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In logo veritas

Petit kit virtuel de sémiologie

par Tiresias et Pascale Louédec
 
spip_logo
 

Parmi ses nombreux intérêts culturels, le web est un bon conservatoire de symboles devenus rarement fréquentables dans la vie hors ligne, et une bonne plate forme de diffusion de signes identifiant des croyances, des groupes ou des tribus. Totem n’est pas tabou, nous avons rencontré quelques logos historiques. Ce premier moment retracera le contexte mythique, afin que d’autres examinent les symboles récents (pingouin, éléphant bleu, gnou, etc.). Et parfois, logo a le bras long, il y faut du mythe après l’os, sinon, bernique, il sera juste bon à servir de prétexte à procès pour une société commerciale, trivial destin pour un symbole.

AVANT

A part en Chine, il n’y a que sur le web, que l’on trouve, comme à la brocante, tous ces beaux logos composés, cpclogo ces attributs choisis par des mouvements qui communiquent on line et cherchent à s’acquérir une nouvelle modernité, ou à suivre le mouvement de développement du web, assez utile pour communiquer, avec ses signifiants historiques. La mise en web de leurs fanions, emblèmes et autres signes distinctifs propose aux internautes des images d’un autre/nouvel/ âge, dont le design pétant est censé s’adapter à tout, y compris, on dirait, à la révolution multimedia.

Alors, en surfant sur les sites de ces groupes, qui vivent ou se souviennent, voire qui survivent en ligne, on trouve en haut à gauche, ou en milieu de page le signe, la marque de fabrique, celui qui dit tout : le logo. C’est lui qui nous assène l’identité visuelle du comité d’accueil. Ca met aussi de la couleur sur des sites dédiés à l’austère écriture grise du devoir être et du juste combat&#8230. soviet
Ainsi en est-il de l’emblématique duo formé de la faucille et du marteau. Si ce grand classique du logo militant est surtout donné à présent par des groupes marxistes léninistes de petit effectif en ligne, il a eu son heure de gloire à l’époque du communisme messianique, et de l’homme nouveau. L’homme nouveau ? Oui, justement… Ce truc un peu ancien qu’on rhabille : promesses d’une nouvelle ère jamais tout à fait réalisée, mais qu’Internet contribuera peut-être, à ré-enchanter, ou tout au moins à promouvoir.

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt nos logos webogéniques. Pourquoi sont-ils d’abord webogéniques ? Sans doute est-ce que parce que - sur ce média intime au fond qu’est le web- ils nous ramènent à tout un tas d’autres images plus ou moins oubliées, plus ou moins rémanentes... celle du terreau, ou bien du bric à brac réémergent d’une ancienne culture générale, ou bien encore de ce qui chemine caché d’imaginaire collectif, sans que l’on en ait claire conscience...

Les représentations de la faucille et du marteau ont ainsi existé de longue date, quoique séparément, dans la culture européenne, faut-il qu’on s’en souvienne...
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AVANT AVANT

Bien avant la révolution des ouvriers-au-marteau et paysans-à-la-faucille, on a pu attribuer différentes valeurs à ces objets usuels élevés au rang de symboles. Cela les entoure-t-ils, ces emblèmes imbriqués, d’une photogénie particulière ? Cela se pourrait peut-être...
En superposant ainsi les images de faucille et de marteau à travers les âges de nos mémoires plus ou moins conscientes, on ne cherchera pas bien sûr à rivaliser avec Georges (Dumézil)... et les analogies qui suivent ne vaudront pas beaucoup (comme d’ailleurs tout ce qui se dit pseudonymement sur le web :). Voici donc quelques réminiscences qu’il peut être amusant de rapprocher des signes glanés sur le réseau, pour simplement relier dans un grand écart incongru, mais pas insignifiant, les éléments disparates de motifs religieux anciens et les logos du vieil opium du peuple.

