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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
5 juin 2006,
message de effectbutterfly
Que dire après la lecture de cet article... Nous ne pouvons qu’être perplexe. Il est exact que le temps de l’autodidact est révolu. Sans dîplome d’école de journalisme "reconnu"( c’est à celui qui formatera le mieux), le petit Tintin de 2 pieds 6 pouces n’a plus ou peu de crédibilité. Obligé de passer par les sentiers, qui lui sont aimablement traçés, il est condamné à l’immobilisme. Où est le temps du journaliste dérangeant, critiquant qui remettait tout en cause. Qui ne faisait pas que transmettre l’information ! En lisant la presse quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle, je ne retrouve pas cette "pêche" d’antan, un tantinet provocatrice. En contradiction avec les époques de nos parents ou grand-parents, la presse, comme la politique d’aujourd’hui, s’est construite un vernis de façade. Pour ne pas dire qu’un bon ravalement serait le bienvenu. Ainsi, toute l’imagination, l’humour, et la dérision se retrouvent calfeutrés. Petit bout de femme discrète aime surprendre... |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
10 janvier 2006,
message de marisot
salut tout le monde !
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
semlal,
22 janvier 2006
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> L’Apologie du piston ou une forme possible de méritocratie
1er janvier 2006,
message de ShOot
Bonjour comme vous l’aurez peut-être deviné je suis un issu de ce fameux "piston", je n’en suis pas forcément fière, je n’en ai pas non plus honte. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
7 octobre 2005,
message de Linda
Bonjour, Ecole de journalisme...pas école du tout...
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
dwele,
16 mai 2006
coucou ton expérience m’a "touché". moi aussi j’ai pas mal galéré, je me suis trompé de chemin, de cycles universitaires en cycles universitaires. Trouver une école à 26 ans c’est difficile, j’ai aussi payé...bref j’ai l’impression d’apprendre quelques outils et surtout j’ai trouvé un stage intéressant et valorisant dans le milieu que je révais d’intégrer (par piston malheureusement, ca ne marque quasiment que comme ca). bref courage je vais avoir 29 ans en sortant de l’école, mais ca ne me fait pas peur, il n’y a pas d’age pour réussir. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
22 juillet 2005,
message de microcéphale lippu
je ne suis rien, ni personne.(journalistiquement parlant, autant qu’intellectuellement par mon niveau d’études) |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
23 juin 2005,
message de adrien badjir alias PSYcoDRY
mais toute les écoles sont comme ça ; ah pour moi jeune garçon de 17ans la seul façon de pouvoir devenir un journaliste unique c’est vivre sur le terrain et surtout vivre avant dans parler mais si vous pouvez me répondre dite moi quesqu’un journaliste ; est-ce un homme exercant un métier comme un autre ou est-ce une personne unique qui arrive à créer des sentiments aux monde donc est-ce un artiste ? mais le journaliste pour finir sa reste un homme ; lol l’homme cet animal si flou si cruel et si fragile enfin bon cet animal inconscient ne sachant qu’elle est le but de la vie si il y en a un ... je m’éloigne du sujet je l’avoue mais si un journaliste veux bien me contacter je serais trés contant. mon adress E-mail : dry12@hotmail.com
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
7 juillet 2006
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
16 juin 2005
ce témoignage est donc, si je comprend bien, celui d’un frustré anti élitiste. mais les concours sont là pour selectionner les élites, alors si on ne veux pas s’y plier on reste à la fac, dans la médiocrité. Il faut apprendre que dans la vie on obtient rien si l’on ne se bat pas pour être le meilleur. et à la sortie des écoles de journalismes, ceux qui percent sont ceux qui ont le caractère et la personnalité necessaire pour s’en sortir. le diplome ne fait pas tout : c’est la personnalité et la volonté de se batte qui compte. peut être que ceux qui ne sont pas accepter dans les grandes écoles ont tout simplement une personnalité bien terne...
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
adrien badjir alias PSYcoDRY,
23 juin 2005
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
adrien badjir alias PSYcoDRY,
23 juin 2005
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
8 mars 2006
question:si l’on n’a pas de diplome de journalisme,de l’argent pour y entrer ou de piston ... mais que l’on a de la personnalite, de l’experience mais issu de classe moyenne le raisonnement est caduque et facile.Il me semble qu’à une époque les journalistes se formaient sur le tas et sont devenus des pointures de l’information, maintenant les eleves journalistes,loin d’etre des elites au sens d’intelligent et pertinents ,sont des personnes qui pensent comme on leur a appris, souvent dans le moule du politiquement correct, quid de la personnalite et de la volonte de se battre ?donc quelqu’un qui sort d’une ecole n’est pas synonyme d’une personne à grande personnalite mais plutot d’une personne qui a eu de l’argent et sait etre malléable
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
mila,
8 mars 2006
question:si l’on n’a pas de diplome de journalisme,de l’argent pour y entrer ou de piston ... mais que l’on a de la personnalite, de l’experience mais issu de classe moyenne le raisonnement est caduque et facile.Il me semble qu’à une époque les journalistes se formaient sur le tas et sont devenus des pointures de l’information, maintenant les eleves journalistes,loin d’etre des elites au sens d’intelligent et pertinents ,sont des personnes qui pensent comme on leur a appris, souvent dans le moule du politiquement correct, quid de la personnalite et de la volonte de se battre ?donc quelqu’un qui sort d’une ecole n’est pas synonyme d’une personne à grande personnalite mais plutot d’une personne qui a eu de l’argent et sait etre malléable
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
22 mars 2006
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Mépris et individualisme,
Acid Seb,
28 juin 2006
Il est vrai que les propos ci-dessus du 16 juin sont particulièrement méprisant. Les concours séléctionnent avant tout ceux qui ont bien appris leur "comment reussir son exament de journalisme" par coeur plus que ceux qui ont réellement de la personnalité. Et puis parler de la fac comme un milieu source de médiocrité me semble bien fascisant, en effet dans ce cas que dire des gens qui n’ont même pas eu la chance comme nous de faire des études ? Ce sont des sous-merde ? On croierait entendre Cécilia Sarkozy : Pour être heureux il faut être le meilleur...Ce sont des mentalités pareilles qui paralyzent ce monde d’individualisme
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
Les guenons en folie,
13 septembre 2006
Toi t’es un bon produit du libéralisme.... T’as trop lu Darwin : "et c’est le plus fort qui survit, voilà !" |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
27 mai 2005,
message de VeRoNe
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ? VeRoNe bonjour Arnaud je dois dire que ton article m’a cloué le bec je crois que je n’aurai pas dit mieux. Néanmoins je suis persuadée que les écoles de journalisme et le métier de journaliste ne sont pas les seules victimes du système de pyston !!!! meme pour trouver un job d’été il faut ramer !!! et je m’y connais pour 30 lettres envoyées ou coup de fil déployés je reçois qu’une réponse positive (ouraahh) pour un job à temps partiel (juste de koi payer le loyer et qq factures !!) bref our en revenir au sujet je dois dire que je suis assez révoltée j’étais en deuxième année de Droit où j’ia énormément ramé j’ia eu beau travaillé comme une folle les résultats n’étaient pas là alors tout en passant mes examens j’ai fais des dossiers pour les écoles de journalisme (je me suis contentée des IUT ) malheureusement je n’ai meme pas réussie à passer le 1er stade du dossier Aujourd’hui je doute bcp de moi (encore plus qu’avant) et je cherche desespérement à trouver ma voie pourtant quasi sure qu’elle sera journalistique sinon rien !!! le pyston je connais... en Janvier dernier j’ia pu visiter France 3 et cotoyer des journalistes grace à mon oncle (enfin l’oncle de ma mère !!!) merci tonton !!! je n’ia pas de stage parce que pour moi je voulais voir si déjà ce petit apperçu d’une demi journée llait me convaince. ce fut le cas malheureusement en cherchant des stages à droite et à gauche (et notamment Ouest France) j’ia été refusé ... et oui il faut prouver etre dans une école de journalisme pour pouvoir etre pris comme stagiaire sinon NaDa !!! voilà mon combat aujourd’hui chercher à trouver quelque chose d’intermédiaire qui m’aide à interesser sur papier un jury d journaliste comme tu l’as si bien dit Fermé Pour exemple il y avait 1500 inscrits pour l’IUT de Bordeaux cette année pour 30 places : pour moi c un scandale c porter atteinte au droit du travail !!!! les écoles de secrétariat ont peut etre moins de candidats et plus de place dans toute la france et si je mettai un "De" devant mon nom serais-je plus acceptée ??? quand on doit travailler pour payer ses études ... quand on doit lutter pour payer ses factures etc... il est difficile de chercher des stages quand on a en plus 30h de cours par semaine merci de prendre en considération les jeunes étudiants travailleurs qui n’ont le droit à rien et qui doivent en plus donner 7 à 8 h de boulot aux petits vieux qui sont je vous le jure assez riche et heureux pour certains !!! |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
30 mars 2005,
message de Emmanuelle
Tout d’abord, bonjour !! |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
6 mai 2004,
message de Julie
"ces écoles forment des clônes qui travaillent à la chaine" mais quelle chance de débourser au moins 15000 euros sur deux ans pour un tel privilège ! |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ? |
> Ecoles de journalisme : aidez moi
12 septembre 2003,
message de Settembrini Guillaume
j’ai 18 ans et je vient d’avoir mon bac L.durant l’année nous avons eu une brochure de l’esj de paris.Ayant eu mon bac j’ai tenté le concours par simple curiosité et je l’ai eu.a ma grande surprise d’ailleurs. Cependant il s’avere que cette école n’est pas reconnue par la profession,qu’est-ce que cela veut dire concrètement ?
