard obéir aveuglément à un ayatollah (ou rabin, ou curé, ne soyons toujours pas sectaires).
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> Eveil informatique en CE2,
Mathieu,
4 décembre 2002
Tu ne réponds pas à ma question, et tu tentes de l’éviter par un troll baveux. Je répète : quel est le problèm de l’apprentissage par coeur de *définitions* ? Apprendre par coeur ne signifie pas, comme tu essaye de le suggérer, ne pas comprendre. Seulement, connaître la définition est le prérequis à la compréhension. Les exemples que tu cites ne font qu’ajouter de l’eau à mon moulin, dans la mesure ou il s’agit d’apprentissage par coeur de _résultats_ et de _propositions_ qu’un minimun d’esprit critique permettrait de contester à condition de savoir de quoi on parle, ie de connaître la définition des termes employés. J’ajoute que je m’étais délibérément placé dans le champ scientifique, et que donc tu éludes délibérément ma question (je j’avais posée dans mon premier message, il me semble).
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> Eveil informatique en CE2,
AL,
3 février 2003
Je ne voudrais en aucun cas paraître polémique, mais ce que vous dites me choque profondément. J’ai fait des études scientifiques. Taupe, école d’ingénieurs (2 + séjour dans une université anglaise et en Allemagne). JE N’AI JAMAIS APPRIS PAR COEUR QUOI QUE CE SOIT DE SCIENTIFIQUE. JAMAIS. Lu et retenu après avoir compris, oui, appris par coeur, non. D’où la distance à laquelle je me suis tenu de la chimie, d’ailleurs. Par contre, j’ai appris des pièces de théatre et des citations de Beaudelaire et de Racine avec beaucoup de plaisirs par coeur. Le programme de terminal en physique se résumait il y a 15 ans en 4 formules tenant sur un carré de 2 x 2 cm de papier. Le par coeur est l’inverse, le contraire, le complémentaire, de tout apprentissage scientifique. Une définition n’est rien, cent définitions différentes d’une souris sont possibles. Celle là en vaut une autre. Elle ne mérite pas d’être apprise. Retenue et comprise, oui. La définition proposée s’applique d’ailleurs aussi à un trackball (une souris retournée dont on manipule la boule).
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> Eveil informatique en CE2,
Sam,
5 décembre 2002
Je vous cite à mon tour : "mais surtout, la souris ne lance *aucune* commande système. Elle traite un point de l’interface graphique de ton OS, point qui appelle une commande système..." Certainement pas, vous êtes à votre tour abominablement simplificateur et recourez au symbolisme déplacé que vous dénoncez : la souris en fait roule sur la table ce qui actionne des molettes, lesquelles agissent sur des flux d’électrons se baladant dans son fil, ce qui produit..., etc., mais il est aussi insensé d’affirmer qu’elle traite un point de l’interface graphique que de déclarer qu’elle lance une commande ! Notez que je vous fais grâce des quarks sous-jacents et de diverses autres choses encore. Une dernière question, ne seriez-vous pas l’auteur des questions de l’interro de la petite Irresponsable que vous paraissez si soucieux de justifier ?
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> Eveil informatique en CE2,
TranscendZ,
6 décembre 2002
Effectivement, la souris n’est rien si aucun traitement n’est effectué côté électronique pour traduire les coupures du faisceau lumineux en signaux indiquant le mouvement à donner au pointeur (ou à d’autres éléments, dans un jeu par exemple). OK, mais quel intérêt ? Si l’on ne simplifie pas à un moment donné, quasiment personne ne serait capable de démarrer sa voiture !
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> Eveil informatique en CE2,
Sam,
8 décembre 2002
> Effectivement, la souris n’est rien si aucun traitement... Merci pour cette confirmation. > OK, mais quel intérêt ? Si l’on ne simplifie pas... Aucun intérêt, si ce n’est de montrer qu’il n’était pas déraisonnable de déclarer que la souris permet dans lancer des commandes (cqfd). > Par ailleurs, le par-coeur n’est pas forcément mauvais... Je partage cette opinion, en particulier en ce qui concerne la liste des départements (avec numéros minéralogiques et préféctures), ou encore les fables de La Fontaine. Ces exercices ayant en outre le mérite de développer la mémoire, sans laquelle nous serions à l’état de légume.
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Erratvm,
Sam,
8 décembre 2002
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> faut pas rêver ,
Jedi,
3 décembre 2002
Les cours d’info évoqués dans cet article m’ont tout l’air d’être de la branlette technico-lettreuse, benoitement prodiguée par des profanes plus prompts à décapuchonner un bic rouge qu’à débuger un code. Pourquoi pas des définitions de 10 lignes à apprendre par coeur du "crayon", ou de la "feuille", ou de "l’endroit sur lequel on posse ses muscles fessiers en position dite assise, afin de soulager une éventuelle fatigue physique généralisée de l’enveloppe corporelle etc etc ..." ?? Pour rester dans la thématique "pratique sans théorique ne casse pas des briques", souvenons nous de ces moments fatidiques où l’enseignant™ était dans l’incapacité notoire d’allumer un magnétoscope, ou de regler convenablement un retroprojecteur, bref de se dépétrer du moindre "problème technique". C’est cette personne qui est sensée apprendre à la jeune génération l’usage d’une informatique citoyenne et populaire (et trop bien gaulée) ??? Hein ??? L’enseignant™ lui, continura de faire joujou avec son programme carrement pas open source.
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> Eveil informatique en CE2,
James,
3 décembre 2002
Tout d’abord, mes féliciations à Titine pour ses compétences en ’informatique’ bien meilleures que celles de la maîtresse, à n’en pas douter ;) (ou ! pour les non-utilisateurs de smileys) Ma première remarque sera sur l’inadéquation entre les termes du questionnaire et l’âge des enfants interrogés : pourquoi les faire jargonner dès 8 ans ? C’est là que ça pêche, à mon avis. Pourquoi un contrôle écrit pour quelques termes de vocabulaire, on se croirait dans un examen de certification Microsoft... Ensuite : ’Il faut bien apprendre par coeur quelques définitions...’ Non ! Il faut comprendre et expérimenter. Nom d’une pipe, depuis quand la mémoire est-elle le critère numéro un pour faire un ’penseur’ ? L’école n’ a-t-elle donc pas évoluée depuis Jules Ferry ? Enfin : La mesure d’un enfant quant à l’usage d’un outil, tel qu’un ordinateur, doit-elle se résumer à un simple jeu de questions/réponses qui, en fait, met en jeu des compétences liées à la langue française ?