Ainsi chez les anciens Grecs. Kronos (ou Cronos et Chronos alias Saturne chez les romains, dieu symbolisant le temps) fut doté d’une faucille par sa mère Gaïa afin de la venger de son père Ouranos, lequel avait repoussé ses fils géants et les Cyclopes en son sein, empêchant ainsi la déesse de générer la chair de sa chair. Ouranos craignait que ces enfants ne le détrônent. A l’aide de cette faucille, Kronos émascula Ouranos, selon les plans de Gaïa, au moment d’un accouplement piège entre la déesse et le dieu [1]. Les Erynies, les Géants et les nymphes naquirent du sang tombé de ce qui restait de la défunte virilité d’Ouranos. Aphrodite/Vénus naquit de la semence tombée dans la mer.

Kronos prit bien évidemment la place de ce père dont il avait coupé la carrière de dieu procréateur, introduisant ainsi une autre coupure dans l’ordre symbolique du mythe en représentant pour les Grecs une forme d’entrée dans l’histoire et sa temporalité. Kronos, également nommé le Falciger, "celui qui porte la faucille", avait en fait une faucille de silex qui finira aussi par le doter de la qualité de dieu protecteur des agriculteurs (moisson).

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La faucille ou sa grande cousine la faux, symbolise le couperet du temps. On la retrouve dans la représentation traditionnelle de la mort, et dans les cérémonies celtes de cueillette du gui [2]. La faucille, avec laquelle le druide officie lors de la ceuillette du gui, symbolise aussi cette coupure entre deux ordres temporels (le temps historique et le temps cosmique). Le gui tombé à terre est censé l’ensemencer afin de favoriser le renouveau du printemps à venir. C’est que le gui n’est pas n’importe quoi, il représente le sperme de l’arbre. La mort est ainsi liée à la vie, sur le mode de la reproduction sexuée (des éléments différents en créent un autre, et disparaissent).

La faucille est dans ces deux cas un instrument qui sépare deux époques symboliques, en retranchant d’une entité (Ouranos ; l’arbre porteur du gui) un élément doté de pouvoirs de fertilisation. La coupure qu’elle provoque n’est pas une destruction ; elle marque la fin d’un état et accompagne le passage à une autre forme d’organisation liée à la vie.
kke logo

La faucille est aussi associée à la déesse Céres (ou Démeter), qui préside aux moissons, et peut aussi être liée
à la lune (dont le croissant est aussi parfois symbolisé par une faucille) que la superstition populaire associa longtemps à la fertilité et à la femme (encore aujourd’hui dans certaines maternités, on raconte des histoires de bonnes femmes liant le sexe des enfants ou les pics d’accouchements et les phases de la lune).

Toujours dans la symbolique mort/renouveau et surtout fécondité (associée à la prospérité promise en URSS), un autre mythe grec renforce cette idée de faucile comme instrument d’une coupure créatrice (ce qui est en fait présent aussi dans l’idée de révolution : coupure avec un ordre ancien direction les lendemains qui chantent). C’est l’histoire de la fin de Méduse. Persée (le jeune brave qui lui tranche la tête durant son sommeil, et super équipé avec bouclier spécial, godasse de sprint... brave mais pas téméraire...hein) accomplit ce geste avec une lame courbe emmanchée fournie par Hermès, toujours dans les bons coups (d’où son statut de dieu du commerce). Lorsque la tête tombe, on assiste à des naissances : celle de Chrysaor, enfant de Méduse et de Poséidon, et celle de Pégase, qui s’élance illico du ou ensanglanté, comme libéré par le couperet de la faucille. Au péril de la pétrification que suppose la Méduse s’oppose l’envol du Cheval ailé, réputé indomptable, symbole de liberté et pourvoyeur d’inspiration (notamment poétique).