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> Ecoles de journalisme : aidez moi,
d.s,
22 octobre 2003
Salut
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> Ecoles de journalisme : aidez moi,
souad,
3 janvier 2005
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
11 septembre 2003,
message de Jane
Dans une tirade refletant une certaine érudition et la volonté d’apparaitre autodidacte dans la manière de penser, refusant une idée préconçue sur un univers méconnu, vous sabordez un vaisseau rempli de préjugés,dégageant une certaine houle... Qui me perturbe... le probleme me semble encore plus profond dans ce monde de fils à papa privilégiant la ploutocratie face au véritable mérite d’ordre scolaire et non basé sur des critères sociaux... LES TARIFS EXHORBITANTS DES ECOLES DE JOURNALISME ? le seul échappatoire serait ce encore la si glorieuse promotion canapé ? Cette lettre se voulait élégiaque rien de plus... AU REVOIR |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
11 juin 2003,
message de Fatine
Je voulais absolument vous répondre parce que je me suis sentis directement concernée par vos propos. Je suis moi même fille d’immigrés de parents à revenu très modeste. J’ai pour objectif de devenir journaliste (même si beaucoup tentent de m’en dissuader et de m’en degouter), mais je ne connais bien evidemment personne dans ce milieu, mais de toute façon comme pour tout ce que j’ai fait auparavant je ne compte que sur moi même et me battrai pour arriver à mes fins. J’ai fait (à 2 reprises) des demandes dans un établissement qui m’a toujours refusé, bien que la première fois j’ai cherchee à comprendre pourquoi ce refus et tenter tant bien que mal d’y pallier. J’ai donc fait des études de langues et je suis même partie à l’étranger pour obtenir davantage d’experience. J’ai également réussie à intégrer une association de quartier dont le but est de concevoir un journal afin d’informer les habitants sur tout ce qui pourrait les concerner, j’y ai participé pendant 2 ans en enquêtant auprès des gens et en rédigant les articles. J’ai donc suivie les conseils que l’on m’avaient donné à la lettre mais une fois que j’ai renouvelée ma demande, la réponse s’est averé negative. Je commence donc à croire qu’il n’y a pas de place pour des personnes de mon profil. Toutefois, je reste obstinée et je renouvellerai ma demande autant de fois qu’il le faudra jusqu’à ce que j’y trouve ma place. Une chose est sure, je ne baisserai pas les bras, je ne leur fera pas ce plaisir. J’ose esperer que vous allez pouvoir me répondre et surtout me conseiller.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
ayoros,
13 juin 2003
Je reviens du concours d’entrée de l’ESJ Paris ou je me suis royalement...planté.J’en suis sorti fou de rage en criant au diable le journalisme.Puis,passé la déception,je me suis convaincu tant bien que mal que je réessaierais aussi longtemps qu’il le faudra(plus facile à dire qu’à faire).Ceci pour dire qu’il ne faut pas arrêter devant l’obstacle,car même si vous m’avez l’air très forte de caractère(au bon sens du terme),le fait même d’écrire suggère que vous perdez plus ou moins confiance(foutu monde de m.... et d’injustice à la c..).A travers mon désarroi de celui qui a perdu 2 années de sa jeunesse à bosser pour rien,je tiens à vous dire qu’il ne faut pas baisser les bras.Jamais.Car à force de prendre des claques dans la gueule(pardonnez ma grossièreté,mais mes nerfs sont à vif),je reste persuadé que la chance finit par se présenter un jour.Je souhaite de tout coeur que vous serez à même de la saisir à temps. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
10 mai 2003,
message de ayoros
Salut ! |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
9 avril 2003
Bonjour, Cette expérience m’a en effet démontré que très peu d’entre eux sortent du troupeau. Secrétaire de formation, je suis arrivée au journalisme par hasard et m’apprete à quitter cette profession aussi vite que j’y suis entrée, écoeurée par trop de conformisme, par un secteur professionnel qui ne jure aujourd’hui que par les stagiaires, non payés et tellement plus malléables que les professionnels ! J’ai beau creuser la question dans tous les sens, non, je ne peux pas m’y faire, tant qu’il y aura des écoles de journalisme (hors de prix précisons-le et donc accessibles à une population privilégiée) nous ne pourrons plus parler d’indépendance des journalistes. Mais quelle indépendance ? Celle de penser comme les autres ? Celle de désinformer ? Franchement, que voit-on à la télévision, qu’entends-t-on sur les radios si ce n’est des présentateurs à la botte des gouvernements, toujours à lustrer le poil de nos élus, à etre d’accord avec chaque décision, à ne pas poser de questions. en ligne : Elisabeth
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
28 avril 2003
Faux...parmi les écoles de journalisme reconnues par la profession, certains sont publiques et donc quasi gratuites (le CUEJ à Strasbourg, l’IUT de bordeaux et l’IUT de Tours, notamment) |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
21 février 2003
A propos des derniers journalistes engagés et indépendants de ce pays:en gros,ceux de 3 journaux et quelques francs-tireurs pas encore virés,j’aimerais exprimer ma sympathie à Daniel Mermet,qui se débat tout seul sur France-Inter depuis 10 ans dans le magma uniforme libéral ou prétendument apolitique(donc de fait libéral).Pour ceux qui ne le connaissent pas,ses émissions peuvent être écoutées en ligne sur http://mapage.noos.fr/ricar/ autre site :http://www.labassijysuis.org/ Sur France-Inter :"La-bas si j’y suis" du lundi au vendredi 17h. Pour les quelques "idéalistes"(qui liraient ce post et qui voudraient s’engager dans ce journalisme de combat,en pleine déroute depuis 20 ans(quand on passe que Libé est censé être le journal de gauche référence en france,quand on compare avec The Guardian , El Pais,The New York Times...,ou que le Monde va bientôt entrer en Bourse...),bravo ,mais vous allez en chier,et c’est pas dans les écoles de journalisme qu’on vous encouragera dans cette voie:au pire,vous tomberez sur des "formateurs" au sens informatique du terme qui feront de vous de futurs "journalistes" de "combien ça coûte" ou du 13h de Bilalian ou Pernaud(voir l’article de Ruffin dans le Monde Diplo ou son bouquin),au mieux sur des profs compréhensifs,d’accord avec vous,mais qui vous rappelleront que pour bouffer vous devrez écrire 15 articles baclés par jour sur des sujets que vous ne connaissez pas,des bouquins que vous n’avez pas lus,dans des rédacs où on vous dira d’aller faire de la politique ailleurs,parce-que-la-politique-ça-fait-chier-les-gens(vive le mépris su peuple généralisé...,et où on n’aime pas trop les jeunes intellos gauchistes qui ne savent rien du métier et qui le descendent déja.
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les utopies d’aujourd’hui...,
el bonobo vagamundo,
28 juin 2003
A l’heure où il est de bon ton de cracher dans la soupe médiatique (parcequ’elle est dégueulasse), je me rends compte que certains gardent tout ce qu’il faut de lucidité par rapport à cette profession. Et ça ne fait que confirmer le sentiment que j’ai rapparté avec moi du contre-sommet du G8 d’Evian. en ligne : eh ! da um grita, eh !
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
28 juin 2003
Critiquer les écoles de journalisme et le pouvoir des journalistes, c’est comme tout, c’est une mode (et un marronnier après tout...). Pour la simple raison de la sortie de deux livres sur le sujet(les petits soldats du journalisme de François Ruffin et Bien entendu... c’est off de Daniel Carton), on voit se multiplier les critiques à l’encontre des jeunes journalistes formés dans les écoles : manque de curiosité, appauvrissement culturel, formatage,etc... Pour répondre au précédent message, non, je vous assure que tous les journalistes ne sont pas formés pour le 13h de france2 ou de tf1... Et pour compléter la chose, sachez qu’en critiquant ces journaux télévisés, vous méprisez également toute une partie des gens. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
21 janvier 2003,
message de Guillaume BERTRAND
Un nombre toujours plus grand de gens passent ces concours d’écoles de journalisme, alors que dans le même temps le nombre des reçus n’augmente guère. Il n’y a pas à chercher plus loin la raison pour laquelle ces écoles sont aujourd’hui de plus plus critiquées : le nombre des frustrés ne cesse de gonfler. Le journalisme inspire de plus en plus de jeunes, qui rêvent dans la mire de leur télé de pouvoir jouer un jour les reporter de guerre embusqué. La rubrique des chiens écrasés ne leur vient même pas à l’esprit. On a pourtant beaucoup plus de chances d’y échouer un jour si l’on ne passe pas par une de ces écoles. Aujourd’hui, il existe un journalisme a plusieurs vitesses. Il faut en accepter certaines règles. Le fait qu’un diplôme devienne le sésame ne me parait en rien choquant : c’est le seul moyen de reconnaître le mérite, l’effort tout en combattant l’arrivisme et le piston. La qualité qui fait, à mon sens, non seulement le bon journaliste mais surtout le bon "homme du siècle" est le sens critique. Dés lors qu’on en est doté ou qu’on pense au moins en avoir assez, je ne vois pas en quoi les enseignements reçus dans le cadre de ces écoles constitueraient un risque de formatage intellectuel. L’abnégation est une autre qualité indispensable dans ce métier, les concours y forment. Guillaume (Rennes)
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Pas con,
olivier,
6 février 2003
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Les écoles vallent-elles vraiment le coup ? : article du monde diplo de février,
Fabien Richet,
7 février 2003
L’article sur le CFJ de Paris de F.Ruffin,lui même ancien diplômé de l’école,laisse entendre que le formatage néo-libéral d’ étudiants en journalisme bourgeois ,serait désormais devenu général,forcé,et par-dessus tout,définitivement décomplexé.Je ne vais pas raconter tout le contenu de l’article,je vous laisse le soin de le lire.L’auteur,s’il semble décrire assez bien la ligne de conduite des écoles privés élitistes,a quand même le tort de généraliser,assez rapidement et maladroitement,d’ailleurs,aux écoles publiques,qui ont l’air,d’après les témoignages que j’ai vu sur ce site,un peu moins castratrices et ouvertes aux classes populaires,même si les médias nationaux ne recrutent pas beaucoup dans ces dernières.