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> Eveil informatique en CE2,
4 décembre 2002
> Non ! Il faut comprendre et expérimenter. On ne peut pas tout apprendre par l’expérimentation. Sûrement pas les mathématiques (et c’est de cela que je parlais d’abord), dans la mesure où les concepts utilisés ne sont pas expérimentaux. En sciences expérimentales justement, l’expérience ne vien que pour infirmer ou confirmer un modèle préalablement construit, modèle _théorique_, donc formé de concepts dont il faut maîtriser la définition, ce qui implique de la savoir par coeur. Oui, l’école a évolué depuis Jules Ferry. Au lieu de donner aux enfants des réponses toutes faites, on leur apprend à appliquer cette démarchescientifique, dont l’élement premier est de tâcher de définir ce sur quoi on travaille, et de ne pas se contenter de notions floues. La mémoire n’est pas le critère numéro un. Elle est simplement un prérequis indispensable au même titre que la logique. Je voudrais en outre souligner la différence qu’il y a entre jargon et vocabulaire technique. Le premier exprime de manière inutilement compliqué des choses simples. Le second sert à désigner précisément ce dont on parle. Je me demande si à la racine de cette discussion, il n’y a pas un contresens sur l’idée de cet exercice. Il s’agit, il me semble, d’un exercice de méthode ayant pour thème, voire pour prétexte, un ordinateur, et sans doute moins un exercice portant sur l’ordinateur per se.
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> Eveil informatique en CE2,
kevin,
4 décembre 2002
>On ne peut pas tout apprendre par l’expérimentation. >Sûrement pas les mathématiques (et c’est de cela >que je parlais d’abord), dans la mesure où les >concepts utilisés ne sont pas expérimentaux. On parle de gamins de 8ans !!! Pour ce qu’on leur demande (devrait leur demander) l’experimentation plus ou moins guidée me parait largement suffisante et beaucoup plus indiquée. D’accord, l’experimentation devra un jour etre en partie remplacée par la theorie, mais certainement pas en CE2. Il n’est pas question ici d’étudier la grammaire du C++ ! Quels sont les buts d’un tel cours ?
Je suis persuadé que la _découverte_ de l’informatique doit être basée sur l’experimentation. Je ne pense evidemment pas la même choses pour les maths, mais je crois que l’on peut tirer un bon début de comprehension de l’informatique simplement par l’utilisation bien orientée d’un ordinateur. Il conviendra apres bien sûr de formaliser/generaliser/... cette comprehension par des explications plus theoriques mais pas avant.
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> Eveil informatique en CE2,
Skolé,
4 décembre 2002
Ne se trompe-t-on pas de débat ? La distanciation est un état d’esprit plus particulièrement inhérent à certaines classes sociales, qui la pratiquent en permanence. Elles peuvent se le permettre parce qu’elles vivent dans des conditions matérielles d’aisance qui facilitent et favorisent l’aisance intellectuelle elle-même. Elles ont intérêt à le faire car elle leur permet de rester à la place où elles se trouvent. D’autres vivent dans des conditions matérielles où la distance est impossible ou inexistante tant la survie est une préoccupation constante. Penser et abstraire supposent un état de non nécessité qui laisse le loisir (en grec : skolé) de s’y adonner. Ces deux exemples sont extrêmes et on rencontre à l’école, pour l’essentiel, ce qui se trouve entre les deux. Encore que je connais des quartiers où l’on tend à se rapprocher du deuxième cas de figure, où le deuxième cas de figure ne fait pas figure d’exception. Certes, la prise de distance entre l’objet, l’usage de l’objet et la nature de l’objet est essentielle à la maîtrise de son environnement. Pour dominer il faut être dans la capacité intellectuelle de prendre cette distance, de relativiser, de comparer, d’analyser et de saisir ce qu’il y a de concret derrière l’apparence. Mais certes aussi, l’école n’a pas, hic et nunc, pour fonction principale de fabriquer des dominants et se contente assez bien de justifier les dominations. Les titres scolaires, comme le rappelait si justement Bourdieu, n’ont pas fini de remplacer les titres nobiliaires, les titres scolaires n’ont pas fini de justifier les positions sociales. En soi donc, l’exercice cité par Tirésias est du plus haut académisme et il convient d’applaudir. Il est essentiel de former les enfants à la distanciation. Malheureusement, on ne forme à la distanciation que les enfants qui disposent a priori des conditions de développement (et non d’acquisition) des facteurs de distanciation. En mettant une note l’école ne crée pas les conditions d’acquisition de cette distanciation si nécessaire. En mettant une note l’école évalue une position dans un système de connaissances (dans un système de justifications). En mettant une nouvelle note elle s’auto-justifie dans son évaluation de l’enfant par rapport à ce système de justification. En continuant à mettre des notes elle justifie que l’enfant occupe la place qu’il occupe, pas seulement à l’école mais dans tout l’univers où cette note a valeur de référence. Comme disait Aristote, s’ils sont esclaves c’est parce qu’il était dans leur nature d’être esclaves. L’informatique, plus particulièrement accessible à ceux qui ont les moyens de se la payer est un nouveau champ de distinctions entre ceux qui la banalisent à domicile et prennent de la distance vis-à-vis de l’objet et ceux qui la manipulent à l’école sans oser manifester la frustration de ces instants trop rares où ils sont comme les autres. Inutile donc de s’énerver. Continuons le combat.
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> formate c :,
Jedi,
4 décembre 2002
"Il s’agit, il me semble, d’un exercice de méthode ayant pour thème, voire pour prétexte, un ordinateur, et sans doute moins un exercice portant sur l’ordinateur per se." > All right !!! Les cours d’infos en CE2 sont de la poudre aux yeux, qui ne servent qu’à formater les chtits nenfants à cette "méthode" qui ne cesse de démontrer son caractère antidémocratique depuis des lustres. L’enfant pense donc apprendre des choses sur l’informatique quand le pouvoir ne fait que se servir d’une discipline attrayante pour dépister sa descendance et assurer son xème auto-clonage. Cet exercice de jargonnage est un mensonge, il est donc mauvais (en plus de ne servir à rien).
