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mercredi 2 mai 2001
La bataille des city guides à Lyon (2)

Le glas aurait-il sonné ?

par Robin
 
 

A Lyon, après une petite période d’euphorie, les city guides ou guides urbains semblent rentrer dans une autre période. Serait-ce un essoufflement ? La bataille se terminerait-elle avec la capitulation pour les uns, la victoire pour les autres ? Etudiant à l’IEP de Lyon, avec mon site Memorus, je suis pas à pas cette évolution.

Dans un premier article, j’ai réfléchi sur la connotation guerrière que pouvait avoir l’expression « bataille des city guides », employée ici et là dans les médias. A Lyon, depuis début 2000, ces guides urbains s’implantaient au moment même où Internet était glorifié. Bénéficiant de ce contexte, chacun a tenté sa chance. En début de cette année, cette « bataille » avait atteint son paroxysme avec l’arrivée de France Télécom et de son site régional Voila Lyon. Nous pouvions répertorier, en gros, une dizaine de sites : Webcity, Webstub, Vivalyon, Bestoflyon, Voila Lyon, Cityvox, Lyon Poche, M6Lyon…

Oui, j’emploie le passé, car, sans trop se risquer, nous pouvons déjà observer que cette période de développement commence à être révolue. La filiale interactive de M6, disposant d’un budget serré, veut limiter la casse avec son site expérimental de M6lyon. Depuis le 5 décembre, trois à quatre personnes animaient ce nouveau site, en étroite coopération avec la rédaction télé. Le responsable avait bon espoir de s’imposer dans la capitale des Gaules. Néanmoins, quelques mois plus tard, cet espoir s’efface devant la contrainte financière. Plusieurs personnes de ce site seraient bientôt licenciées (selon une source assez sûre). Le nouveau site de la sixième chaîne fonctionnerait alors en service minimum. Retour au bricolage, aux folles journées de travail qui se terminent à point d’heure…

Un service minimunm

Tous ces sites locaux sont bien caractérisés par ce point commun : le service minimum. Moins il y a de personnes qui y travaillent, mieux c’est pour les finances. Cette logique économique implacable empêche à ces acteurs, présents sur le terrain, de travailler dans les meilleures conditions et de « crédibiliser » leur information. Tout le monde se souvient du reportage diffusé dans l’émission Capitale, où un rédacteur de Webcity copiait allégrement des dépêches du quotidien local. Justement, ces rédacteurs n’ont pas le temps d’aller sur le terrain, d’enquêter, de recouper sérieusement leur information… bref, de prendre le temps. Ces rédacteurs manquent de temps, de moyens, d’expérience….

Le site de Vivalyon pourrait faire figure d’exception avec son équipe de cinq journalistes. Soutenu directement par la presse quotidienne régionale (Le Télégramme de Brest et le Républicain Lorrain notamment), ce city guide se base sur un projet réfléchi et rôdé dans d’autres villes. Pour les autres, c’est presque la jungle. Des concentrations sont à prévoir. Mais alors : qui sera avec qui ? qui va être racheté par qui ? On parle du regroupement Maville (Ouest France) - non implanté à Lyon - Vivalaville et Bestofcity (NRJ). Certains espèrent être rachetés par un grand groupe, avec une véritable structure.

Est-ce vraiment une surprise ?

Pour autant, est-ce une surprise ? Personne ne s’attendait que la situation reste pérenne. Le poncif « tout va très vite avec les nouvelles technologies » est toujours bien ancré dans les mentalités. Aux Etats-Unis, la mode « city guide » s’est évanouie depuis quelques années. La fièvre avait commencé en 1995 notamment en Californie puis les fusions suivirent deux à trois an plus tard. Dans une période plus courte, à Lyon, l’évolution semble être la même : la rationalisation au maximum.