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> Si tu y crois, Fonce ,
Olivier,
10 février 2003
Bonjour, Une ecole de journalisme apprend des méthodes de travail, pas une manière de penser. On t’apprend a être rigoureux, honnête ,a vérifier tes sources, a faire preuve de synthése, de concision, de clarté , ce qui n’exclut pas la nuance. ensuite a chacun sa liberté de penser. je te renvoie sur ma contribution a ce forum sous le titre "La liberté demeure". Evidemment si tu es timide, que tu ne supporte pas la contradiction, que tu dois tourner 7 fois ta langue dans ta bouche avant de t’exprimer.. les choses ne vont pas être faciles. La première qualité du journaliste c’est d’aller au contact des gens, surtout ceux que tu n’as pas envie de voir. Quant aux réflexions de Ruffin, elle me font doucement rigoler . Comment prendre au sérieux un type qui signe dans un canard un article baptise "enquête" afin de faire la promotion de son propre bouquin ? Un livre basé uniquement sur sa propre experience , qui n’attribue aucun nom aux citations produites et ne cherche aucun contradicteur a ses propos ? C’est ça le journalisme "indépendant" ? etaler complaisamment ses petits étas d’âmes pour dire que le monde il est pas beau et que la vie elle est dure ? Courage, et si tu crois dans les vertus de ce métier, fonce. OLIVIER
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> Les écoles vallent-elles vraiment le coup ? : article du monde diplo de février,
maya,
17 août 2003
Bonjour miss, je viens de lire ton ptit texte explicatif sur ta vision du journalisme. Intéressant. Mais c’est moins pour te donner mon avis que pour t’envoyer une info intéressante que je t’écris. Si, comme je l’ai noté, le journalisme d’investigation t’intéresse, la défense de certaines valeurs humaines et politiques, voir des gens différents, bosser auprès des démunis et des sans voix avec des gens de tous âges de toutes origines, très engagés, je te conseille de faire un stage (durée au choix et sans forcément de bagage ou de prétexte universitaire, dans ce cas tu peux bosser en tant que bénévole) au 45 de la rue d’aubervilliers à Paris capitale. Radio fréquence paris plurielle est un lieu associatif où journalistes pros un peu énervés et très libres cotoient militants et artistes. En plus, dans ce batiment travaillent d’autres assos et pas des moindres : le MIB (Mouvement pour l’Immigration et les Banlieues, super actifs sur les questions de violences policières, double peine et propagande sécuritaire), Co-Errance, asso de diffusion presse et vidéo qui s’occupe notamment de Cassandre et de Pierre Carl, et Zaléa TV, télévision locale indépendante qui traîte de l’actualité à chaud et bien, leur dernier combat ayant été le soutien constant des intermittents (ils doivent d’ailleurs encore être dedans). Voilà, des gens biens, des gens riches, des opportunités et plein de choses à apprendre. Tu peux choisir ton domaine d’apprentissage : technique, musique, agenda, reportage, montage ou tout à la fois.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
Guillaume BERTRAND,
16 juillet 2003
Moi je ne crois pas que ce soit les écoles qui fassent forcément le bon journalisme. Au jourd’hui le métier de journalisme est de plus en plus formaté il y a une autre catégorie qui apparait ce sont les journalistes en résistance face au rouleau compresseur de l’argent et la standardisation des nouvelles via les grandes agences de presse. Solidairement G.B.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
Sabrina,
29 janvier 2004
Bonjour à tous, Je dois être surement la plus jeune, de ce forum et donc à part ma propre petite expérience je n’ai encore aucun diplôme. Beaucoup d’avis sont partagés et sont défendables.Je voulais juste vous dire à tous que moi même voulant devenir journaliste, il ne faut jamais se laissez faire.Défender le plus prestigieusement vos idées et fondez-les par vos propres expériences. Ce n’est pas un métier facile et le billet d’entrée est encore trop rare !! Mais quoi qu’il en soit avec ou sans études un journaliste qui a du mérite est une personne qui non seulement a le sens de la critique mais qui n’a pas peur d’avancer les yeux fermées, tête baissé ; car ces personnes savent ce qu’elles veulent et se battront pour prouver ce qu’elles valent, afin de montrer ceux qu’elles savent faire et surtout pour gagner sa place et être traitées avec respect et non comme un esclave !! Sabrina
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
29 janvier 2004
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halte à vous les voyous...
14 janvier 2003,
message de lu-k.g
Les quelques réactions ne m’inspire que de la peine... bisous les voyous
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> halte à vous les voyous...,
1er février 2006
bonjour, je sais qu on ne se connait pas mais je suis vraiment desesperée..je voudrais te demander de l aide car je voudrais essayer (pour la 3ème fois) d integrer l iut de tours, mais pour ça j ai besoin de conseils et d aide pour rédiger ma lettre de motivation indispensable au dossier d inscription. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
12 janvier 2003,
message de Marc
Cher monsieur Gonzague,a la lecture de votre texte qui met en lumiere les deux cursus qui permettent d’acceder au monde des medias,je me trouve dans une position relativement inconfortable. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
8 janvier 2003,
message de Marie
Tout cela est passionnant, et m’intéresse au plus haut point. J’ai eu la chance de mettre un pieds dans le journalisme voici deux ans en y allant "au culot" : stage à l’AFP, puis stage à Paris dans un magazine national. Ignorante de ce monde impitoyable, j’eus le tort de penser à ce moment là que, puisque jusque là j’avais décoché de "bons" stages sans vraiment avoir eu à envoyer un rouleau de CV, je pouvais aussi bien me permettre de prendre le large et d’aller passer un an en Asie (où j’avais quelques projets à réaliser). A mon retour, j’ai tenté, sans succès, de refrapper aux portes qui s’étaient si spontanément ouvertes pour moi : silence radio, évidemment... Depuis, je ravale mon amertume et ma fierté en PQR, et je compte chaque mois les quelques centimes d’euros qui me permettront de m’acheter un banco en essayant de survivre. Inutile de préciser que je ne compte pas y rester trois ans pour avoir l’immense privilège de décrocher un beau jour un CDD de trois semaines où je "monterai les maquettes"... Et, au fait, je recherche un(e) personne motivé(e) avec qui réviser les concours sur Lyon ou Marseille, à partir de maintenant.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
julie ,
9 mars 2004
salut, |
> La liberté demeure
8 janvier 2003,
message de Olivier
Les ecoles de journalisme apprenent des méthodes de travail, pas une maniere de penser. Je suis passé par le CUEJ (ecole de Strasbourg, centre universitaire public et GRATUIT, et bien sur reconnu par la profession), j’ai vu 40 personnes differentes y entrer et 40 personnes differentes en sortir. Certains en effet visent LCI, d’autres France 3 ou tout autre chaine du service public,( Pour ma part, il etait hors de question d’aller bosser a TF1) certains ne jurent que par la presse ecrite régionale. D’autres arrêtent, car ce métier est trés exigeant en termes d’horaires et souvent précaire. Quant à l’appartenance sociale des éléves d’écoles de journalisme, elle est semblable a celle que l’on trouve en fac. Pour integrer les écoles reconnues par la profession , il faut réussir un concours, ensuite certaines sont semi-privées (ESJ, CFJ.. ) , d’autres entierement gratuites (IUT de Tours, Bordeaux, CUEJ...) Olivier. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
10 décembre 2002,
message de yas
tout ca c bien beau mais vous le dites vous même il y’a une minorité de personnes qui ne pourront acceder aux écoles de journaliste et ceux la... bref j’ai apprecier votre article mais il ne m ’aidera pas pour autant a percer dans le métier j’ai 24 ans je sais que j’ai encore un peu de temps devant moi pour me battre mais j’avoue que ces dificille et pourtant je sais que j’ai les tripes pour ce métiers qui ne me sera accessible que par la sueur de mon cerveau.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
Arnaud,
10 décembre 2002
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lisez donc le message de Romuald |
> On parle, on parle...