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> formate c :,
Mathieu,
5 décembre 2002
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> Bon dieu mais qu’est-ce qui te chiffonne billy ?,
Jedi vs predator,
5 décembre 2002
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> Eveil informatique en CE2,
Sam,
5 décembre 2002
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> Eveil informatique en CE2,
6 décembre 2002
N.B. j’ai ajouté un message plus haut... (à lire avant) L’apprentissage par coeur est la cible des "nouvelles" réformes. 1) l’apprentissage par coeur est nécessaire à l’individu (acquisition des connaissances, entrainement de la mémoire) mais, bien sûr, à condition d’avoir compris. 2) la suppression totale de la culture est précisément ce qui est dénoncé dans 1984 (avec la suppression de l’information vraie). C’est aussi ce que visent les réformes jusqu’à Allègre compris. La culture est l’apprentissage de l’altérité, mais aussi de la révolte, de la désobéissance — aux règles (Romantisme, Nouveau Roman), aux lois (La Fontaine, la philosophie des Lumières). Le gouvernement et les tenants de la nouvelle pédagogie critiquent l’éducation issue des Lumières : l’élève devrait penser tout seul. Autant dire qu’on devrait, si on suit les instructions officielles, l’enfermer dans l’autosatisfaction et le conformisme, au lieu d’exercer son esprit critique par la confrontation avec des Idées, des Idéaux — lesquels sont indispensables à la lutte contre l’avancée progressive du totalitarisme européen. 3) Un endoctrinement consiste à faire apprendre par coeur une DOCTRINE, et non une définition 4) Pour juger l’enseignante, il faudrait avoir sous les yeux les programmes débiles de l’éducation nationale. J’y vois plutôt des tentatives d’enseigner chez des enseignants que l’on a pas préparé à enseigner cela, et à qui on demande de l’enseigner avec des consignes débiles. Pour vous faire une idée, voici un extrait de consigne officielle sur la natation (pour dire à quel point la novlangue est développée) : DEBUT DE CITATION Circulaire reçue dans l’académie de Rennes (janvier 2002). Document à caractère pédagogique reçu à l’école, ça vient de notre circonscription d’inspection. J’espère que vous en apprécierez le sel ... de chlore. Il n’y a pas de coquille de scanner sur le premier mot. M.L.B. AQUA ÇA SERT d’ALLER A LA PISCINE ? APRES LA FAMILIARISATION Parler, lire, écrire en éducation physique Si les activités aquatiques visent en priorité l’enrichissement et le perfectionnement des actions motrices, l’un des objectifs est aussi, à côté des autres disciplines de l’école, de contribuer au développement des compétences dans le domaine de la langue orale et écrite. Les activités aquatiques, avec les sensations et les émotions qu’elles suscitent chez les élèves sont un support de verbalisation, de lecture et d’écriture extrêmement intéressant. Elles donnent sens aux apprentissages qui se déroulent dans la classe en amont et en aval des séances à la piscine. Dans tous les cas, il s’agit de garder à l’éducation physique son objectif premier, c’est-à-dire l’apprentissage d’actions motrices, et de ne pas la réduire à un simple alibi. On met alors en évidence les liens fonctionnels qui peuvent exister entre les compétences en éducation physique et les autres compétences visées. Les activités aquatiques au cycle 2, en relation avec les autres champs disciplinaires de l’école, par la diversité des expériences et des outils qu’elles proposent, aident l’élève à construire en toute sécurité des déplacements efficaces en surface et à différentes profondeurs avec des sollicitations techniques adaptées. De retour en classe, les activités autour du parler, lire, écrire sont là pour en faciliter la compréhension et l’acquisition. Le travail en partenariat est incontournable. L’éclairage technique des Maîtres Nageurs Sauveteurs est mis au service du projet de l’élève dont le maître est le garant. Le savoir-faire mis en œuvre dans les classes qui ont travaillé autour de ce projet en parfaite cohérence et continuité avec l’étape précédente, contribue à construire progressivement les compétences du nageur et participe de façon significative à la formation du citoyen éduquant à la responsabilité et à l’autonomie. FIN DE CITATION Bref, enfermez-les ! N’oubliez pas de lire tout en haut mon autre réponse. Tout sur le site : en ligne : Site du collectif Sauvez les lettres
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> Eveil informatique en CE2,
Sam,
12 décembre 2002
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> Eveil informatique en CE2,
Arnaud,
5 décembre 2002
Je sens les profs qui défendent honteusement l’incompétence qu’ils ont dans tout ce qui n’est pas dans le manuel scolaire et qui vont en profiter pour faire des stages au lieu d’enseigner. @+
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> Eveil informatique en CE2,
6 décembre 2002
Le problème, c’est précisément que l’on accuse les enseignants des conneries de l’état. Je ne défends absolument pas ce qui a été enseigné dans l’exemple donné, qui me semble être d’une connerie absolue. Et je suis d’accord pour dire que l’enseignement de l’informatique à l’école est ridicule. Et pour dire qu’il y a de bons comme de mauvais enseignants. Ceci dit, le verbiage ne vient pas du dogmatisme des enseignant, mais des imbéciles qui ont fui l’enseignement pour se réfugier dans les pseudo "sciences" de l’éducation. Cf. l’exemple ci-dessus (sur la piscine) Enseigner intelligemment aujourd’hui, c’est faire de la Résistance (au sens fort du terme), car les programmes sont débiles et très coercitifs, et privilégie la forme de l’enseignement au contenu. Quand aux formations, je les fuis, car elles ne sont rien d’autre (comme l’IUFM) qu’un endoctrinement à leur unique manière d’enseigner. Enfin, il est facile, sur un exemple, de mettre tous les enseignants dans le même sac ; facile de juger une enseignante sans savoir ce qu’on lui ordonne de faire. Sachez que l’école, si elle ne change pas, ne formera pas des gens qui penseront comme vous et qui sauront écrire comme vous. Donnez des cours particuliers à vos enfants pour compenser l’absence de redoublement quand les bases ne sont pas acquises, l’absence d’enseignement de la grammaire, le brevet avec sa correction positive (une dictée truffée de faute a la moyenne), les classes tellement "hétérogène" qu’il devient impossible de faire cours, le nouveau bac français prétentieux et débile), etc... Si vous voulez qu’on en discute, lisez les Analyses du site ci-dessous, ainsi que tous les liens cités. (je pourrais citer trente adresses) Alors on pourra commencer à en discuter. en ligne : Collectif Sauvez les Lettres
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> Eveil informatique en CE2,
6 décembre 2002
Un petit article pour faire réfléchir... (songez que l’école n’est plus DU TOUT ce que vous avez connu ; même des anciens élèves voient en deux ans de temps la dégradation...) en ligne : Bacc 2001 : Formation ou formatage ?
