|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
|
> Je vous prie de répondre Monsieur Bush
10 mars 2004
Par Michael Moore J’ai sept questions pour vous, Monsieur Bush. 1. Est-ce vrai que la famille Ben Laden fait des affaires avec vous et votre famille de temps à autre depuis 25 ans ? La plupart des Américains seraient peut-être étonnés d’apprendre que vous et votre père connaissez les Ben Laden depuis très longtemps. Quelle est la nature réelle de cette relation, Monsieur Bush ? Êtes-vous de bons amis proches ou simplement des associés qui font des affaires de temps en temps ? Salem Ben Laden - le frère d’Oussama - est venu au Texas pour la première fois en 1973 ; il s’est acheté un terrain, s’est fait construire une maison et a créé la "Ben Laden Aviation" sur l’aérodrome de San Antonio. Les Ben Laden sont une des familles les plus riches d’Arabie Saoudite. Leur entreprise de construction a quasiment bâtit le pays entier, à commencer par les routes, les centrales électriques, les gratte-ciels, et les bâtiments administratifs. C’est eux qui ont construit quelques unes des pistes d’atterrissage utilisées par les USA pendant la guerre de Golfe de votre père. Ils sont multi multi milliardaires et ils n’ont pas tardé pour investir dans d’autres aventures, y compris aux États-Unis. Ils ont des relations d’affaires très poussées avec Citigroup, General Electric, Merrill Lynch, Goldman Sachs, et le Fremont Group. Selon la revue Le New Yorker, les Ben Laden seraient propriétaires d’une partie des groupes Microsoft et Boeing, géant de l’aéronautique et de la défense. Ils ont fait don de 2 millions de dollars à l’université Harvard, votre ancienne fac, et de dizaines de milliers de dollars au Middle East Policy Council, un think-tank (groupe de réflexion) présidé par Charles Freeman, ancien ambassadeur en Arabie Saoudite. En plus des propriétés qu’ils détiennent au Texas, ils possèdent de l’immobilier en Floride et au Massachusetts. Bref, ils se taillent une belle part de notre gâteau. Comme vous le savez, Monsieur Bush, Salem Ben Laden, malheureusement, est mort dans un accident d’avion au Texas en 1988. Ses frères - ils sont une cinquantaine environ Oussama inclu - ont continué à gérer toutes les sociétés de la famille et leurs investissements. À la fin de son mandat de Président, votre père est devenu consultant, pour un salaire élevé, dans une société appelée le Carlyle Group - un des plus gros fournisseurs d’armements du pays. Un des investisseurs du Groupe Carlyle - à hauteur d’au moins 2 millions de dollars - était, vous l’avez deviné, la famille Ben Laden. Jusqu’en 1994 vous avez présidé la société Caterair qui appartenait au Groupe Carlyle. Après le 11 septembre, le Washington Post et le Wall Street Journal ont publié des articles à ce sujet. Votre première réponse, Monsieur Bush, a été de les ignorer. Puis votre armée d’experts s’est mise à manipuler l’information. Ils disaient : "Nous ne pouvons pas brosser le portrait de ces Ben Landen-là avec le même pinceau que nous utilisons pour Oussama. Ils ont désavoué Oussama. Ils n’ont rien à voir avec lui. Eux, ce sont les bons Ben Laden. C’est alors que des séquences vidéo ont fait surface, montrant un certain nombre de ces "bons" Ben Laden - y compris la mère d’Oussama, une soeur et deux frères - avec lui au mariage de son fils six mois et demi seulement avant le 11 septembre. La CIA savait très bien qu’Oussama avait accès à la fortune familiale (on estime sa part à quelque 30 millions de dollars) et que les Ben Laden, ainsi que d’autres Saoudiens, ont apporté à lui et à son groupe Al-Quaïda, un large soutient. Les médias vous ont laissé tranquille tout en sachant que tout ce que je viens d’écrire est vrai. On dirait qu’ils sont incapables ou qu’ils ont peur de vous poser une question toute simple, Monsieur Bush : Qu’est-ce qui se passe ici ? Si vous ne saisissez pas à quel point le silence des médias en ce qui concerne la relation Bush-Ben Laden est étrange, permettez-moi de faire une analogie sur ce que ferait le Congrès ou les médias si c’était Clinton qui portait le chapeau. D’après vous, s’il s’était avéré que les Clinton avaient eu des relations d’affaires avec la famille Timothy McVeigh après l’attaque terroriste contre le bâtiment fédéral à Oklahoma City, comment votre parti républicain et les médias auraient-ils réagi ? Ne pensez-vous pas qu’on aurait posé au moins deux questions, du genre : "Que signifie tout cela ?" Soyez honnête, vous connaissez la réponse. On aurait posé plus de deux questions. Ils auraient eu sa peau, à Clinton, avant de jeter sa carcasse dans la Baie de Guantanamo. 