16 septembre 2002,
message de Davidou
J’ai lu tous les messages avec une attention sincère mais, il est vrai, un peu malsaine. Parmi tous les témoignages, pas une seule info pertinente sur la réalité du métier du pigiste. C’est pourtant bien le sujet, sachant que même les apprentis journalistes sortis d’une école passent généralement par la pige, plus ou moins longtemps. Plutôt étonnant de constater que les "étudiants en journalisme" connaissent si mal la réalité de leur (futur) métier. A les écouter, c’est soit l’école, soit le piston. Les autodidactes ne seraient qu’une infime minorité. Pourtant, d’après l’excellent "guide de la pige" (que je conseille à tous ceux qui veulent se lancer dans le métier) de Xavier Cazard, la réalité est toute autre. Je ne m’étendrai pas mais avancerai juste un chiffre. Parmi tous les journalistes encartés, 20 % sortent d’une école et 80% ont appris leur métier sur le tas. Les nombreux témoignages personnels qui émaillent le livre prouvent nettement que le journalisme reste une profession ouverte. Certes, le passage par une école facilite grandement l’intégration dans la profession, certes, le piston (comme ailleurs) est un accélerateur efficace. Mais oh ! Les pigistes débrouillards, sachant apprendre et, il faut bien le dire, particulièrement endurants, ne sont pas un mythe comme bcp d’entre vous l’affirment de manière péremptoire. Soyons sérieux : la formation des écoles est sans doute bonne sur le plan technique mais, même sur ce plan là, il existe quelques très bons bouquins tels ceux édités par le CFPJ. Quand on pense qu’on apprend en 2 ans ce qui est écrit en 120 pages... (je sais j’exagère un chouilla et pourtant...). Conclusion : tentez toujours les concours mais n’hésitez pas à faire vos armes par vous même, à condition de lire un minimum de bouquins sur le sujet, de cultiver une ou deux spécialités... et d’avoir bien sûr la motivation chevillée au corps. David
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> On parle, on parle...,
Arnaud,
10 décembre 2002
Entièrement d’accord avec toi pour ce qui concerne la "fatalité" de la pige, même chez ceux qui sortent des écoles... et je suis bien placé pour t’en parler ! Quant à se dire que les horizons sont les mêmes pour les pigistes autodidactes "endurants" que pour ceux qui sortent d’écoles, permets-moi un gros doute. Parce que je ne connais pas beaucoup de pigistes endurants qui sachent manier le nagra (pour la radio) ou la caméra (pour les JRI), ou encore écrire une dépêche d’agence (pour l’AFP) disciplines que l’on enseigne dans les écoles. Il y en a certes, mais très peu nombreux... Eh oui, le journalisme, ce n’est pas seulement la presse. Et les écoles, c’est la "liberté" de choisir son média. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ? |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
romuald,
20 août 2002
peu importe quelle école j’ai fait. la situation est pareille dans toutes. le journalisme n’est pas une "profession intellectuelle" comme une autre. D’abord, elle ne nécessite que des qualités très basiques, qui en font sans doute la moins "intellectuelle" des "professions intellectuelles". Elle peut s’apprendre sur le tas et ne nécessite pas beaucoup d’intelligence, ni de talent. De la "niak", oui, mais donnons-lui son vrai nom : pour les moins carriéristes, la "niak" se résume à l’expression de leur instinct de survie (manger à la fin du mois) ; pour les autres, elle est synonyme d’ambition, d’envie d’argent ou de pouvoir. Ensuite, le journalisme se différencie des autres "professions intellectuelles" parce qu’il a pour fonction spécifique de créer une réalité "objective", non sujette à discussion, celle dans laquelle nous supposés vivre. D’où une lourde responsabilité politique, sociale... Le fait qu’elle repose sur des gens sans conscience de leurs droits ou ne sachant pas les faire valoir, refusant toute organisation collective, est une perspective effrayante...
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
Jay,
9 janvier 2003
Salut grand manitou, |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
20 août 2002,
message de romuald
pour être sorti d’une école de journalisme reconnue par la profession, je me demande à quoi servent ces établissements et s’ils ont une utilité quelconque...
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Stop le délire,
olivier,
16 janvier 2003
Moi aussi je suis diplômé d’une école de journalisme, et je suis un peu ahuri par tes propos. Déjà je me demande de quelle école tu viens pour avoir tout appris en 6 mois ??? |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
Marie-de-la-lune,
23 juillet 2002
Un article très juste. Mais le malaise ne disparaîtra pas comme par magie, malheureusement. Pour ceux et celles que cela intéresse, il existe une autre formation en IUT que Tours et Bordeaux. Il s’agit de l’IUT Information-Communication, Option Journalisme, à Lannion (Côtes d’Armor, en Bretagne). L’IUT est rattaché à l’université Rennes 1. Le diplôme délivré est donc un DUT. L’option journalisme existe depuis 1996. La formation est essentiellement axée sur la presse de proximité (PQR - PHR...). Et depuis septembre 2001 une licence a été mise en place. Après avoir tenté à deux reprises l’IUT de Bordeaux, j’ai découvert cette formation. J’ai fait le concours d’entrée pour la première fois en juin 2001. Je rentre en septembre 2002 en deuxième année. N’hésitez pas à aller faire un tour sur le site web ! en ligne : IUT de Lannion
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IUT de monc,
Melfrid,
18 novembre 2002
J’ai rien appris à l’IUT de Lannion qu’à fermer ma gueule. On y décourage l’initiative personnelle, et on y encourage la docilité de l’écolier. La formation professionnelle, elle s’y résume à quelques tuyaux de base refilés par deux ou trois pros plus ou moins compétents, noyés au milieux de mois entiers de théories fumeuses dans le genre Palo-alto, et de rattrappage de cours de lycée.
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> IUT de monc,
3 février 2003
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
22 juin 2002,
message de FLOFLO
Bonjour Arnaud, |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
5 mai 2002
Ouais, mais ceci dit, il suffit de rester soi-même si tu fais une école ou pas. Le tout c’est de ne pas rentrer dans le jeu et le système, de rester humble. Moi je ne suis pas pour les écoles, car je pense que le journalisme est une vocation, quelque chose qui se vit sur le terrain. Une façon de voir, de respirer. On n’apprend pas tout ça en se moulant dans un système où on t’érige en demi-dieu, tout ça parce que tu as des prétentions à observer le monde. Les écoles forment souvent au Parisianisme, qui est le plus PUANT des journalismes. Kessel, Camus, et les purs qui vivaient cette vocation, n’étaient pas de ce bord-là.
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réponse,
6 mai 2002
commentaire entre parenthèses. Moi je ne suis pas pour les écoles, car je pense que le journalisme est une vocation, quelque chose qui se vit sur le terrain. (bla-bla. Le terrain n’est qu’un des aspects du journalisme. Et pas forcément toujours le plus informatif.) Une façon de voir, de respirer. (Quoi ? Mais non, le journalisme ce n’est pas de l’art. On ne fait pas un compte-rendu de procès ou une enquête comme on voit, ou on respire. Ca demande de la passion, de l’intérêt mais c’est d’abord un travail qui s’apprend, qui suppose des connaissances intellectuelles et techniques. Une école ça sert à ça. Imagines tu un médecin ou un prof d’histoire qui apprendrait sur le tas ? Non, alors pourquoi ce devrait être différent pour un journaliste ?)
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> réponse,
aurelie,
6 juin 2002
je souhaite etre journaliste depuis bien longtemps. mais cette année, cruelle désillusion : comment réussir sans fric ? |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
3 mai 2002,
message de Ftech
Petit témoignage perso. Je travaille dans la presse nationale et je sors d’une école de journalisme reconnue par la profession. Ecole que j’ai intégrée après avoir fait une maîtrise d’histoire. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
19 avril 2002,
message de Emilie Huguet
Je suis en dernière en IUT Information et communication. L’année prochaine, je souhaitais intégrer l’ESJ Paris ou Lille. Après avoir lu votre article, je m’interroge : cette lobotomisation des futurs journalistes est-elle un facteur de réussite ? Les plus dociles sont ils les meilleurs rédacteurs ?... Cela dit votre article était très interessant, il m’a apprit qu’il fallait que j’assume mon Moi mais que m’on parcourt sera difficile et les claques nombreuses. Merci de m’avoir ouvert les yeux. Bonne continuation Emilie Huguet PS : si vous souhaitez m’offrir la possibilité d’intégrer votre rédaction en tant qu’autodidacte, j’en serait ravie...
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
Julien,
10 octobre 2003
Je suis actuellement en deuxième année de DEUG ACL à Nice et j’avoue que mon avenir est aussi brûmeux que ma tête un lendemain de fête. Julien |
> Ecoles de journalisme :l’equité est ailleurs
12 avril 2002,
message de vindicator
Bien qu’adhérant profondément à la thèse de l’article, je pense que ce constat, humiliant et amer, n’est absolument pas réservé au seul domaine du microcosme journalistique.