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> Eveil informatique en CE2,
Arnaud,
6 décembre 2002
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> Eveil informatique en CE2,
6 décembre 2002
Aucun problème ! Le problème est complexe et souvent méconnu ; je profite en fait de cette discussion pour en parler, pour montrer qu’il existe un combat souterrain, et si je reproche à de nombreux collègues leur soumission éhontée, j’applaudis les gens (vous) qui permettent, par leur réaction, d’ouvrir la discussion — fût-elle parfois faussée par la politique systématique de discréditation des enseignants menée par les gouvernements précédents afin de mieux faire passer les réformes. Je vous propose enfin un document synthétique qui explique les fondements de l’éducation d’aujourd’hui et la raison pour laquelle l’école est devenue si inacceptable. A+ en ligne : Tout en un document : "Le marché du savoir"
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> Eveil informatique en CE2,
Mathieu,
7 décembre 2002
Je suis allé lire votre ducoment, et honnêtement, je suis très, très sceptique. En effet, il cumule un nombre impressionnant de contresens, d’imprécisions et d’allusions délibérément trompeuses. J’en donne quelques exemples :
Voyons maintenant un peu la réthorique.
Bref, ce texte argumentatif aurait mérité un zéro pointé au baccalauréat. Mais ce qui est plus grave, c’est que quelques problèmes intéressants y sont soulevés, des deux côtés. Les réformes Allègre étaient certes un non-sens, et il convient de les dénoncer. Oui, le dénigrement systématique des enseignants est très dangereux, et le forum de cet article en livre quelques exemples fort inquiétants. Mais d’un autre côté, cela ne permet pas de faire l’économie des critiques qui souligment à juste titre le corporatisme d’un certain nombre d’enseignants (élève, le fait que je puisse toujours faire l’objet d’un contrôle-surprise alors que mon prof le plus incompétent était prévenu à l’avance de ses inspections, et faisait son unique cours correct de l’année cette fois-là me paraissait d’une injustice profonde), qui dénoncent le cloisonnement des discipline (croiser histoire et économie et histoire et sociologie semble naturel : essayez un peu de proposer une maîtrise qui le fasse, on vous fera comprendre que ce genre d’innovation plaît peu). Ainsi, l’article sur lequel vous nous envoyez est une bavarde tentative de se dédouaner des problèmes actuels de l’école sur le dos d’une cabale politico-capitaliste. De la part de gens dont le métier est d’enseigner entre autres l’honnêteté intellectuelle et l’étude de textes, je suis déçu. Mais surtout, je suis blessé en passant à tous ceux de mes professeurs qui ont résité aux réformes Allègre comme mes instituteurs avaient résisté à la méthode globale, en pensant d’abord aux bien des élèves et réfléchissant sérieusement à une école qui évolue en même temps que la société. Je suis vraiement navré de voir leur combat récupéré par des gens qui pensent plus à la perpétuation de leur position dans le système éducatif qu’aux élèves.
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> Eveil informatique en CE2,
7 décembre 2002
Je suis heureux d’avoir votre avis sur la question ; plus précisément un avis construit et argumenté, sans volonté polémique. Je ne possède pas de connaissances économiques suffisantes pour juger de la validité de l’aspect économique de cet article. Il est indéniable que les enseignants reçoivent une formation professionnelle très pauvre (je n’insisterai pas beaucoup) : l’IUFM nous noie dans un jargon abstrait et nous infantilise ; nous aimerions des cours sur la psychologie des enfants/adolescent (totalement absents), une mise en question réelle de la pédagogie (donc une réflexion) et de ses pratiques, plutôt que d’imposer une méthode unique (en partie contestable) et d’associer à l’échec de cette méthode la culpabilisation de l’enseignant. Personnellement, si je juge que certaines pratiques nouvelles de l’éducation sont intéressantes, il me semble dangereux de les généraliser à outrance, de manière à créer une école exactement inverse de celle de Jules Ferry (laquelle n’est pas un modèle non plus). La difficulté dans laquelle nous nous trouvons, c’est qu’il n’existe aucun débat sur ce qu’est l’enseignement et sur ce qu’il pourrait être, entre les chercheurs du ministère ou des IUFM, et les enseignants (qui sont, ce me semble, les premiers concernés — les élèves venant en second, puisqu’ils ne sont pas encore censé élaborer les programmes et juger du réglement intérieur de l’établissement — je parle ici du collège et de lycée). Le fait que la nouvelle pédagogie soit en bloc incontestable, et que l’ancienne soit, en bloc, mauvaise, ne peut faciliter la réflexion sur le sujet. Nous tentons de comprendre pourquoi cette politique absurde, nous voudrions ouvrir le débat sur le système éducatif et pouvoir être réellement consulté. Nous souhaiterions que l’on comprenne qu’il n’y a pas UN enseignement, mais DES enseignements (en fonction de la matière, du public visé, etc). Je me pose également la question de la place exacte que l’informatique doit prendre à l’école, et du but de son introduction, qui pose d’innombrables difficultés. Pour répondre à vos derniers arguments, j’ajouterai ceci :
J’espère avoir, par cette réponse, relativisé votre déception ; par ailleurs, je serais très intéressé par votre avis sur l’origine et le but des réformes qui minent notre métier. Sincèrement
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> Eveil informatique en CE2,
8 décembre 2002
