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> Bon ok mais arrêtons ce pseudo-vocabulaire antimondialisation
4 janvier 2001,
message de Mikeul
Il y a un certain nombre d’arguments justes sur les dérives du "tout économique", sur cet équilibre de plus en plus déséquilibré en faveur des actionnaires, niant en cela les problématiques "industrielles", cette ruée vers l’or du "tout service", ce matraquage de la consommation, etc. Mais je trouve fatiguant de retrouver toujours la même prose anti-tout, négative, cette façon de dire : Nous sommes des résistants, prenons le maquis !. De chercher des parallèles avec telle ou telle situation historique, c’est joli, perspicace sur certains points, mais ça ne construit pas une argumentation complète. Lire le monde diplomatique, très bien, mais de temps en temps, j’ai l’impression de lire des articles dont la nuance n’est pas vraiment le fort, et dont les sources d’information, au lieu d’être diverses, sont toujours les mêmes, mêmes idées, mêmes philosophies, etc. Ce n’est pas un peu risquer l’enfermement idéologique ? en ligne : Bernie Mag
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Quelques précisions de la part d’un opposant stérile à la mondialisation,
Bidet Casserole,
5 janvier 2001
1/ La Science Fiction
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> Quelques précisions de la part d’un opposant stérile à la mondialisation,
Mikeul,
8 janvier 2001
1/ le SF : votre analyse est valable pour un certain nombre de livres mais pas pour tous. Voir la réponse D’Ariel à ce sujet. En passant, la SF existe depuis bien plus que 35 ans, il faut donc la prendre dans son ensemble 2/ Je n’ai absolument rien contre le monde diplomatique, je l’ai d’ailleurs déjà indiqué. J’ai simplement voulu expliquer que ne se reposer que sur un seule source (que ce soit le monde diplomatique ou un autre, peu importe), ou plusieurs mais de même type, c’est risquer de limiter son champ de vision. Mon propos s’arrête là. 3/ J’ai également indiqué que je j’étais d’accord avec un certain nombre de choses sur le fond et que c’était plutôt cette façon lourde (ce ton qui peut être un peu dogmatique) de les aborder ou de les dire qui me semblait pas forcément utile. en ligne : Bernie Mag : le webzine cooool
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> Mégadrive, faubourg de carnage
4 janvier 2001,
message de Mikeul
Une phrase m’a interpellé dans ton article. Je répondrai peut-être au reste plus tard >> Les auteurs de science fiction ont rempli des bibliothèques pour nous inciter à nous méfier de la science, mais je n’ai pas le souvenir d’en avoir lu un qui concentrait le tir sur l’économie C’est vraiment un cliché de premier ordre que cette affirmation. C’est faux, tellement faux que j’en rigole. Certains auteurs cherchent à faire peur, d’autres non. C’est absurde et totalement hors du coup que d’affirmer que la SF est là pour détourner les gens de la science. Ca démontre une totale méconnaissance du sujet de ta part. Concernant une analyse économique, des bouquins de SF qui en parle, il en existe mais encore faut-il faire l’effort d’aller regarder, au lieu de proférer de telles affirmations. Allez, je suis bon prince, je vais t’aiguiller : La trilogie de Mars de Kim Stanley Robinson (Mars la rouge, Mars la verte, Mars la bleue), prix Hugo 1997 et prix Nebula 1993 (il ne s’agit donc pas de livres inconnus à faible tirage). Pas d’excuses :o) Dans cette trilogie, la conquête de Mars est l’événement historique central. Mais le thème fondamental du livre est le combat politique et économique des colons martiens qui souhaitent s’affranchir de la Terre et du système des transnationales (nouvelle version des multinationales) qui ont pris le pouvoir et qui ont *acheté* la plupart des pays du globe. A voir en particulier pour ta gouverne, cette description du système des transnationales et le nouveau système économique proposé : l’éco-économie. Allez sans rancune pour les affirmations sans information :o) en ligne : Critique du livre de Robinson
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> Mégadrive, faubourg de carnage,
Ariel,
4 janvier 2001
Pour aller dans le sens de Mikeul, j’ajouterai au moins deux références : Les Mailles du Réseau de Bruce Sterling, bouquin qui se situe dans un futur proche, fort d’une analyse géopolitique majeure et présentant un monde entre les mains des multinationales qui règlent, gèrent, pilotent tout, avec néanmoins des îles pirates, hors-la-loi, du type Grenade, et des zones de non droit totalement dévastées comme l’Afrique (LE livre qu’il te fallait lire, cher Bidet, pour ton sujet par ailleurs très intéressant, et il existe en poche)...
(une grande interview très "politique" que j’ai réalisé du bonhomme Spinrad : http://www.virgin.fr/html/megactu/interview/fspinra.html) De fait, si l’on voulait résumer les grands courants de la SF (en dehors des romans de gare), d’un point de vue historique, on définirait trois moments : Les années 50-65, période d’optimiste scientifique où la science est vue plutôt sous son angle positif, avec néanmoins des regards critiques ça et là (genre Bradbury, ou La Machine des Jeux de Van Vogt (Le Monde du Non A) qui se met à dérailler, sans parler d’un bouquin d’Asimov cité par notre ennemi à tous Philippe Breton, et dont j’ai oublié le nom...
Et puis bien sûr tous les sous-courants, le "streampunk" aujourd’hui, et des livres hors temps, des sages comme celle de Dan Simmons, etc. De fait la SF est un non genre : son seul point est de se placer dans le futur, ce qui permet tout, le délire mystique comme la critique politique, la fièvre géopolitique comme le polar, la bibliothèque verte comme le plus noir des pessimistes économiques....
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> Mégadrive, faubourg de carnage,
Mikeul,
4 janvier 2001
>> Les années 50-65, période d’optimiste scientifique où la science est vue plutôt sous son angle positif, avec néanmoins des regards critiques ça et là (genre Bradbury, ou La Machine des Jeux de Van Vogt (Le Monde du Non A) qui se met à dérailler, sans parler d’un bouquin d’Asimov cité par notre ennemi à tous Philippe Breton, et dont j’ai oublié le nom... Un petit aparté : Là encore, on retrouve une analyse politique (beaucoup moins poussée que chez Robinson, c’est certain), sous forme de critique des systèmes dictatoriaux et des traits de personnalité de beaucoup de dictateurs (Enzo le rouge dans le bouquin) Enfin tes exemples montrent bien que le propos (qui finalement n’est qu’une seule phrase de l’article, mais qui m’a particulièrement interpellé) de Bidet Casserolle était une erreur grossière. Si notre ami Bidet analyse aussi bien le reste, hum... :o) en ligne : Bernie Mag
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