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> Ecoles de journalisme :l’equité est ailleurs,
motilili,
14 avril 2002
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> Ecoles de journalisme : p
11 mars 2002,
message de motilili
Critiques, critiques et encore critiques ! Ce qui ressort des articles écrits par ces anonymes profanes c’est un ressentiment vis-à-vis des écoles de journalisme, de la formation journalistique en général ; une critique accrue de ceux qui à priori ne sont jamais passés par ces écoles, qui n’en connaissent même pas les directives, les objectifs ou le programme : souvent significatif de la spécialisation ou non, de la pertinence ou encore de la crédibilité de leurs futurs diplômés. En un mot, la plupart de ces "rédacteurs" affichent ce qui leur fait défaut : l’impartialité, l’objectivité qui est un des critères du bon journaliste : j’entends par-là le professionnel qui transmet l’information sans la dénaturer pour avoir pris position sur telle ou telle réforme législative, parti politique, événement diplomatique... qui n’incorpore pas ses opinions propres comme l’ingrédient classique dans la recette connue de l’information, espérant ainsi créer des adeptes qui n’identifieront pas le message subtil qui parsème une information anodine ! |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à p
1er janvier 2002,
message de alain
Je viens de lire tous les messages laissés par les personnes et je tiens à dire que je suis dégouté du journalisme car si tu n’ est pas sortie d’ une école tu n’ as aucune chance d’ être journaliste, si tu est trop diplomé comme les universitaires leurs places n’ est pas accepté, si tu n’ est pas pistonné t’ as peu de chance de devenir proffessionel mais tente ta chance quand même, si tu ne viens pas d’ un milieu aisé tu ne peux pas car l’ école il faut la payer alors mes conclusions sont que le métier de journaliste à haut niveau est réservé au riches, aux élites... Mais c’ est quoi ce monde !!! Moi qui vient d’ une cité, je n’ aurais pas le droit d’ être journaliste au Monde ou dans tous les grands journaux qui font le renom (hihihi !!) de la France ??? Aussi, quelques renseignements vu mon ignorance ou mon inexpérince dans ce milieu ; les initiales que vous avez utilisé, est- ce que vous pouvais me les interpréter telles : Autre question, est-ce qu’ un journaliste peut prendre position politiquement car un copain me dit que non mais j’ ai écrit un article sur Chrirac et Jospin lors de leurs venus à Perpignan et j’ ai pris position en faveur de Jospin et religieusement aussi ??? Encore un truc, j’ ai penser fair eun cursus universitaire de 3 ans en histoire ou socio ou droit psui faire une prépa Science Po puis si je reussi ou si je le rate de me redirigerai vers une école de journalisme ( Lille ca serait cool ! ) et si mes compétences que je fais actuellement me erviront. Mais est-ce une bonne voie pour être journaliste ?? merci
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à p,
Fabien,
6 juillet 2002
Bonjour, |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à p
21 novembre 2001,
message de robby craig
Ah quel debat interminable : écoles , formation sur le tas , piston , formation universitaire longue , que choisir ? Pourquoi privilégier une école ? C’est très simple à mes yeux : une formation universitaire , que cela soit en droit ou en sciences sociales, histoire .... te fournit les moyens intellectuels d’acquérir une certaine rigueur , d’augmenter ta culture g , et l école te sert vraiment à la mettre en pratique ... Franchement, et c’est cela le plus important, quel est le rôle du journaliste ? est ce de deblaterer ses connaissances et de montrer qu’il en sait sur le sujet : NON, vraiment non, c’est de rendre compréhensible et claire une information qui n’est connue de personne : pour moi, le journaliste est essentiel dans notre société et pourtant , les critiques à leur sujet fusent : contrôle des patrons de presse , manque d’indépendance , ..... tout ceci est en partie vrai mais il ne faudrait pas oublier le rôle decisif du journalisme dans les résolutions de milliers d’affaires , la réouverture d’affaires oubliées de la justice : le journaliste, c’est cela pour moi, un pouvoir qui sert à montrer les lacunes, les erreurs , les errements du véritable pouvoir de décision ..
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> > Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à,
maeva,
28 novembre 2001
bon je sais pas trop par quoi commencer,mais bon j’vais me lancer,jai 15ans je suis donc en 3éme et depuis 3 ans ma passion c le journalisme,c d’ailleurs en regardant les sites de journalisme sur internet que je suis tombé sur ta lettre qui ma beaucoup interressé. mon email : maeva.melano@wanadoo.fr
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> > > Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts,
29 novembre 2001
Tu as plusieurs voies pour entrer dans le journalisme mais je peux te donner la plus royale et la plus classique : le bac, prends celui que tu veux, c’est pas trop important : es , l ou s moi j’ai fait un es et ca m’a pas trop trop servi : ensuite , apres le bac , 9 ecoles de journalisme sont reconnues par la profession mais sache qu’on ne peut statisttiquement y entrer qu’avec un bac + 2 mais vaut mieux privilegier un bac + 3 pour etre bien preparer : pour aller jusque la , tu as dc plusieurs solutions : une formation universitaire en deug et licence de ce que tu veux en ft ( histoire, droit, lettres, langues .... ) ou bien d’autres formations telles que la fameuse sciences po qui recrute sur concours apres le bac ,
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> > > > Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prê,
Clément,
21 décembre 2001
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> > > Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts,
Un lecteur effaré,
25 décembre 2001
Même si tu n’es qu’en 3ème actuellement, il serait bon pour toi de mieux maitriser les souplesses de la langue française, sans quoi tu n’accèderas jamais aux écoles envisagées. Etant pour ma part en licence Langues Etrangères Appliquées, je suis fort surpris qu’à 15 ans, on puisse encore avoir un style et une orthographe de si piètre qualité. Demande à ta maman de te faire des dictées lorsque tu rentres de l’école, supprime tes sorties entre amis (si toutefois ton papa et ta maman ne l’ont pas déjà fait)pour bosser. Voulant moi même devenir journaliste je m’y suis pris de très bonne heure ;aux alentours des huit neuf ans. espérons qu’il en soit de même pour toi.Sinon n’hésite surtout pas à passer le plus clair de ton temps à travailler ardemment . Ton papa et ta maman t’aideront, j’en suis persuadé.
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> > > > Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts,
zaama,
31 mars 2002
Eh oh, c’est quoi cette condescendance ridicule ? De quel droit te permets-tu de donner de telles leçons pleines de mépris à un jeune apprenti journaliste motivé ? Et puis surtout, avant de jouer les profs arrogants, enlève la poutre de ton œil : d’abord on n’écrit pas "3ème" mais "troisième" ou - au pire - "3e". Ensuite, il y a un accent circonflexe à "maîtriser", un accent aigu à "accéderas", un accent aigu aussi sur le "e" de "Étant" (même si de nombreux journaux omettent d’accentuer les capitales, sabrant ainsi les règles orthotypographiques de la langue française). Phrase suivante, il te manque une espace après la parenthèse fermante et une après le point-virgule, un trait d’union à "moi-même" et à "huit-neuf ans". Puis, cerise sur le gâteau, tu commences une phrase en oubliant la capitale ("espérons"). Bref, ta gueule.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts,
Quelle prétention !,
11 juillet 2002
J’ai du mal à en croire mes yeux. Comme tout le monde, ici, je ne suis pas vraiment tombée sur cette article par hasard ; et comme beaucoup, j’aspire à être journaliste. Alors comme ça, pour avoir des chances de réussir dans ce métier (enfin, j’veux dire, de réussir les concours, ce qui semble être pourM. ou Mme Effaré, une fin en soi), il faut s’y prendre au berceau, commencer en cm1 à préparer ses réponses pour l’oral des écoles et surtout cultiver un style d’écriture adéquat et suceptible de convenir à un ou une péteux (se) qui n’a même pas une licence de LEA ?
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Ecole de journalisme...,
ilse,
4 décembre 2001
Salut Arnaud, salut Robby, salut à tous, Je me présente : j’ai moi aussi 21 ans, et après un DEUG de droit, je suis en licence de commerce international. Ma passion aussi c’est le journalisme. J’y ai touché très tôt, mais j’ai mis beaucoup de temps à réaliser que c’était ce métier que je voulais faire. Je me prépare aussi aux concours et ma question est simple : Comment concraitement s’y préparer seul ? Mis à part la lecture quotidienne de la presse, le décriptage des infos, l’apprentissage des différents styles journalistiques, et essayer de décrocher un stage dans un canard (ce qui n’est vraiment pas facile quand on est apprenti journaliste et qu’on ne fait pas encore parti d’une école de journalisme-si ça aide !)... comment faire ? J’ai appris que le CNED avait lancé cette année une formation de ce type intitulée " Prépa à la une", est-ce que quelqu’un d’entre vous en connait la valeur ? Toi Robby, comment tu t’y prépares actuellement ?(Bonne chance au fait, on se croisera peut-être aux concours). Et Arnaud quels conseils pourrais-tu me donner pour bien me préparer ? Merci beaucoup et ciao à tous.
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> > Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à,
Marilise,
10 janvier 2002
Ben encore faut-il avoir les moyens de passer un an à Bachoter pour les préparer. Si tu viens de Lettres, il faut apprendre du droit constit, faire des rappel d’histoire. Et apprendre presque par coeur Le Monde et Libé tou les jours. Rien que faire des fiches sur les canards prend du temps. Alors poru ceux qui ont du passer leurs années universitaires à travailler pour avoir les moyens d’étudier (sans bourse, sans aide financière parentale), sorti de leur cursus, il leur faut du temps pour les préparer les concours. Et c’est pas en travaillant qu’on peut le faire. Je suis sérieuse et j’ai essayé. Pas la peine de parler du résultat.