Je suis heureux de votre réponse. Si j’ai été virulent dans ma critique du texte proposé, c’est qu’il me semble très dangereux de défendre de bonnes causes avec de mauvais arguments. Je ne peux qu’être d’accord pour vous soutenir dans ce que vous dites dans votre dernier message. Je peux même y rajouter un exemple, celui de l’agrégation. Les cours de pédagogie des IUFM sont au mieux discutables. Ceux à destination des agrégatifs ne sont pas : il n’y a aucun cours de pédagogie à l’agrégation, et pis, l’exercice demandé n’a rien à voir avec la profession d’enseignant. Concours de recrutement des professeurs du secondaire, l’agrégation sert en pratique de consours de sélection pour l’accès au DEA et à la thèse, ce qui est catastrophique pour ceux qui le passent avec un véritable désir d’enseigner. En tant qu’économiste, le problme que je me pose principalement est celui du contrôle de qualité de l’enseignement. En effet, étant délégué au Lycée, je me suis fait le relais de plaintes concernant un professeur notoirement incompétent. Le proviseur a admis qu’il arbitrait chaque année pour savoir quelle classe serait « massacrée » [sic]. Comme c’est cette minorité de professeurs incompétents qui, à mon sens, fait le plus de mal à la fonction, je me demande comment faire pour les obliger à mieux faire leur travail. Plus précisément, l’économie s’intéresse à des problèmes proches, ceux de la sélection : comment faire pour que les personnes entrant dans la carrière enseignante soit des gens qui soient plus motivés par l’enseignement en lui-même que par la sécurité de l’emploi et la relative impunité dont on dispose à partir d’un certain nombre d’années de carrière ? Je serait intéressé par des pistes de réflexion sur ces deux problèmes. Cordialement
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> Eveil informatique en CE2,
9 décembre 2002
> Comment, par ailleurs, vérifier la qualité > de l'enseignement dispensé par un > enseignant donné ? Sans aller jusque là, il ne semble nullement anormal que quelque personne que ce soit n’arrive pas à aimer quelque métier que ce soit toute sa carrière durant. Tout le monde a ses hauts et ses bas. Changer de métier dans sa vie est une aspiration assez courante parmi nos concitoyens. Mais force est de constater qu’il s’avère difficile d’aider un enseignant à se recycler, même s’il le souhaite. Si cela était possible, on pourrait peut-être se contenter de commencer par faire confiance à cet homme qu’est aussi l’enseignant pour savoir s’il exerce correctement son métier avant de postuler l’existence de quelque nature au corps enseignant.
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> Eveil informatique en CE2,
10 décembre 2002
Je remarque (non sans amusement) que vous n’avez pas répondu à ma question... 1) Centre de développement de l’OCDE - Cahiers de politique économique n°13, 1996 : "Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement." Christian Morisson 2) lien ci-dessous montrant la proximité entre Allègre et l’OCDE : Ce sont des citations brèves hors contexte, mais elles sont suffisamment claire pour être univoques... En particulier Boisivon (de l’IUFM) : et Allègre : Les sources ne sont peut-être pas parfaitement fiables (???), mais les propos concordent parfaitement avec la politique et la pensée de ces deux hommes (la fascination d’Allègre pour le "modèle" américain ne saurait être mise en cause). N.B. Je répondrai à vos questions dès que j’en ai le temps... (il y a de quoi dire...) D. en ligne : Du rapport attesté entre Allègre et l’OCDE
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> Eveil informatique en CE2,
.,
7 décembre 2002
> Enfin, il est facile, sur un exemple, En théorie, les enseignants du primaire sont inspectés et notés régulièrement. Vous dites que leur marge de manoeuvre au quotidien est faible. Comment se fait-il donc qu’ils soient suffisamment divers dans leurs approches tout en étant à la fois contraints dans leurs programmes et régulièrement évalués ?
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> Eveil informatique en CE2,
D.,
17 janvier 2003
(je réponds aux deux mails sur l’évaluation des enseignants) 1) pourquoi une telle différence dans les pratiques des enseignants ? Il s’avère que l’enseignement n’est pas un métier ordinaire qui consiste juste en une applications de techniques pédagogiques. Avec les mêmes techniques, différents enseignants auront un impact différent. Le problème, c’est que
bref, le système éducatif en déliquescence, l’accusation des enseignants de favoriser cela alors que c’est la réalité qui résiste aux réformes, tout ceci contribue à la dévalorisation de son propre métier, voire un dégoût profond pour celui-ci par l’enseignant ; Il s’ensuit que le "nouvel" enseignement s’oppose TOTALEMENT à ce que l’on a appris — et donc à ce que vous avez appris (méthodes comme valeurs) en tant qu’élève. Il s’ensuit que l’enseignant qui veut bien faire son travail doit transgresser ce qu’on lui demande de faire — quand c’est possible. Il y a d’étranges ressemblances avec le chapitre sur le "Formatage" dans le livre de Marie-France Hirigoyen sur "Le Harcèlement moral au travail". Si en revanche on fait faire de vrais exercices (cessant de considérer que l’école doit être un paradis : le monde du travail est-il un monde de jeu et de plaisir ?) — ou même si l’on demande aux élèves ce qu’il leur faudrait pour qu’ils progressent, ils me répondent ce qui est précisément INTERDIT de faire : des dictées !!! (le comble, c’est que j’enseigne au lycée, et que tout cela devrait être acquis depuis longtemps. En 1950, un fils d’agriculteur savait écrire en 3 ans...) Alors, face à cela, l’enseignant essaye de fournir MALGRE TOUT un enseignant de qualité. Et c’est là que se trouve le problème. Si on n’est pas convaincu par le sujet ou les méthodes de l’enseignement, les élèves le sentent (on n’adhère pas au discours que l’on tient) — même avec la meilleure volonté du monde. Voilà, en gros, pourquoi tant de pratiques différentes. 2) l’évaluation des enseignants C’est un problème très difficile ; nous sommes aussi en tant que prof confrontés à des collègues incompétents, et c’est tout aussi difficile pour nous que pour les élèves. Le problème, c’est que le système éducatif actuel ne permet pas un jugement sain sur les enseignants : c’est un jugement idéologiquement orienté (via les méthodes dont j’ai parlé plus haut). Je vais tenter de répondre à la question en me débarrassant du contexte actuel. a/ qui peut juger ?
l’inspection est la mieux placée pour le domaine pédagogique. b/ comment juger ?