Le marteau est, avec les tenailles et l’enclume, un des attributs d’Hephaistos (Vulcain), dieu grec des œuvres du fer, entre autres. Tenailles et enclumes n’ont pas fait logo. Il ne sert cependant pas qu’à travailler virilement le métal rougi dans la forge et symboliser la force et le travail. Le seigneur des boucs, Thor, fils d’Odinn selon certains, possède lui aussi un marteau, ou une masse, seule arme efficace contre les Géants, qui ont la tête très dure, comme on sait. Seconde utilité symbolique, le marteau est aussi posé sur les genoux de l’épousée afin qu’elle donne progéniture d’hommes nouveaux. Procréation Assistée Outil, le sigle est connu.
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L’association des outils fait ainsi une itération sur le thème de la re-naissance (l’homme nouveau ?), avec l’aspect phallique du manche épais à tête/gland de fer, et l’arrondi du ventre de la faucille visiblement proche du terme, portant plus ou moins bas selon les logos. Ils sont donc généralement couleur du sang qui gicle (...qu’un sang impur abreuve nos sillons...) ou de l’or que l’alchimie dialectique et la dictature du prolétariat feront naître du vil plomb. Sont associés dans l’image : la vie, la mort et le sexe, la fin du père, les œuvres des hommes et le crépuscule des dieux. Du gros calibre...

APRES AVANT

Cpcindex D’où la faiblesse relative d’évocation de nouveaux logos alternatifs de mêmes courants politiques : épi de blé, roue dentée, et même cerises (qui évoquent probablement le temps des cerises de la Commune de Paris). Outre le fait que l’arrondi symétrique fait disparaître la perception visuelle d’un ventre fécond au profit d’un rond tout bête, il leur manque la puissance des signifiants fondamentaux de la vie et de la violence, et le substrat du mythe.

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Car, si l’on ne veut plus des aspects fondamentaux du symbole, mieux vaut l’abandonner (comme l’ont fait beaucoup) que tenter d’en amoindrir la violence substancielle pour tenter de moins déplaire aux masses, voire de leur plaire. Le signifiant n’est pas "améliorable". Non que l’épi de blé ne puisse théoriquement représenter le paysan ou la roue dentée l’ouvrier. Mais il y a là éloignement de l’action humaine directe (au profit du produit ou de la médiation mécanique), et la promotion d’un rond étrange, faux vagin denté (à moitié, et dents à l’extérieur, rien à craindre), symbole de fermeture ou de totalité bien délimitée.

Bref, à vouloir modérer une symbolique, on en a fait une autre, bien différente, celle de la clôture. Mauvaise affaire. Et l’échange de la roue dentée, élément anonyme d’outil flexible, rouage banal, contre le marteau, archétype de l’outil spécialisé, n’est pas heureux. Un peu comme si la Justice laissait la balance pour un pèse personne (électronique), ou Pegasus mail le cheval ailé dont on causait plus haut pour une bagnole (ou un avion, une bicyclette). Pourquoi pas une carte mère ou une souris tant qu’on y est...

D’autres (angliches) ont préféré conserver les outils, mais changer la couleur pour un bleu de Prusse. La couleur c’est important aussi. Ce n’est plus du tout pareil, le sang bleu, ce n’est pas celui de notre classe, voyons, c’est connu, ni celui qui coule du cou du taureau sacrifié des rites de Mithra. Et pas même celui du bélier de l’Odyssée, qui est noir. Le sang bleu, ou vert, ou jaune fluo, ce n’est...rien. Le rouge et l’or, point final, comme la lutte... ind logomid La perte du sang dans le logo, c’est en l’espèce la perte du sens, et la perte du sacré, spécialement religieux, qui pétrit l’adepte là où il faut pour qu’il demeure un convaincu camarade, comme dans tous les messianismes, et même bêtement dans toutes les organisations de croyants. Il n’est que de voir les statuts du liquide dans les religions monothéistes à prétentions universelles. Statuts différents mais toujours forts. Impureté à rejeter, qui justifie des types de mise à mort des animaux, ou bien à l’inverse substance du fils de dieu dans l’eucharistie, ou encore don au dieu dans le sacrifice.

Alors quoi ? Peut être n’est-il plus besoin de la mort, ni de l’acte humain, ni du ventre et accessoires, choses triviales, voire obscènes, le monde est devenu gentil propret (y a qu’à voir). L’organisation du monde ne se représente plus dans les trois ordres du sacré, du guerrier et de la fécondité, signifiées dans les logos anciens du marteau (ou masse, massette) et de la faucille (ou serpe, serpette), autrement appelée idéologie tripartie des indos-européens (merci, Georges)... Mais quand même, engendrer des hommes nouveaux avec des queues de cerise et des roues dentées, sur un réseau virtuel en plus, ça va être bien difficile...