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> > > Ecoles de journalisme,
philippe,
26 mars 2002
As-tu essayé l’IUT de Bordeaux ? Je peux témoingner que le recrutement n’est pas basé sur l’érudition mais bien la volonté de faire ce métier. J’ai été plusieurs fois recalé au concours du CUEJ, très académique, j’ai réussi celui de l’UIT de Bordeaux. Les épreuves écrites ne s’apparentent pas à un marathon, l’évaluation décisive se fait sur l’entretien personnel, face au jury. Par sa politique de recrutement, l’école souhaite limiter l’effet de "reproduction sociale des élites". Bien sûr on y retrouve des enfants de journalistes mais aussi davantage qu’ailleurs des enfants d’immigrés et des non-bacheliers (deux sortis en 1997). Je suis fils de fonctionnaire, ex-RMIste.
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> Ecoles de journalisme,
nonette,
5 mai 2002
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à,
6 janvier 2003
Marilise,
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à,
Fabien Richet,
7 février 2003
franchement,500 candidats pour 60 places,ou pire comme j’ai vu parfois:galérer 2 ou 3 ans de suite pour avoir le privilège d’APPRENDRE ce "fabuleux" métier de journaliste(qui n’est pas plus formidable,utile qu’un autre:il ses bons et ses mauvais côtés,comme d’autres)et ensuite,avoir seulement un peu moins de mal à percer dans le métier...Autant pousser ses études et devenir universitaire,ou passer le CAPES,ou un autre concours de la fonction publique(d’ailleurs,au départ,la notion de CONCOURS implique un emploi d’Etat garanti à vie,sinon c’est pas la peine) |
Ecoles de journalisme...
23 octobre 2001,
message de Tishou
Bonjour Arnaud !
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> Ecoles de journalisme...,
arnaud,
24 octobre 2001
Je ne suis pas certain que les gens venant de fac mais non-pistonnés aient plus leurs entrées que les autres, en tout cas pas en presse nationale... sauf si l’on a un DESS ou un doctorat... En tout cas, si c’est ce métier que tu as envie de pratqiuer, je t’encourage vivement à passer le cap. Pour ça, il existe des formations de rattrappage de gens déjà professionnalisés. C’est le journal qui paye le truc et en général, je prends l’exemple du CPJ - ça marche assez bien. Il faut donc tanner ton boss pour obtenir une formation comme ça. Bonne chance
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?>
> > Ecoles de journalisme...,
tishou,
24 octobre 2001
Merci pour l’info ! Je commence même à convaincre mon boss et j’ai droit à quelques piges. On verra... |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à p
2 juillet 2001,
message de soupauxpois
A la lecture de cet article, je m’étonne de l’absence d’une donnée qui me semble importante : la limite d’âge aux concours d’entrée des écoles (23 ans pour le CFJ souvent cité). Pourquoi imposer une limite ? J’ai peut-être mauvais esprit, mais je pense que ce n’est pas sans raisons. Et que c’est opérer, de facto, une ségrégation à l’encontre des aspirants journalistes au parcours, comme tu dis, "atypique".
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> > Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à,
Dadou,
23 octobre 2001
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?>
> > Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à,
Arnaud,
24 octobre 2001
Tout à fait d’accord avec toi. Je crois savoir qu’à l’origine, le CFJ était une sorte de cours du soir sans limite d’âge. Ce n’est qu’après qu’il s’est imposé un cours plein temps et des limites d’âge : c’est une cause et/ou une conséquence de la "professionnalisation" du journalisme (qui n’a d’ailleurs pas que des mauvais aspects surtout en PQR).
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> > Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à,
arnaud,
24 octobre 2001
j’ajoute cependant une formation un tout petit peu mieux au CPJ (et dans d’autres écoles) et que ma mauvaise foi m’avait fait oublier : des formations de rattrappage de gens déjà professionnalisés. C’est le journal qui paye le truc et ça insère pas mal de gens "âgés" dans le métier. mais c’est imparfait, car il faut avoir un média qui te paye le truc, donc bosser déjà dans un média... |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
15 février 2001,
message de mict
Ce qui me troue le cul en lisant ton article (trés bon d’ailleurs), c’est qu’il donne l’impression qu’il y a d’un coté les journalistes sortant d’école, seuls habilités a recouper l’info, et la masse des ignares qui prend tout pour argent comptant. Or ce qu’il ne faudrait pas oublier c’est que notre système éducatif produit aussi une foule de doctorant et autre diplomés qui ont appris à recouper l’info durant leur études. Non seulement ils ont appris à recouper leurs info, mais en plus pour certain d’entre eux, ils ont appris à penser, voire à écrire, et ont certainement des idées personnelles sur les points de l’actualité. De plus avec cinq à sept ans de philo ou de sciences sociales derrière eux, les produits universitaires ont peut-être plus de chance de produire une idée originale que des produits issus de deux ans de cours de culture générale. Alors plutôt que de s’ouvrir aux lèche-bottes en mal d’emplois solidarités, le journalisme ne devrait-il pas s’ouvrir plutôt à cette foule de diplomés qui aprés cinq ans d’études, se voient envoyer réfléchir sur la façon de cuire un hamburger par le gentil personnel de l’ANPE ? Ou alors, les directeurs des journaux ont peut-être peur d’un personnel qui a trop appris à penser ? Ou alors ils aiment les serveurs de bistrot qui ont de la conversation et trouvent ce système trés bien. Ou alors ils ne sont pas au courrant qu’il existe d’autre lieux ou l’on pense que les pages de leur canards. Ou alors, ou alors...
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
arnaud,
15 février 2001
"De plus avec cinq à sept ans de philo ou de sciences sociales derrière eux, les produits universitaires ont peut-être plus de chance de produire une idée originale que des produits issus de deux ans de cours de culture générale." J’aimerais souscrire à cette idée, mais je ne suis pas d’accord. Pour devenir un journaliste correct, la PREMIERE des choses à faire est d’oublier l’université. Pas les choses qu’on a appris bien sûr, mais la manière de travailler, de penser, de fonctionner. Moi-même j’ai dû me faire violence pour me détacher des réflexes scolaires incroyables qui nous empêchent de bosser. Le matériau du bon journaliste, c’est la vraie vie, les vrais gens. C’est le CONTRAIRE de l’université où non, malheureusement, je ne pense pas que l’on apprenne à penser. Du moins pas comme un journaliste. Ce qui ne veut pas dire qu’en tant que lecteurs, les étudiants n’aient pas l’oeil acéré et la critique juste, ce ne sont pas une masse de benêts. amitiés.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
mict,
16 février 2001
L’université qui formait des clones est loin derrière nous. Il est vrai que les premières années il y a une certaine scolastique qui est enseignée, mais au bout de quelques années (aprés la maitrise) les étudiants s’en défont (ou deviennent prof). Le coté fac-loin-des-réalités est d’un populisme limite poujadiste à peine caché. Je pense qu’au contraire ce que tu dis être en dehors des réalité, c’est en fait en dehors de la réalité journalistique qui est de prendre le lectorat pour un con, et donc à la recherche d’une autre réalité, peut-être celle qui donnerait au lectorat des armes pour penser par soi même plutôt que de lui macher des réponses qu’il aime entendre à coup d’analyses superficielles.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
Arnaud,
20 février 2001
Non, non, je n’ai jamais dit que l’université fabriquait des clones ! Je ne dis pas que les étudiants sont des imbéciles, incapables de problématiser des problèmes ou de comprendre comment la société tourne. Je dis que la manière scolaire de conceptualiser et de travailler est l’antithèse de ce qu’il faut à un bon journaliste. Je le sais, j’ai été étudiant à la fac et je suis devenu journaliste. Après, rien n’empêche d’écrire des tribunes, des textes éditorialisants, etc. mais le reportage, le portrait, l’interview, ça ne s’improvise pas, ça s’apprend soit dans les écoles, soit sur le tas. Et cette espèce d’anathème lancé contre les journalistes "qui prennent le gens pour des cons", etc. est stupide, démago et ne fait en rien avancer le débat. C’est toi qui parlait de poujadisme ?
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
mict,
25 février 2001
Ouais, désolé pour le journaliste qui prend les autres pour des cons (on s’emporte, on s’emporte), c’est vrai que c’est poujadiste mais mon ex travaille au Guardian, j’ai pris des plis. Bon, pour revenir au sujet, les étudiants sont dans la fac, et à mon avis ils devraient bosser plutôt que s’essayer au journalisme, fac n’est pas qu’égale à étudiant, il y a aussi des chercheurs. Quelqu’un qui sort aprés un dea ou un doctorat, généralement c’est plus un étudiant, et cela fait un trés bon journaliste qui est de plus ultra formé sur un sujet. En Angleterre par exemple, les trois grands journaux (au sens de sérieux) que sont le Guardian, the Independent et the Scotsman ne recrutent leurs journalistes qu’au sortir de Cambridge, il y a trés peu d’écoles de journalisme et ceux qui en sortent vont bosser dans les tabloids ou au Time (qui est devenu un tabloid). Et la presse anglaise a quand même une autre figure que la presse française, au moins ils ne mangent pas dans la main des politiciens et forment un vrai contre-pouvoir (sauf en temps de guerre, mais c’est un autre problème). Je pense que si la presse française s’ouvrait plus aux universitaires on pourrait avoir des analyses un peu plus poussées sur les débats de société et ce ne serait pas un mal. Pour l’instant un des magazines les plus intéressants du moment niveau analyse (bon, c’est à mon gout !) c’est Courrier International, et le fait qu’il n’y ai pas un journaliste français y est pour beaucoup. C’est vraiment un bol d’air frais face au maelstrom indifférencié de nos journaux nationaux.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
mict,
25 février 2001
En fait, ce que je voulais surtout dire en réagissant à ton article, c’est que je ne pense pas qu’on puisse apprendre à penser en deux ans. Alors c’est vrai que l’on apprend les formes de l’écrit (interview etc..) sa grille de salaire, des techniques pour recouper l’info, mais au sortir, je ne vois pas pourquoi une personne passant deux ans dans une école de journalisme serait plus crédible que quelqu’un ne l’ayant pas fait. C’est vrai que comme tu dis, l’autodidacte en journalisme est un cas rare au milieu des fils à papa et qu’il tiend plus du mythe que de la réalité, mais je pense que la compétance du journalistes formaté est aussi un mythe dont les journalistes devraient se rendre compte.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
morsini,
11 juin 2001
Quelle emphase !