Par ailleurs, les résultats de l’inspection parviennent six mois plus tard !!! comment cela peut-il avoir un impact ? Pour les cas où la défaillance de l’enseignant est connue de tout le monde, je ne comprends pas que la situation puisse rester ainsi. Je n’ai pas de réponse à donner : la situation est évidente, le fait est connu. C’est à l’inspection de prendre ses responsabilités. En fait, je propose de réformer l’inspection et les IUFM. En espérant avoir donné des éléments de réponse (si vous êtes toujours là... — je n’ai pas eu le temps de répondre plus tôt).
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> oui mais ...,
Jedi,
17 janvier 2003
" ...ce qui fera un bon enseignant, c’est souvent plus la passion qu’il a pour son métier et sa matière que des techniques précises. " > complétement d’accord, mais le nombre de profs "passionnés" est , me semble t-il, très (trop) faible. D’où ce problème majeur (et sans caricaturer plus que de raison) : après des années à la fac, quelle autre solution que de devenir prof ? pas des masses, donc hop, je deviens prof. Pourquoi venir pleurer après, si on ne choisi cette profession que par défaut, qu’aucune conviction personnelle ne nous pousse vers l’enseignement ???? Et oui, prof c’est un métier, sûrement un des plus difficile, alors il faudrait peut-être penser au challenge avant de penser aux congés payés. Je ne parle bien entendu que de ces profs "par défaut", mais il compose (pour moi) la majorité du cheptel. Être prof, c’est "avoir envie" d’aller dans une zep, ou au moins ne pas en avoir peur, sinon on se casse les dents ,et pire, on se fait royalement chier. Cela ne règlerait pas le problème des élèves si on "supprimait" les profs "qui n’ont rien à foutre là", au contraire, la pénurie d’enseignant serait énorme. Je ne prétend pas du tout avoir de solutions pour améliorer ce système éducatif (qui est , il faut l’avouer, perpetuellement "menacé" depuis des décennies :)). Je voulais juste parler du problèmes des profs qui pleurnichent : avez-vous vraiment choisi ce métier ? Si oui je pleure avec vous, et sincérement. Sinon je rigole, car ce sont des gens assez instruits pour savoir où il mettent les pieds, et bifurquer au bout du premier stage.
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> oui mais ...,
David,
22 janvier 2003
C’est une vision un peu simpliste de la situation : 1) les gens qui deviennent enseignants le deviennent pour enseigner. C’est bien là le problème :
Ceci dit, le fait d’écrire tout cela montre qu’elle ne s’est pas encore affaiblie en ce qui me concerne. Mais dans trente ans ??? Tout homme, quel que soit le métier, a le droit à des objectifs faisables et humains. 2) vous confondez donc passion et masochisme 3) le plus drôle, c’est que je ne parlais absolument pas de cela, mais des classes "normales", en lycée, qui plus est, et sans élève difficile ; j’évoquais le sabotage du système d’enseignement français par les multiples réformes, qui s’obstinent à faire enseigner en dépit du bon sens, en interdisant tout ce qui fonctionne (un apprentissage structuré et culturel) et tout ce qui améliorerait la société (un minimum d’autorité ; la culture permet de voir ce qui se passe ou s’est passé ailleurs, et donc de mieux réfléchir sur notre société). La passion n’a pas disparu ; elle enrage seulement de voir la destruction d’un système qui fonctionnait (même imparfaitement), de voir que l’on prépare à des concours dont les réformes ont tellement dévalorisé le niveau que les élèves EUX-MEMES considèrent qu’il ne vaut rien, etc... (cf. plus haut). 4) il s’ensuit que nos "pleurs", comme vous dites si bien, visent avant tout au bien des élèves, plus qu’à défendre une profession en laquelle il devient difficile de croire, précisément parce que défendre notre métier revient à lutter contre la majorité des gens : tous ceux qui croient que le système d’éducation est ce qu’ils ont connu, tous ceux qui s’enferment dans des idées préconçues, et le gouvernement lui-même (notre ministre actuel ayant participé aux réformes Allègre, ...) Bref, dans votre réponse, outre la jalousie habituelle pour les vacances des enseignants (que je ne commenterai pas), je constate une fois de plus que l’ampleur du problème évoqué n’est absolument pas pris en compte.
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> ho tu sais moi ....,
Jedi,
23 janvier 2003
"C’est une vision un peu simpliste de la situation " > je le confesse allegrement ... "vous confondez donc passion et masochisme " > Il fut un temps où l’instituteur recevait des pommes ... maintenant c’est des marrons. Bref, les profs ne sont pas là pour changer la société, juste pour enseigner, ok, mais ils enseignent dans une société qui a changée, une société plus violente (non j’ai pas vu ça dans un jt de tf1) et sans être masochiste, un futur prof doit être réaliste, les problèmes qui l’attendent sont d’une brutalité inédite, inadmissibles mais réels. Donc autant ne pas aller au feu si on sait qu’on tiendra pas la chaleur. "il s’ensuit que nos "pleurs", comme vous dites si bien, visent avant tout au bien des élèves, plus qu’à défendre une profession en laquelle il devient difficile de croire" > ok, je vais chialer aussi ... non, sans blague, c’est valable pour combien de profs cet engagement paléo-républicains la larme à l’oeil ? 10% maxi ? Les autres ? Ils bossent pour bouffer, comme tout le monde ...