Mais, si, en haut, on cherche à minimiser les coûts, en bas, les acteurs se débrouillent pour suivre le rythme. Internet n’a plus le vent en poupe, les investisseurs sont beaucoup moins nombreux, voire inexistants, la publicité tourne pour certains sites autour de zéro… Puis, les rédacteurs tapent sans sourciller sur leur machine, découvrent de nouvelles techniques, espèrent en un nouveau modèle d’informations, argumentent auprès de leurs interlocuteurs. Cela peut-il durer encore longtemps ? Dans une situation si précaire, aucun besoin de faire des prévisions. Tels ces rédacteurs, il faut vivre au temps présent.

 
 
Robin
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étudiant (passion : journaliste sur Internet)

25 octobre 2002
 
SPIP
Web indépendant


> Le glas aurait-il sonné ?
13 décembre 2002, message de binôme
 

mon cher Robin,
je sais que tu es desormais un expert des cityguides néo-zélandais. Tu devrais faire profiter le cyber-paysage français de cette expérience et insuffler un nouveau dynamisme aux piètres vivalyon et autres M6lyon.
Je serais alors à nouveau à l’origine de la réussite de tes études et de ton avenir professionnel.

Cordialement,

ton binôme qui t’aime.

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> Le glas aurait-il sonné ?, Robin, 18 décembre 2002

Merci pour ton message Binôme, malgré que je ne sache ton identité, et même si je la devine...
Mais vivalyon de tte manière a disparu du paysage lyonnais. Il serait même intéressant de refaire un point sur ce sujet. Affaire à suivre !!

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> Le glas aurait-il sonné ?, binôme, 26 décembre 2002

est tu certain d’avoir dévoilé mon identité ?
en même temps, binôme sur les cityguides, c’est clair comme de l’eau de roche.

content que tu sois de retour. je t’ecris ici comme un blaireau mais j’ai paumé ton adresse !
alors rencard sur nos listes, right ?

ton binôme qui t’aime.

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> Le glas aurait-il sonné ?, Robin, 3 janvier 2003

Non, en fait, j’ai quelque peu bluffé.
Honnêtement, aucune idée de ton identité.
tu peux m’écrire à : rcharbonnier@yahoo.fr

merci

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> Le glas aurait-il sonné ?, Binôme, 20 janvier 2003

enfin, Robin... ;
c’est moi RC !
j’ai meme encore la photo de notre mariage dans l’atrium....

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> Le glas aurait-il sonné ?
18 mai 2002
 

Complètement nul ton truc.
Cesse de croire tout ce que la télé te dit, notamment pour ce reportage
si ça se trouve ce mec lisait le journal comme toi et moi et la caméra est passée par là et les journaleux de capital ont sauté sur l’occas pour faire de la désinformation. Faut vérifier mec quand on fait du journalisme au lieu de tout gober !!!

Sc po ça sert pas à développer l’esprit critique ?

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> Le glas aurait-il sonné ?, Robin, 20 mai 2002

Bonjour,

La nullité de mon article tient seulement au désaccord sur le fait du reportage de Capital (critique que je prends bien compte) ? Peut-être pourriez-vous plutôt m’apporter une critique constructive ?
En ce qui concerne ‘l’esprit critique’ que vous liez à une formation universitaire, connue sous le nom de ‘Sciences po’, c’est faire un lien de cause-effet un peu rapide. L’esprit critique, je pense l’avoir eu en observant pd un an les city guides, en interrogant une quinzaine de personnes concernées, en lisant des ouvrages sur ce sujet,…
Enfin, cet article n’est pas de nature à être objectif, ni dans le cadre d’un journal. Les règles sont ici différentes. C’est un point de vue. Donc la critique ne peut s’appuyer ici par rapport aux critères du ‘journalisme’ que vous citez. Mon analyse se trouve dans mon mémoire de fin d’études.
Merci comme même d’avoir donné votre point de vue.

 
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> Le glas aurait-il sonné ?, 5 juin 2002

Un vrai langage de futur technocrate !

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> Le glas aurait-il sonné ?, 18 septembre 2002

surtout et m’enfin, qu’est ce que on en a à foutre des city-guides ?

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