 

[1« D’abord celui qui a commis le plus grand des mensonges sur les plus grands des êtres l’a commis sans beauté, lorsqu’il a dit qu’Ouranos fit ce que rapporte Hésiode, et comment Kronos en tira vengeance. Quand même la conduite de Kronos et la manière dont il fut traité par son fils seraient vraies, je crois qu’il ne faudrait pas les raconter si légèrement à des êtres dépourvus de raison et à des enfants, mais qu’il vaudrait mieux les ensevelir dans le silence ; (...) ». Platon, République, 377e

[2« Il est très rare de trouver ainsi le gui, et quand on le trouve, on le cueille dans une grande cérémonie religieuse, le sixième jour de la lune, car c’est par cet astre que les Gaulois règlent leurs mois et leurs années, de même que leurs siècles de trente ans. On choisit ce jour parce que la lune y a déjà une force considérable, sans être cependant au milieu de sa course. Ils appellent le gui d’un nom qui signifie "celui qui guérit tout". Après avoir préparé rituellement un sacrifice et un festin sous l’arbre, on amène deux taureaux blancs dont les cornes sont liées pour la première fois. Vêtu d’une robe blanche, le prêtre monte à l’arbre, coupe avec une faucille d’or le gui qui est recueilli dans un linge blanc. Ils immolent alors les victimes en priant la divinité de rendre ce sacrifice profitable à ceux pour qui il est offert. Ils croient que le gui, pris en boisson, donne la fécondité aux animaux stériles et constitue un remède contre tous les poisons. Tel est le comportement religieux d’un grand nombre de peuples à l’égard de choses insignifiantes. »

Pline, Histoire Naturelle, XVI, 249

 
 
Tiresias et Pascale Louédec
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20 janvier 2001
18 décembre 2001
 
SPIP
Web indépendant


> Petit kit virtuel de sémiologie
9 avril 2006
 

Je trouve cet article surtout fantaisiste.

La sémiologie est plus rigoureuse.
Il manque encore l’essentiel qui n’a pas grand rapport avec la sémiologie : le sens historique et politique du symbole (et non le "logo" ce n’est pas la même chose ! L’un est par essence politique - l’autre par origine commercial ne l’oublions pas !)

Sens historique et politique allant de soi... Vraiment ?

Quelle est sa première occurence dans l’histoire moderne ? Et pourquoi ? Diverses organisations politiques ennemies parfois - jusqu’à l’assassinat - l’arborent/aient mais pas de la même manière - pas sous la même forme. Alors ? Où sont ces différentes formes ? Et curieusement, pourquoi ce symbole conserve-t-il encore son attrait ? Il n’y aurait là rien de politique ?

Toutes ces questions auraient méritées d’être posées sinon d’avoir des réponses...

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> Petit kit virtuel de sémiologie
23 novembre 2002, message de Tamba
 

J’ai lu l’article en entier.

Il me manque plusieurs choses :

- des exemples de logo du net qui utilisent ( détourneraient) les elts cités
- Un approfondissement sur la couleur rouge
- je n’ai pas compris le logo aux cerises

Pouvez vs m’eclairer ?
Merci en tt K

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> what’up(ou quoi de nouveau) ?
3 octobre 2002, message de capitaine bellamy
 

capitaine bellamy un robin des bois,oublié de l’HistOire au meme titre que l’anarchie...les symboles sont importants mais celui-ci doit peut-etre rester enterré !!!il est selon moi trop fort de sens dans l’inconscient collectif.(au meme titre que la croix gammmée presque...)

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> Petit kit virtuel de sémiologie
20 septembre 2002, message de naomi klein
 

Si ça vous dit, j’ai un logo un peu plus actuel d’un pinguoin bien connu en train de se faire mettre par un diablotin bien connu aussi quoique moins.

