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14 février 2002
 
samedi 17 mars 2001

La « citoyenneté », nouvelle arme des lobbies

Les marchands aiment le web indépendant (4)
par Marc Laimé et ARNO*
 

Nous avons examiné dans les trois articles précédents l’hypothèse selon laquelle l’émergence d’une « nouvelle norme sociale » pourrait modifier l’image et l’usage actuel des réseaux, notamment par celles et ceux qui se les sont appropriés dans une problématique « alternative » aux diktats du marché.

Ayant élaboré une grille de lecture, dont la pertinence reste bien sûr à établir, il nous a semblé intéressant d’en proposer l’application aux toutes premières, et très concrètes, manifestations de ce que nous décrivions comme un redéploiement tactique opéré par les tenants d’un Internet toujours plus marchand, et nécessairement « sécurisé » à cet effet.

Nous vous signalons donc l’article paru dans le supplément « Les Echos.net » du lundi 12 mars 2001. Il souligne admirablement l’incomparable maestria avec laquelle des auxiliaires inventifs de la marchandisation à tout crin instrumentalisent au plus grand profit de leurs mandants les concepts de « citoyenneté », « consumérisme », fonctionnement en réseau... Ceci afin d’assurer... « un environnement règlementaire favorable aux entreprises... »

Nous nous félicitons bien évidemment de la merveilleuse floraison de mille et une initiatives « solidaires », « non-marchandes », alternatives et toutes ces sortes de choses. Néanmoins, l’actuelle marchandisation forcenée de tout ce qui, hier encore, relevait de la sphère du bénévolat, de la solidarité, du militantisme, se transforme d’ores et déjà en un instrument privilégié du marketing des tenants de l’Internet sécurisé de demain...

Les Echos du lundi 12 mars 2001 proposent l’interview de Thierry Bretécher, directeur conseil chez Hopscotch, société de lobbying parisienne, dont l’Association française des conseils en lobbying nous apprend qu’elle a été fondée en mars 2000, et qu’elle a réalisé un chiffre d’affaire de 2,3 millions d’euros avec un effectif de 50 personnes. Ses « références » relèvent de ce genre de jargon qui fait sourire : « Dotcoms, dotcorps, sociétés de capital-risque, telcos, organisations professionnelles ».

L’interview, réalisée par Frédéric Brillet, et titrée « Thierry Bretécher : "Les start-up sont maintenant favorables à la corégulation" », constitue sans doute le florilège le plus fidèle des nouveaux « marqueurs sémantiques » d’une nouvelle économie repeinte aux couleurs de la solidarité et de la liberté d’expression.

L’interview introduit l’évolution très récente de la stratégie des start-up : basiquement ultra-libérale l’année dernière, elles réclament désormais d’intervention de l’État : « Les dirigeants des jeunes pousses étaient, il y encore un an, partisans de l’autorégulation à l’américaine et refusaient tout interventionnisme de la part des pouvoirs publics sur le développement de la nouvelle économie. [...] [Aujourd’hui,] ces mêmes dirigeants prônent la corégulation d’Internet. Ils adhèrent volontairement à des initiatives publiques telles que le Forum des droits de l’Internet, mis en place par le Premier ministre, ou le ClubSenat.fr, créé depuis peu par le président de la haute assemblée. »

Interrogé sur l’évolution du lobbying provoquée par l’internet, Thierry Bretécher répond d’une manière décalée, en insistant plutôt sur le « lobbying » réalisé directement par les citoyens ! « Avec Internet, un internaute seul peut faire des dégâts : il peut lancer un boycott ou une pétition en ligne pour inciter les pouvoirs publics à prendre des mesures à l’encontre d’une société ou d’un secteur. Les entreprises doivent initier elles aussi des actions d’e-lobbying. »

Action concrète : l’opération « TVA 5,50% » (évoquée en novembre 2000 dans Transfert, le président de la société Booston présentant ce lobbying comme « une réflexion avec d’autres webmarchands, des parlementaires, des associations de consommateurs ainsi que des groupes d’études à Bercy »), soutenue par un chouette « sondage » : « Nous sommes ensuite passés à la deuxième phase de l’opération TVA 5,50 %, laquelle consistait à rédiger une pétition en ligne à partir de la déclaration des Droits de l’Homme portant sur la liberté d’expression. [...]
Parallèlement, nous approchons les associations d’internautes et les organisations de consommateurs afin qu’elles mènent une action similaire dans le cadre du projet de loi sur la société de l’information. »

Thierry Bretécher conclut : « Finalement, du point de vue du lobbying, Internet semble avoir pour principale vertu d’obliger les entreprises à mieux gérer les perceptions de leurs publics-clés (salariés, actionnaires, internautes-consommateurs, pouvoirs publics...) afin de s’assurer un environnement réglementaire favorable. »

Tous les thèmes annoncés (les « nouveaux marqueurs sémantiques » de la récupération) sont au rendez-vous : approcher et manipuler les associations préexistantes, récupérer le discours préexistant (la Déclaration des Droits de l’Homme pour obtenir une baisse de la TVA, il fallait oser !), intervenir dans les divers comités chargés de discuter de la « corégulation » (Forum des Droits de l’Internet, SenatMachin.fr), manipuler l’opinion publique et les élus, dans le but final très clair d’obtenir une législation favorable aux entreprises.