2. Quelle est "la relation privilégiée" entre les Bush et la famille royale saoudienne ? Monsieur Bush, les Ben Laden ne sont pas les seuls saoudiens avec lesquels vous et votre famille entretenez des relations personnelles et proches. La famille royale entière vous semble redevable - ou est-ce le contraire ? Le premier fournisseur en pétrole des États-Unis est l’Arabie Saoudite qui possède les plus grosses réserves connues de pétrole dans le monde. Lorsque Saddam Hussein a envahi le Koweït en 1990, c’était en réalité les saoudiens voisins qui se sentaient menacés, et c’est votre père qui est venu à la rescousse. Les saoudiens ne l’ont jamais oublié. Haïfa la femme du prince Bandar, l’ambassadeur saoudien aux USA, dit de votre mère et de votre père : "ils sont comme ma mère et mon père. Je sais que si jamais j’avais besoin de quelque chose, je pourrais aller les voir." Une grosse part de l’économie américaine repose sur de l’argent saoudien. Ils ont investi pour un trillion de dollars dans notre bourse et un trillion dans nos banques. S’ils décidaient de retirer cet argent, nos sociétés et nos institutions financières s’effondreraient provoquant une crise telle qu’on n’en a jamais vue. Ajouté à cela que les 1,5 millions de barils de pétrole, que nous consommons quotidiennement, pourraient disparaître au gré d’un caprice royal et on commence à voir que non seulement vous mais nous aussi, nous dépendons de la maison des Sauds. Est-ce bon pour notre sécurité nationale, George, pour la sécurité du pays ? C’est bon pour qui ? Pour vous ? Pour votre papa ? Après votre rencontre avec le prince héritier saoudien en 2002, vous nous avez dit que "vous aviez créé des liens forts et intimes" et que "vous passiez beaucoup de temps ensemble". Vouliez-vous n |
> Un goût amer dans la Bush
7 août 2002,
message de ComteZer0
hum, non, je ne suis pas amère, j’essaye de comprendre, mais plus je cherche moins je trouve... Ici cependant, je trouve que c’est un bon endroit pour un nouveau point de départ. Je cherchais à l’origine les rapports entre la famille Bush et le pouvoir. Je voulais voir entre autre des analyses macroéconomiques sur la politique de George Bush sur les marchés financiers. |
> > Un goût de chiottes
echo bouton_block_invisible("message10017");
?>
De l’écho dans les chiottes,
PRIVATE JOKER,
16 décembre 2001
Lieh, Tire la chasse, mon garçon. Si t’es pas trop bourré évidemment... Au fait, on utilise "initier" en ce qui concerne des débats ! Bien joué mister Chris, et salut au Steak. Heil. Das privat obersturmbannjoker.
echo bouton_block_invisible("message10143");
?>
> !,
Tiresias,
17 décembre 2001
|
> Un goût bizarre
15 décembre 2001,
message de TARTAR
Ainsi on nous cacherait des choses ? L’article est très étayé et confirme hélàs ce que nous craignions tous ;c’est que la fortune "apatride et vagabonde" sévit plus que jamais ! Mais dites-moi et ,au risque de passer pour politiquement incorrect, avez-vous entendu parler du Bilberberg , Trilatérale, CFR ou autres clubs et cercles et savez-vous qui s’honore ,à part les BUSH (Skull&Bones)ou les MAJOR,d’y émarger parmi nos célébrités françaises politiques et financières ? Des noms, des noms... Merci à l’auteur. |
Carlyle Group et l’anthrax
14 décembre 2001,
message de Nils Auperen
Une petite recherche sur Google donne le lien suivant : http://voxdei2.free.fr/infos/afficher_mois.php3?mois=11&annee=2001 . De plus, en février de cette année, le journal Amnistia (www.amnistia.net) sortait un article sur l’axe Bush-Pasqua en parlant abondamment du Carlyle Group : http://www.amnistia.net/news/articles/defiamer/defiamer.htm ; leur participation dans Le Figaro va sans doute faire que ce journal sera encore plus à droite qu’avant : sacrée prouesse.
echo bouton_block_invisible("message9923");
?>
> Carlyle Group et l’anthrax,
14 décembre 2001
Pas si sûr que ce soit à perte, puisque le gouvernement américain vient de forcer Bayer, le plus gros fabricant d’anti anthrax, à casser ses prix ( alors qu’ils se refusaient à faire la même chose pour les trithérapies en AdS, au nom de la saine et libre concurrence ). Si ça se trouve, ils vont acheter plein pot chez Bioport. Il y a d’autres sociétés de génie génétique dont Carlyle est actionnaire, je travaille à sortir la liste complète de leurs participations ainsi que le nom des dirigeants-actionnaires.
echo bouton_block_invisible("message9936");
?>
> > Carlyle Group et l’anthrax,
indignator,
14 décembre 2001
|
> Un goût amer dans la Bush
echo bouton_block_invisible("message9909");
?>
> > Un goût amer dans la Bush,
chris,
14 décembre 2001
echo bouton_block_invisible("message9914");
?>
> > Un goût amer dans la Bush,
NiMa,
14 décembre 2001
Heureusement, les journalistes sont des êtres humains, on les engage pour leurs capacités d’analyse, de synthèse, d’observation... Et c’est justement leur parti pris qui fait la finesse du journalisme. C’est ce qui permet au lecteur, en consultant plusieurs sources aux partis pris différents, de se construire sa discussion à travers des avis divergents, et de se faire son idée propre. Si l’information nous était donnée brute, elle ne serait que chiffres et rapports financiers, arbres généalogiques, retranscriptions de conversations. C’est le rôle du journaliste de servir de passerelle entre l’information brute, fouillis immonde, et la conclusion orienté, mais concise, résultat de l’analyse de l’information.
echo bouton_block_invisible("message39695");
?>
un ptit nouveau... :),
dr.buzz,
29 janvier 2002
echo bouton_block_invisible("message40553");
?>
> ’tain, y a du monde ici !,
30 janvier 2002
|