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> ho tu sais moi ....,
David,
23 janvier 2003
> Les autres ? Ils bossent pour bouffer, comme tout le monde ... 1) qu’est-ce que cela prouve ? "non, sans blague, c’est valable pour combien de profs cet engagement paléo-républicains la larme à l’oeil ? 10% maxi ?" Beaucoup. On voit en tout cas que vous n’avez pas lu les réponses qui précèdent sur cette page. Mais un certain nombre a décidé que lutter ne servait plus à rien, vu ce qu’ils ont connu. D’abord, jetez un oeil sur la page Analyses et les liens de Ensuite, je vous donne quelques liens, pour vous montrer que nous luttons (et ces liens vous mèneront vers d’autres liens, etc) — et que c’est un problème international (l’Europe copie le système d’éducation américain, érigé en modèle). Le site de Vandale Union des sites Web pour la défense de l’école : MANIFESTE POUR L’INSTRUCTION PUBLIQUE Résistons pour l’Ecole Reconstruire l’Ecole Défense des classes prépa L’Association des Professeur de Lettre Sauvegarde des Enseignements littéraires Sauver les Lettres Sauvez les Maths Le site de Michel Delord Anti-Réforme : Pour la défense de l’école républicaine Anarchy in the IUFM Désespérer Billancourt Les parents en colère (à associer avec Le Figaro Magazine du 31 août 2002) etc... Tous ces sites expliquent une seule et même chose : la destructuration de l’enseignement, la baisse des exigences qui est surtout un mépris pour les élèves, une politique qui consiste à empêcher les élèves d’acquérir des connaissances (c’est démodé !) — de sorte qu’ils ne savent plus écrire ni compter, ni raisonner, ni réfléchir. Si vous voulez des preuves, demandez à un prof . en ligne : Site sauvez les lettres
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> another post in ze wall,
Jedi,
24 janvier 2003
"1) qu’est-ce que cela prouve ?" > qu’ils ne sont pas là pour sauver l’humanité mais pour avoir un chèque. "2) qu’en savez-vous, en fait ? avez-vous fait une évaluation de la motivation de l’ensemble des enseignants ? " > non, j’ai juste lancé une pétition on-line, et avec un système de statistique trop cool j’ai établi un ratio trop précis. "On voit en tout cas que vous n’avez pas lu les réponses qui précèdent sur cette page ... Ensuite, je vous donne quelques liens, pour vous montrer que nous luttons " > bien sûr, si je vais sur jesuisunprofultramotivé.com, je risque de retrouver une certaine mouvance ... qui a dit "microcosme" ? Enfin, je vous l’affirme : la dérive des réformes est sûrement mauvaise et tout, mais je ne parlais pas du tout de ça. Désolé d’être le seul gus à m’entretenir de cela avec vous car vous me semblez être de bonne foi, concerné, passionné, en colère, superbe et fascinant. Ahh ... si vous aviez été mon maître, j’aurais été un élève comblé, un disciple fervant, un apprenti dévoué, un apprenant sincère, un écolier zélé. Bien sûr, j’ai croisé de bons profs, des jeunes le plus souvent, pleins de fougues (et d’hormones) qui arrivaient à établir un lien avec la classe, à la faire rire et à l’interresser, à lui apprendre, à lui transmettre. Ils étaient trop peu à mon goût.
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> and anozer wane,
David,
26 janvier 2003
> "Désolé d’être le seul gus à m’entretenir de cela..." mais non, au contraire, mon but en "venant" ici, c’est précisément de discuter, de faire connaître la complexité de la situation, de remettre en question ce qu’on ne peut remettre en question (les réformes etc), tout ceci avec des gens qui ont vécu autre chose, qui pensent autre chose, etc... sinon, on n’avance pas. Je suis donc absolument ravi de pouvoir en parler avec vous (j’aime bien votre style, d’ailleurs, clair, direct, dynamique et humoristique). Ce qui me stupéfie, c’est l’ambiance admirable de ce forum. Non seulement il est possible de s’écarter de la pensée unique qui règne en notre bô pays, mais en plus, on observe une volonté de construire une discussion (et non de jouer à un Doom-like). Pour revenir à nos moutons (corbeaux, vipères, etc.), ce que vous dénoncez est tout à fait vrai. Je pense que cela améliorerait considérablement les choses. Ajoutez à cela une considération un peu plus positive de la part de l’Etat (on ne peut reprocher à des soldats que l’on insulte de perdre une guerre), un repérage (non orienté idéologiquement) des enseignants réellement problématiques (avec qui il faudra discuter ouvertement), une incitation à utiliser des méthodes pédagogiques MULTIPLES (plutôt que d’imposer une norme unique), etc... On a tendance à vouloir s’appuyer sur le réel pour changer les chose : c’est oublier que trop souvent, le monde réel est ce qu’on en fait et ce qu’on en a fait. Il serait temps que nos hommes politiques en prennent conscience (je pense à l’insécurité par exemple). Enfin, en ce qui me concerne, je ne sais si je suis tel que vous le dites ;))
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> and anozer wane,
Jedi,
27 janvier 2003
"j’aime bien votre style, d’ailleurs, clair, direct, dynamique et humoristique" > et encore, vous n’avez pas vu le matos ... :) "une incitation à utiliser des méthodes pédagogiques MULTIPLES (plutôt que d’imposer une norme unique)" > All right with it !! Mais comment faire assimiler un programme unique à une multitude d’élèves differents, en utilisant (par dessus le marché™) des méthodes "multiples" ? La première nécessité est, on le voit bien, que les enseignants soient des personnes motivées par la transmission, ayant le sens du contact, un sens d’adaptation aux autres milieux, et surtout un "amour" de la matière qu’ils enseignent ... bref, un tas de qualités rares. La deuxième chose étant évidemment de plastiquer les IUFM. c’est pas gagné ...
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> and anozer wane,
David,
27 janvier 2003
"et encore, vous n’avez pas vu le matos ... :)" > J’attends de voir ça… ;)) "Mais comment faire assimiler un programme unique à une multitude d’élèves differents, en utilisant (par dessus le marché™) des méthodes "multiples" ?" > 1) en remettant en question l’idée de collège unique, programme unique, pensée unique, lycée unique, etc… "bref, un tas de qualités rares." "La deuxième chose étant évidemment de plastiquer les IUFM. c’est pas gagné ..." Mais si des journalistes se mettaient à calculer le rapport qualité (nulle)/prix (énorme) de l’IUFM et sa place dans le budget de l’éducation nationale (sans compter les profs qui n’enseignent plus), alors, on pourrait peut-être avancer...
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> ???,
Jedi,
27 janvier 2003
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> ???,
27 janvier 2003
!!! pourquoi ? Ensuite, le temps que je passe ici à défendre ma profession, je ne considère pas que c’est du temps perdu. Enfin, si je prends du temps quelque part, il faut que je récupère ailleurs. Je gère mon temps comme je le veux (ou peux), c’est tout. Enfin, certains dimanches, je décide de ne pas travailler.