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> > Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à,
cecile,
11 août 2001
Si tu renseignais avant de parler tu saurais qu’une grande partie des diplomés des écoles de journalisme sont passé par la fac avant d’intégrer une école. Ce qui fut mon cas. Maitrise d’histoire contemporaine en poche je suis rentrée à l’ESJ après un concours très sélectif. Il y a de tout dans les écoles, des blancs becs du XVI° atrrondissement qui n’ont jamais vu les banlieues et se sont gentiment tapé 2 ou 3 ans à Sciences Po Paris et puis les autres dont je fais partie. Ras le bol d’entendre gueuler contre les écoles ! moi j’ai commencé dans la presse écrite à Sud-Ouest. On me répétait sans cesse : "fais une école ou tu ne seras jamais intégrée".Ce qui était vrai, j’ai eu droit à plusieurs CDD à répétition avec perspective d’embauche. Rien est arrivé. Tant mieux d’ailleurs. Mais le fait est que faire une école peermet d’être respectée, tu n’est pas considéré comme un amateur du coup, tu deviens un professionnel. Et ce n’est pas faux.(Différence de salaire, respect ) Faire une école m’a permis d’avoir droit à des stages, chose que l’on me refusait auparavant malgré ma très forte motivation. Je trouvais ça dégueulasse et scandaleux de voir que les gens des écoles étaient prioritaires. Pourquoi je pensais ça ? parce-que je m’étais vautrée une première fois à un concours d’entrée. L’école t’apprend à être synthétique, à ne pas te masturber sur une feuille de papier en te gargarisant de mots à ne pas t’écouter parler au micro. Une école t’apprend à être synthétique rigoureux et précis. Celà t’apprend à "informer" clairement et rapidement si possible en respectant les règles. Désolée mais pour faire une image avec une caméra et présenter un journal en radio, il faut avoir appris deux trois trucs, il est bon de se faire engueuler par des professionnels. Si tu penses que j’ai tort jette un oeil sur i télévision. Les amateurs de la caméra et du texte, y’ a un moment où ça gonfle tout le monde. Pire ça fait rire. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
10 février 2001,
message de diplo-addict
Bonjour Quelques articles publiés dans >« Journalistes précaires » >Misère des journalistes précaires >Nouveaux barbares de l’information en ligne >Derrière la subjectivité des journalistes Cordialement. en ligne : Derrière la subjectivité des journalistes
|
Des journalistes indépendants dans une presse dépendante ? (Laissons la honte au logis)
9 février 2001,
message de Pas Près D’Arriver
Si j’ai bien compris le sens profond de cet article :
Bon, j’exagère un peu. Imaginons que demain il n’y ait plus un seul canard, là on se sentirait mal, et si les écoles de journalisme venaient à disparaître, personne n’interpréterait ça comme une avancée de la démocratie. En ce qui concerne la diversité des origines sociales, j’ai de gros doutes, plus un milieu est petit, plus il fonctionne par cooptation, piston, parrainage, copinage, relations… (il y a plein de mots pour souhaiter bonne chance à ceux qui viennent d’ailleurs). Sinon, encore heureux que le « formatage » de la presse ne vienne pas des journalistes eux-mêmes. Les méthodes de normalisation viennent d’ailleurs, elles sont simples, brutales et efficaces : Il y a des méthodes encore plus simples : acheter un journal pour mieux le contrôler. Vivendi et Lagardère, à eux deux, combien possèdent-ils de titres ? Imaginez les angoisses métaphysiques du journaliste, diplômé et de talent, au moment d’écrire un truc sur la xème fusion ou acquisition réalisée par l’actionnaire principal de son journal. Je ne pense pas qu’il ait beaucoup d’hésitation sur ce qu’il va dire, il importe le fichier du service presse maison, rajoute une couche d’analyse conforme, met un peu de style pour le vernis (il a fait une bonne école, il sait donner l’apparence de l’importance à des discours de complaisance) et il rentre se coucher sans y repenser. Tous le font, un journaliste n’est pas plus suicidaire qu’un autre humain et il a lui aussi besoin de manger. C’est sûr, il y a bien de temps en temps des scoops à balancer. Mais le plus souvent c’est la simple mise à exécution de menaces dans le cadre de luttes de pouvoir se déroulant ailleurs (les divers dossiers « sortis » dans la presse en relation avec le conflit pour le contrôle de la mairie de Paris, par exemple). Bon, malgré tout ça, une petite note d’optimisme, on peut être journaliste labelisé et faire la démarche de s’exprimer « en dehors des clous ». A quand le site internet fait par des journalistes pour diffuser ce que le « positionnement » de leur employeur ne leur permet pas d’imprimer ? Bises
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> Des journalistes indépendants dans une presse dépendante ? (Laissons la honte au logis),
Arnaud,
12 février 2001
Pssst.qc.ca est un webzine québécois qui a été inventé pour que les journalistes de la presse informatique puissent dire ce qu’ils n’ont pas le droit d’écrire dans leurs journaux respectifs. C’est donc le petit microcosme qui s’y exprime. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
9 février 2001,
message de paolo
Arnaud Ton article est puissant, tu as su définir le journalime en peu de mots. Apprendre sur le tas est quand même la meilleure des écoles, ne crois tu pas ? Les patrons de presses ou d’ailleurs, ont beau jeu de faire les difficiles question embauches. Pour 1 qui refusera de se faire exploiter parce que justement diplômé 10 accepterons parce qu’il n’ont pas le choix. Mais n’en veux pas à ceux qui ont la chance de se faire pistonner, c’est pas de leur faute si l’occasion leur est donné. Mais d’un autre côté cela tuera la profession par manque de profesionnalisme,ils (certains) ne débattent pas sur le fond du problème- ils cherchent le sensationel, le scoop à tout prix, le non respect de la vie privée-tout ca pour faire du fric. Où est le journalisme dans ces cas là. Moi je suis pour le (vrai)journalisme qui traite et révèle les problèmes, qui dénonce les abus, qui vont sur le terrain, non pas quête de sensation forte pour augmenter leurs tirages, mais pour excercer un profession, pour être un garde fou, une barriere,qu’on se rapelle ce chinois face aux tank, la presse ne doit pas prêter le flan aux rumeurs, aux ragots, elle doit être exigeante envers elle même, et envers leurs employés.Ce n’est pas pour rien qu’il existe des écoles de journalisme, mais à ce qu’on leurs enseignent ça.... Je suis pour le droit de la presse. Ils sont la vitrine d’un pays. paolo
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
9 février 2001
"Apprendre sur le tas est quand même la meilleure des écoles, ne crois tu pas ?" Je ne suis pas certain. Non que ce qu’on apprenne de manière empirique soit moins valable qu’a l’école, même si être passé par une école vous préserve de bien des boulettes, quand vous débutez. Mais une école présente l’avantage de vous faire découvrir le panorama complet de la profession : écrit, agence, radio, télé. Et la plupart des étudiants arrivent en voulant faire de la radio et finissent en agence ou etc. On se trouve de manière bien plus profonde, ce qui est, à mon avis, une garantie esentielle pour assurer une prestation de qualité d’un média. C’est quand même plus intéressant que d’entrer au Fig parce que son oncle y bosse, non ? Maintenant, il est vrai que certains autodidactes savent tout de suite ce qu’ils veulent faire et ne pas faire. Pour ceux-là, les écoles ne sont pas indispensables.