On pourra d’ailleurs avantageusement lire une autre interview de Thierry Brétecher, réalisée par « Lobbying Europe », « le portail européen du lobbying ».

On trouvera là des précisions sur les objectifs de ce lobbying : « Conseil auprès des sociétés e-Business dans leurs relations avec les pouvoirs publics : institutions internationales et communautaires, administration française, gouvernement, Parlement, collectivités territoriales ; Surveillance de l’évolution législative et réglementaire, au plan du modèle économique de la société (B-to-B, B-to-C, enchères, crédit immobilier…) ou au plan transversal (e-commerce, services financiers, santé, protection des données personnelles et de la vie privée…) : analyse de ces évolutions et de leurs conséquences ; Elaboration et mise en œuvre de stratégies de lobbying adaptées aux problématiques de la Net économie, visant soit un objectif précis (modification ou extension d’une réglementation, adoption d’un amendement, autorisation d’une nouvelle technologie…) soit la création d’un environnement favorable pour la net-industrie (dans le cadre d’implantations, d’une internationalisation, de positionnements innovants…) ; Coordination des différents aspects de la stratégie : constitution et animation de groupes de réflexion ad hoc ; coordination des actions de relations presse/relations publiques ; relations avec les organismes professionnels ; etc. »

Le « dispositif d’intervention » de la société reste « modulable » (ohhhh !) : « audit juridique ; monitoring du programme de travail du Gouvernement et des travaux parlementaires ; recommandation stratégique ; accompagnement institutionnel auprès des cabinets ministériels et des rapporteurs (s’agissant d’un projet de loi en examen) ; demande d’audiences auprès des conseillers techniques, des parlementaires sensibilisés au e-business (s’agissant d’une approche prospective de la future réglementation) ». Intéressant, on apprendra que la « phase opérationnelle » (késako ?) est confiée à un « groupware composé du cabinet d’avocats Alain Bensoussan pour l’audit juridique et de la société AI2P pour la veille législative ». On rappellera ici qu’Alain Bensoussan intervient souvent dans les « grands débats » de l’internet, allant jusqu’à lancer un appel à une « déclaration universelle des droits de l’homme numérique » avec André Santini - entre les Droits de l’Homme numérique et le lobbying industriel, voilà un homme aux multiples casquettes.

Thierry Bretécher indique des exemples concrets de son activité (outre le plan « sauvons la liberté d’expression grâce à une baisse de la TVA » évoqué ci-dessus) : «  mise en échec de l’extension du projet de loi visant à imposer les dispositions de la vente aux enchères publiques aux sociétés de courtage aux enchères en ligne ; gestion des relations avec les pouvoirs publics dans le cadre du lancement d’un nouveau fournisseur d’accès Internet (FAI) "gratuit de chez gratuit" ; stratégie de lobbying visant à obtenir l’agrément des autorités de tutelle pour un e-hub B-to-B pharmaceutique ; suivi des enjeux liés à la mise en place des e-services financiers et gestion des relations avec les pouvoirs publics dans le cadre du lancement d’un nouvel opérateur de crédit immobilier en ligne ».

La conclusion de l’interview démontre très clairement ce qu’est la « corégulation » évoquée régulièrement par les pouvoirs publics : un bidule parfaitement anti-démocratique destiné à céder aux différents lobbies industriels. On n’évoque plus la citoyenneté, le rôle des institutions démocratiques, mais directement une « collaboration » entre une poignée de lobbies et les pouvoirs publics. « Au demeurant, il apparaît nécessaire que s’instaure une véritable coopération entre les Etats et les acteurs privés, au plan national comme au plan international. « Le rôle de l’Etat doit lui aussi évoluer, passant de celui de gardien de l’application d’une réglementation territoriale à celui de garant de l’intérêt général et d’un équilibre acceptable entre acteurs, dans un environnement largement dominé par l’initiative privée ».
Je tenais à rappeler cette recommandation du Conseil d’Etat pour indiquer qu’Hopscotch comptait apporter sa contribution à la construction législative de la Société de l’Information et du commerce électronique et ce, de manière significative. Ainsi, dans le prolongement de la réflexion que nous avons engagée conjointement avec nos différents clients -lesquels « couvrent » l’ensemble de l’activité liée à l’Internet-, notre groupware, la Présidence de la République, le Gouvernement, et chacun des parlementaires préoccupés par le développement du e-commerce en France, s’est constitué l’IP-Club, pour Internet Prospective Club.
 »

Avec des entreprises qui récupèrent le discours citoyen, effectivement, on se demande pourquoi on perdrait encore son temps à consulter directement les citoyens...