A disposition avec le copyleft de l’auteur.

J’ai pas lu l’article trop long, j’ai juste régardé les images. Sé trait bien.

des biz à tous

lag. émigrée des villes et résolument techno-rupestre

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> Candideman
20 septembre 2002, message de Jedi
 

Ouai ... c’est pas du logo vraiment d’actualité .... presque mort je dirais. Et pourquoi uniquement parler du logo coco et pas des autres ?? Hum ? L’uzine serait-elle vérolée par les russes ? gloups ...

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> Candideman, Pascale Louédec, 21 septembre 2002

Ah, ça c’est parce qu’on est un peu flemmards : on a commencé tout bêtement par la plus vieille collec de Tirésias qu’il fallait bien dépoussiérer un peu...

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> Bonecollector, Jedi, 23 septembre 2002

Ah ? Et c’est quoi ce genre de dépoussiérage : "Vide-grenier-open-bar" ou "Orgie-sm-pin’s-collector" ?
Le public a le droit de savoir ...

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> Bonecollector, Pascale Louédec, 23 septembre 2002

La première solution, chef !

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> Petit kit virtuel de sémiologie
17 septembre 2002, message de Sam
 

Bravo pour cet intéressant "papier".

La force mythique des emblèmes présentés n’est pas loin de valoir celle de la bannière étoilée dans le cerveau des nouveaux masturbateurs de 11 septembre, ou encore de la croix chez les allumés de la secte à Jésus, et cela quand les objets figurés n’ont plus le moindre rapport avec les outils aujourd’hui utilisés par les opprimés, ou proclamés tels, qui s’en réclament.

Je me suis toujours étonné de voir les adorateurs de Lambert ou d’Arlette s’abriter derrière ces fanions ouvriers. Sachant la profession de ces gourous, comme le terrain de recrutement principal de leurs adeptes, j’aurais davantage vu la manchette en lustrine ou la plume d’oie sur leurs oriflammes, voire, pour faire moderne, le logo de Microsoft ou le chapeau stylisé de madame de Fontenay.

A part ça, je crains que vous ne n’ayez confondu Artémis-Diane avec Déméter-Cérès.

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> Petit kit virtuel de sémiologie, 17 septembre 2002

Oui, il y avait Erreur Manifeste, mais comme tu peux voir, le Correcteur intégré EM de spip 1.5 beta les corrige automatiquement. Faut juste le temps de tout vérifier, ce qui est long. Sacré boulot. Enfin, on bosse, pour la 2.0 pro, on pourra fournir les contenus tout faits à partir de mots clés et de la fonction copier coller. D’ailleur faudrait sans arrêt actualiser, regarde qui coupe le transgénique à la faucille, c’est un gars Bové... Alala on n’a pas fini...

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> Petit kit virtuel de sémiologie, Sam, 17 septembre 2002

Spip 1.5 beta est malheureusement, et comme il a été signalé récemment, encore incapable de rectifier lorsque nécessaire la graphie des noms de déesses romaines ou argiennes...

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> Petit kit virtuel de sémiologie, Archeboc, 19 septembre 2002

Je ne vois pas de confusion de Demeter avec Artemis :
- La faucille est liée à Demeter, déesse des moissons
- La faucille est liée à la lune, de par sa forme

Le fait que la lune par ailleurs soit liée à Artemis n’a rien à voir là-dedans.

Vous avez inventé cela tout seul, ou bien vous vous inspirez d’un bouquin ? En tout cas, chapeau.

Archeboc

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> Petit kit virtuel de sémiologie, Sam, 19 septembre 2002

Certes, et nous ne voyons même pas/plus la redoutable Artémis en ces lieux, mais faites-vous référence à la version 1.0 du texte, ou à sa version 1.1 ? That is the problémo.

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> Petit kit virtuel de sémiologie, 19 septembre 2002

Mais qu’est-ce qu’elle fait là cette feuille d’érable ?

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> Petit kit virtuel de sémiologie, 20 septembre 2002

PC du canada

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