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Suite,
Arnaud (je n’ai pas signé tout à l’heure),
9 février 2001
Eh oui, effectivement, c’est étonnant mais dans les écoles, on apprend des choses comme ne pas tomber dans le trop-vendeur, vérifier les infos, recouper les sources, être honnête avec soi-même et le lecteur. Tu doutes à ce point de la qualité des écoles ? Soyons sérieux. Que veux tu qu’on apprenne en deux ans ? A cirer les pompes, sucer des bites, salir les gens, mentir, ne rien vérifier, faire de la merde intégrale. Le monde n’est pas (toujours) un film de Mocky au risque de décevoir... |
Sciences dures et sciences molles
9 février 2001,
message de Antoine
(NB : Je réponds à un message qui était paru sur le forum interne, avant que "Mais les sciences sociales, humaines, l’histoire, les arts, la littérature Tu peux développer ce point de vue, donner des exemples "concrets" ? Je Exemple : pour remonter au lycée (puisque je n’ai pas fait d’études littéraires), faire preuve d’une culture livresque : toute idée doit être agrémentée être capable de présenter sans rechigner et sans prendre parti utiliser un type de langage, des tournures, un ton, dont on Ceci indépendamment de l’intelligence et de la pertinence Plutôt ressortir, en les personnalisant éventuellement, Et de génération en génération, évidemment, les nouveaux profs
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> Sciences dures, couilles molles,
Tiresias,
9 février 2001
Avec ce genre d’argument routinier et mécaniste, on explique aussi pourquoi Bourdieu est au Collège de france, ou Cohn Bendit chez les verts...Ils ont dû bien répéter ce qu’on leur inculquait... :)) Et aussi pourquoi il n’y a pas plus servile que les corps d’ingénieurs en entreprise, toujours bien obéissants aux ordres de direction... :)
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> Sciences dures et sciences molles,
Arnaud,
9 février 2001
Effectivement, je suis d’accord avec le caractère "subjectif" des corrections littéraires : le prof instinctivement reconnaît ton milieu social par le style plus soutenu, la quantité de références littéraires (plus facilement acquises dans les milieux avantagés, au moins pour les ados, après pour les adultes, c’est moins systématique) et ceci le porterait à avantager ces copies, de manière donc injuste d’un point de vue social. Mais je trouve un peu facile d’accuser les profs de toujours écraser les vélléités politiques et engagées dans les copies étudiantes ou lycéennes. Il y a des tas de profs qui adorent être secoués quand ils lisent une copie, pour peu qu’elle soit bien pondue, fouillée, qu’elle sorte les tripes. Le problème que beaucoup de copies engagées sont aussi complètement cons, approximatives, pleine de mauvaise foi et d’ignorance, comme les conversations d’ados en fait ! :-)
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> Sciences dures et sciences molles,
Antoine,
15 février 2001
Mmmmhh.... Je n’étais pas satisfait du message auquel tu réponds, Je ne suis pas sûr que c’est ce que tu m’opposes, mais je n’ai pas De même, « casser » (le mot est un peu fort) le positionnement (NB : j’utilise volontiers le mot commentateur, car Je ne sais pas si j’ai bien exprimé tout cela. Ce sont Amicalement Antoine. |
> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
8 février 2001,
message de Riki
Ami Arnaud, Le problème ne vient pas des individus, mais des structures qui les emploient. Il est là, le monstre de bêtise, en cette bureaucratie qui hante les couloirs de L’Express, ce bon goût obligé des messieurs du Monde et cette langue de bois qui sévit dans ces institutions sclérosées que sont devenus Charlie Hebdo ou le Canard. Certes, les deux derniers cités n’appartiennent pas aux Monstres du Capitalisme, mais ils n’en restent pas moins composés de vieilles branches rabougris s’accrochant à leur arbre... Diplômés ou pistonnés, encartés ou pigeonnés, quelle importance ? Aux journalistes, on demande d’entrer dans le moule d’un canard sans âme. Pubeux. Markété. Ou sclérosé. Objectivité, leur dit-on ? Mon cul oui, l’objectivité est le miroir des puissants : on va voir les représentants et on leur cire les pompes. L’honnêteté, au contraire, suppose le parti-pris, la subjectivité assumée. L’emportement argumenté. Et le sens du détail. Relis ton papier plein de bon sens et de bons sentiments : tu n’y parles que d’enter dans des cases, des étiquettes appelés journaux. Tu ne cherches pas à en créer d’autres, des cases. Des lieux de langage et de poésie. Un journal, ce devrait d’abord être un message, une volonté de crier, de foutre la merde. Comme le Libé des origines par exemple. Ou comme ce mensuel disparu après 3 numéros : Don Quichotte, tombé de sa trop grande sincérité, à chercher de la pub tandis que ses zozos (tous au même salaire de misère !) tenaient un discours radicalement anti-pub. Un rêve, cette idée d’un contre-pouvoir en actes, me diras-tu ? Mais Uzine est-il un rêve ? Soyons pro-Domo. Par son mode coopératif, son indépendance radicale, son ouverture, sa nature de "web troué" et sa liberté sans freins, uZine sera toujours mille fois plus libre et encombrant pour les pouvoirs que le Canard enchaîné... Question d’époque. De moyens. Et d’attitude. Alors, inutile de chercher le fouille-merde, la foudre et le décalage dans la presse : en revanche, sur le Net, et en cherchant un peu...
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
Antoine,
9 février 2001
Ou comme ce mensuel disparu Tu oublies que Don Quichotte était avant tout une grosse merde, qui ne Zéro, quoi.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
Arnaud,
9 février 2001
1 - Je ne sais jamais quoi répondre à ce genre d’argument : les journaux, c’est devenu intrinsèquement de la merde. Les gens qui y participent, même de bonne foi, finissent par se faire écrabouiller, et devenir complices de la médiocrité, du marketing, etc. 2 - Le part-pris engagé et intelligent dans l’écriture journalistique. Je ne vais pas reprendre les distinctions entre "engagé" et "objectif" que nous avons eu en interne, car je suis paresseux. 3 - "Tu n’y parles que d’enter dans des cases, des étiquettes appelés journaux. Tu ne cherches pas à en créer d’autres, des cases".
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
christophe,
16 février 2001
il y a bien des élément passionnant dans ces échanges, passionnant au point que je ne saurais prendre parti pour une optique ou pour une autre : le fait est que, je connais des exemples réels et vécus qui peuvent argumenter les points de vue de chaque partie.
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> > Ecoles de journalisme : le débat est ailleurs,
Romana,
5 septembre 2001
cher tout le monde, Mais le débat est ailleurs et concerne directement les pistonnés. Qui n’a jamais rêvé de connaître le patron d’une grande chaîne pour lui dégoté un stage ? Mais qu’advient-il alors des personnes qui n’ont pas la chance d’avoir des « connaissances » ? Encore une fois, certains restent alors au bord de la route.
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
VeRoNe,
27 mai 2005
bonjour Arnaud je dois dire que ton article m’a cloué le bec je crois que je n’aurai pas dit mieux. Néanmoins je suis persuadée que les écoles de journalisme et le métier de journaliste ne sont pas les seules victimes du système de pyston !!!! meme pour trouver un job d’été il faut ramer !!! et je m’y connais pour 30 lettres envoyées ou coup de fil déployés je reçois qu’une réponse positive (ouraahh) pour un job à temps partiel (juste de koi payer le loyer et qq factures !!) bref our en revenir au sujet je dois dire que je suis assez révoltée j’étais en deuxième année de Droit où j’ia énormément ramé j’ia eu beau travaillé comme une folle les résultats n’étaient pas là alors tout en passant mes examens j’ai fais des dossiers pour les écoles de journalisme (je me suis contentée des IUT ) malheureusement je n’ai meme pas réussie à passer le 1er stade du dossier Aujourd’hui je doute bcp de moi (encore plus qu’avant) et je cherche desespérement à trouver ma voie pourtant quasi sure qu’elle sera journalistique sinon rien !!! le pyston je connais... en Janvier dernier j’ia pu visiter France 3 et cotoyer des journalistes grace à mon oncle (enfin l’oncle de ma mère !!!) merci tonton !!! je n’ia pas de stage parce que pour moi je voulais voir si déjà ce petit apperçu d’une demi journée llait me convaince. ce fut le cas malheureusement en cherchant des stages à droite et à gauche (et notamment Ouest France) j’ia été refusé ... et oui il faut prouver etre dans une école de journalisme pour pouvoir etre pris comme stagiaire sinon NaDa !!! voilà mon combat aujourd’hui chercher à trouver quelque chose d’intermédiaire qui m’aide à interesser sur papier un jury d journaliste comme tu l’as si bien dit Fermé Pour exemple il y avait 1500 inscrits pour l’IUT de Bordeaux cette année pour 30 places : pour moi c un scandale c porter atteinte au droit du travail !!!! les écoles de secrétariat ont peut etre moins de candidats et plus de place dans toute la france et si je mettai un "De" devant mon nom serais-je plus acceptée ??? merci de prendre en considération les jeunes étudiants travailleurs qui n’ont le droit à rien et qui doivent en plus donner 7 à 8 h de boulot aux petits vieux qui sont je vous le jure assez riche et heureux pour certains !!!
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> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
BERTRAND C. BELLAIGUE,
24 novembre 2005
Chers confrères, et néanmoins amis, ce n’est pas le temps des "autodidactes de génie" qui se termine mais le règne absolu de la finance sur les médias qui commence. Je vous suggère de vous reporter à mes deux livres consacrés à la vie d’un "agencier" à travers le monde, aux mutations provoquées dans notre métier par la revolution technologique et l’introduction de l’instantanéité dans transmissions. Ce que font les "petits marquis" de la capitale, la tâche obscure mais efficace des "soutiers" dans les "région", la montée ne flèche des jeunes femmes dans la professon, la vie de tous ceux qui ont la chance de vivre leur "vocation" à travers les grands évènements de monde. 1 - Errances dans un théatre d’ombres 2 - Le Reportage : Toute une vie, ailleurs qui vient de paraitre chez Publibook Les deux livres sont disponibles chez les Edition Publibook ; 24 rue de Volontaires, http://www.publibook.com/librairies/publibook/auteurs.php?id=90 Cordialement, Bertrand C. Bellaigue Rédacteur en chef (e.r.) Ancien chef de poste AFP à l’Etranger en ligne : http://www.geocities.com/bertrandcb...
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Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?,
17 ans et des envies suscidaires,
10 octobre 2006
Moi je n’accuserais pas que les structures employant les journalistes d’être le problème, car s’ils ont étés choisit, c’est bien parce qu’ils adhèrent au moule.... |