 
 
Marc Laimé et ARNO*
 

« Le Nouvel Hebdo », récemment lancé par le groupe Vivendi, consacre un article éclairant dans son n°2, daté du 9 au 15 mars 2001, à « L’irruption des lobbies » [1] : « Avec l’ouverture du marché des télécoms en France, les groupes de pression se multiplient. Entre asociations issues d’Internet et industriels, les passes d’armes sont nombreuses. »

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Vainqueur 1982 du concours « Chateau de sable » du Club Mickey des Pingouins à Sainte-Cécile.

28 septembre 2003
20 novembre 1999

Journaliste, coordinateur du dossier « La Folie de l’Internet » du Canard Enchaîné

 
SPIP
Web indépendant


> La « citoyenneté », nouvelle arme des lobbies
16 octobre 2003, message de le vengeur
 

cet article est super nul !!!!

 
en ligne : army
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> La « citoyenneté », nouvelle arme des lobbies, 6 mai 2004

tout a fait c’est de la merde, je tiens a appuyer l’argument.

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> La « citoyenneté », nouvelle arme des lobbies
18 mars 2001, message de medito
 

« Avec Internet, un internaute seul peut faire des dégâts : il peut lancer un boycott ou une pétition en ligne pour inciter les pouvoirs publics à prendre des mesures à l’encontre d’une société ou d’un secteur. Les entreprises doivent initier elles aussi des actions d’e-lobbying. »

C’est bien les gars d’avoir mis le doigt dans le mille ! La liberté de gueuler est bien en cause.

"ILS" ont peur. Aux states, cette liberté tabou se décline jusqu’aux attaques (internetico-verbales) contre le supermarché du coin.

Et les marchands ne pourraient rien contre là-bas.

Dire chez nous que le macdo c’est de la sous merde faite avec du cadavre qui a le mauvais oeil, vaut de se faire actionner en justice.

Cependant la liberté de gueuler doit s’accompagner de responsabilité. Comment accorder cela sur le net ?
J’attends avec impatience le numéro 356 de cette saga Marc-Arno pour avoir la soluce (nous en sommes au 4)

 
en ligne : 0 plus 0
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> La « citoyenneté », nouvelle arme des lobbies
17 mars 2001, message de Tiresias
 

Quelques compléments et reflexions :

a. Les lobbies ne sont pas nés d’hier, on assiste simplement à une institutionnalisation à l’américaine. Le titre de l’article cité n’est d’ailleurs pas "l’irruption des lobbies", mais "l’irruption de nouveaux lobbies", et ce site n’est rien d’autre qu’une association de lobbies contre france telecom...Des metalobbies si l’on veut :)

b. Les actions, du passé récent, des ex "internet non marchand et web indépendant ou citoyen" sont exactement dans la même démarche d’influence (faute d’ailleurs d’avoir des possibilités d’action ordinaires) : pétitions, appels aux parlementaires, aux journaux, soutien international, coups de téléphones à des députés ou fonctionnnaires connus, menaces de boycott etc. Le principe consiste à éviter de se faire compter (comme dans une manif triste avec 30 personnes), d’une part, et à être légitimé d’une compétence technique et sociale d’autre part.

c. le titre du texte...J’en connais qui vont se demander si les auteurs n’ont pas ressorti le fusil à tirer dans les coins et s’il faut lire entre les lignes :)

d. enfin pour ma part je ne suis pas très heureux de "la floraison" des pertes de sens. Après la malbouffe, la malsémantique, au profit des mêmes...