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> ???,
27 janvier 2003
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> ???,
Jedi,
28 janvier 2003
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> révolte,
David,
28 janvier 2003
je vois... Non, plus sérieusement, si je dois faire des poses entre les copies, c’est surtout pour éviter de déprimer : quand j’ai 20 copies sur 30, en Seconde, où je lis des choses du genre (j’en prend une au hasard, si, si !) : [ne pas corriger la grammaire SVP] j’avoue que c’est dur pour le moral. Je finis par comprendre pourquoi certains profs finissent alcolos... On finit d’ailleurs par s’énerver et se demander si nos collègues de collège sont débiles, inconscients ou incapables [tiens ! je m’énerve ! — désolé pour ceux qui ne sont pas concernés]. Ceci dit, la commission d’appel doit y être aussi pour quelque chose. Et comment lutte-t-on contre cela tout là-haut ? en faisant encore moins de grammaire en primaire et au collège : ils fument combien de joints par jour au ministère ? Et dire qu’on préfère parler de l’ennui à l’école... C’est sur que ça, au moins, ça ne remet pas en question la Perfection Du Ministère et Des Sciences De L’Education !
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> révolte,
Jedi,
28 janvier 2003
La citation montre bien le malaise de l’élève, ce désir de partir loin, de se ballader dans la nature. De plus, son faible niveau grammatical nous indique aussi un tempérament porté plus sur la dépense physique que sur l’érudition. C’est sans malice que je propose cette solution : donnons un avenir à ces jeunes, et un avenir à la France. Facilitons l’engagement de ce genre d’individu dans une armée de métier, une force pacifique qui veillerait au maintient de l’ordre démocratique, aussi bien sur notre magnifique territoire que dans les coins les plus reculés de notre "village mondial"... Plus sérieusement, ils vont faire quoi ces mecs si les profs baissent les bras ? Hein ? Allez, courage ...
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> révolte,
David,
28 janvier 2003
"son faible niveau grammatical nous indique aussi un tempérament porté plus sur la dépense physique que sur l’érudition." eh eh eh... Je propose une réforme COMPLETE du système d’enseignement, à commencer... par le gouvernement... [D’ailleurs, je ne comprends pas qu’un philosophe de salons parisiens sans expérience de l’enseignement puisse participer à l’élaboration de programmes ou devenir ministre de l’éducation nationale (comme un oiseau...)] "C’est sans malice que je propose cette solution : donnons un avenir à ces jeunes, et un avenir à la France. " > En théorie, c’est ce que j’aimerais ; mais en pratique, qu’ai-je à offrir ? J’ai l’impression d’expliquer comment nouer ses lacets à quelqu’un qui doit grimper l’Himalaya... tout en sachant, comme le disent eux-même les élèves, que le BAC est devenu le brevet des collèges en moins de 4 ans... De l’abnégation, j’en ai, une volonté de les motiver aussi, mais j’ai juste parfois l’impression d’être mère Thérésa (ça ne te rappelle rien, juste en dessous ?) Ce que je revendique, ce sont des objectifs faisables. "Facilitons l’engagement de ce genre d’individu dans une armée de métier" > certes, au moins, à l’armée, ils apprennent à lire. "Allez, courage ..." > merci, merci ! ;-)
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?>
> oui mais ...,
David,
23 janvier 2003
Ce lien complète parfaitement ma réponse.
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Rappel,
Sam,
27 janvier 2003
Pour ceux qui n’auraient pas remarqué cette URL citée sur la page d’entrée (d’Uzine) : http://www.sauv.net/ctrc.php?id=28 . Je confesse que les IUFM n’existant pas encore à la haute époque où je fus accueilli en cette noble corporation, je n’ai pas eu la chance de bénéficier d’une telle préparation au métier qui m’attendait...
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> Rappel - PS,
Sam,
27 janvier 2003
A la réflexion, pourquoi ne pas être un peu plus précis. N’est-ce pas ? A cette époque donc, que la pudeur m’interdit de dater davantage, et après une année de préparation, vous passiez un concours destiné à vérifier que vous connaissiez les matières que vous alliez avoir à enseigner. Et si la chance ou le jury vous avaient été favorables, avant d’être envoyé à Hazebrouck ou dans les Ardennes (ce qui était au reste parfaitement légitime, le concours étant national et destiné à pourvoir en enseignants un pays qui n’était pas composé uniquement de la Corse, de la Côte d’Azur et de la région parisienne), avant de partir vers votre destin, donc, vous étiez pendant une année "stagiaire". On avait connu cela quelques années auparavant, lorsqu’on était potache, et on le vivait à présent de l’autre côté de la barrière. En ce qui me concerne, j’ai eu le sentiment que la gache n’était pas mauvaise pour les trois enseignantes successives qui m’ont reçu dans leur classe : j’ai eu le privilège de corriger leurs paquets de copies et de faire les cours qu’elles ne tenaient visiblement pas à faire (je laisse ici le lecteur imaginer les raisons possibles) tout en papotant au fond de la classe avec les deux jeunes femmes dont je partageais le sort. Mais, à part ces observations un peu aigres, je dois reconnaître que cela permettait au débutant d’apprendre à exercer ses talents en pilotage accompagné, et sans risque de faire perdre une année à une classe en cas d’inexpérience trop pénalisante. Et l’année d’après, on plongeait dans le grand bain - et sans stage d’expression corporelle, donc.
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?>
> Rappel - PS - erratvm,
Sam,
27 janvier 2003
> [...] j’ai eu le privilège de corriger leurs paquets de copies et de faire les cours qu’elles ne tenaient visiblement pas à faire (je laisse ici le lecteur imaginer les raisons possibles) tout en papotant au fond de la classe avec les deux jeunes femmes dont je partageais le sort. Ouais, emporté par l’enthousiasme et la nostalgie, je m’aperçois que j’ai bâti une construction un peu alambiquée, sinon fautive. En un mot, que les choses soient claires entre nous, ce n’est pas moi qui papotais agréablement au fond de la classe avec les deux autres stagiaires pendant que le cours sur... disons "la règle de trois dans une algèbre de Banach", se serait fait tout seul !
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> Bitrange (autant qu’ézarre),
Sam,
28 janvier 2003
Effet de bord d’un simple copier/coller ? L’URL à ne pas louper est exactement : http://www.sauv.net/ctrc.php?id=28 Santé donc. PS si Uzine refait le coup ; descendez tout en bas à droite de la page de garde, et allez lire "IUFM ou secte ?".
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?>
> Bitrange (autant qu’ézarre),
David,
28 janvier 2003
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?>
> Bitrange (autant qu’ézarre),
Sam,
29 janvier 2003
echo bouton_block_invisible("message291902");
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Lien utile,
David,
5 février 2003
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