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> La « citoyenneté », nouvelle arme des lobbies, ARNO*, 17 mars 2001

Salut Tiresias,

Sur le a. Effectivement il y a toujours eu des lobbies. Cependant :
- ils changent de nature ("à l’américaine", comme tu dis) ; l’article sur Lobbying-Europe présente d’ailleurs cette articulation récente : « La première étant la conception du lobbying à la française qui repose, pour l’essentiel, sur le principe des réseaux. La seconde, qui découle de la première, provient de l’établissement historique des Cercles et Clubs d’influence, qu’ils soient d’obédience politique, économique ou franc-maçonnique. ». Au passage, on note que, de cette façon, le gars présente le nouveau lobbyisme français comme un progrès (ici remplacer les « Cercles et Clubs », dans l’autre interview, une réponse au danger des individus qui peuvent faire du mal aux entreprises sur le Net) ;
- les lobbies que nous connaissions sur le Net français sont remplacés par de nouveaux acteurs ; d’où l’intérêt de se pencher sur ces nouveaux arrivants (faudra voir rapidement quels sont les liens entre les anciens et les nouveaux...) et leurs discours (les droits d’auteurs, la diffamation, les pédonazis, thèmes de prédilection des lobbies jusqu’ici, remplacés par des discours pseudo-citoyens).

Sur le b. Ben oui :-) Avec tout de même l’intérêt du morcellement du Net, de la répartition très large des formes d’activisme (de l’individu isolé aux mouvements plus structurés) : si les associations apparaissent illégitimes ou non représentatives, de toute façon, puisqu’il y a un accès direct des citoyens à l’expression publique, la question de la revendication change, sinon de nature, au moins de forme. (A mon avis, c’est un point à développer.)

Sur le c. Hum, là je crois qu’on s’approche de plus en plus des exemples concrets : partant de Hopscotch, on voit que se tisse des réseaux vers Bensoussan, vers Santini, vers les associations consuméristes (certains articles contiennent d’autres noms d’associations) : on voit clairement qu’on ne parle pas de flingage "entre copains", mais bien d’associations émergentes (et jusqu’ici quasiment inconnues).

Sur le d. Oui oui. Il va falloir « revisiter la citoyenneté » :-))

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Le Ouèbe Indé et Citoyen découvre la vie..., Guillaume, 19 mars 2001

a. Les lobbies ne sont pas nés d’hier (...)

Scoop !! Il y a donc des gens qui unissent leurs efforts dans le seul but de servir leurs intérèts, forcément marchands, sinon, ben... que fait donc le ouèbe indé, si ce n’est du lobbying... Mais attention : du lobbying propre sur lui, démocratique (c’est quand qu’on vote pour élire le comité éditorial d’uZine ?), et tout et tout...

Bon, eh, les gars (et éventuellement les filles, trop silencieuses sur uzine2 à mon goût...), revenez sur terre. Le lobbying existe depuis longtemps, seulement, jusqu’à présent, étant peu impliqués dans la vie sociale, vous ne vous en étiez pas souciés ou n’aviez pas encore pris conscience du poids des lobbies. Maintenant que les lobbies (ou plus précisément que certains lobbies) s’ "attaquent" à votre beau ouèbe indé, vous réagissez. C’est normal et naturel, mais de là à en faire un tel fromage...

J’aimerai pour ma part qu’avant de défendre ce tout petit bout de gras qu’est encore le ouèbe indé, l’on s’attaque à des lobbies autrement plus menaçants. Simple exemple :
- les lobbies de l’agro-alimentaire, ou comment et pourquoi les Français se gavent de trois fois plus de sel par jour que nécessaire, au point de mourir deux fois plus de maladies et d’accidents cardio-vasculaires que leurs voisins finlandais qui ont eux su ramener à une saine raison (donc de force et par la contrainte) leurs industries de l’agro-alimentaire.. et de la santé. Quand vous mangez salé, vous avez soif (synfrome dit des cacahuètes salées "gratuitement" mises à disposition sur le comptoir de nombreux bars...). Quand on a soif... on boit, bonne réponse au premier rang. Or, ceux qui vous vendent ou vous offrent les cacahuètes sont ceux qui vous vendent l’eau, l’anisette et tout le reste. Mais les labos, me direz-vous, quel rapport ?
Le rapport ? La consommation excessive de sel augemente considérablement les risques de maladies et d’accidents cardio-vasculaires. Or, si l’on en meurt, on peut parfois en être atteints, de ces maladies, et devoir... se soigner. Eh c’est là que les Athéniens s’atteignirent... Et je passe sur les liens boursiers ou d’actionnariat entre certains gros de l’agro et d’autres gros de la santé.

 
en ligne : Le sel du Ouèbe
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Complément..., Guillaume, 19 mars 2001

En complément à ce qui précède, un exemple ci -dessous de lobbying cityoen. La partie e-Lobbying a été rondement mené, entre autres, par msf à travers ses sites.

A noter : à aucun moment ce genre d’action pourtant citoyenne n’a été massivement relayée par un quelconque écho ici... Dupont et Dupond ne se sont inquiétés du lobbying qu’une fois menacés dans leurs propres intérèts semble t-il...

Allez, sans rancune (mais non sans rancoeur)... :-)

 
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